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Charlie Dalin Leader du Vendée Globe mais Son Avance Fond

Charlie Dalin peine à conserver son avance sur ses poursuivants dans le Vendée Globe. Après avoir compté près de 40 milles d'avance, le leader...

Voile – Charlie Dalin est toujours en tête du Vendée Globe ce jeudi matin mais le skipper de Macif Santé Prévoyance a perdu beaucoup de terrain sur ses poursuivants durant la nuit. Une situation qui pourrait redistribuer les cartes avant le passage du cap de Bonne Espérance, la porte d’entrée vers l’océan Indien.

Mercredi soir, Charlie Dalin comptait encore près de 40 milles nautiques d’avance sur son premier poursuivant Thomas Ruyant. Mais le classement de ce jeudi matin montre que l’écart s’est considérablement réduit. Avec 22,88 milles d’avance sur Sébastien Simon, le nouveau dauphin, Dalin a vu son matelas de sécurité fondre en quelques heures.

Le leader de cette édition 2024 du Vendée Globe fait les frais d’une météo changeante et d’une trajectoire moins favorable que ses concurrents. Alors que la flotte de tête devrait passer le mythique cap de Bonne Espérance en fin de semaine, la bagarre risque de s’intensifier pour prendre les commandes avant d’entrer dans le Grand Sud.

Une dynamique chamboulée

Ces derniers jours, Charlie Dalin semblait avoir course gagnée en tête du Vendée Globe. Naviguant à bonne allure avec une confortable avance, le skipper de 38 ans paraissait intouchable. Mais la nuit a été compliquée pour le leader qui a vu fondre son avance comme neige au soleil.

Derrière, ses poursuivants Sébastien Simon, Thomas Ruyant ou encore Yoann Richomme n’ont pas dit leur dernier mot. En réduisant significativement l’écart, ils remettent un coup de pression sur le leader et montrent que tout reste à faire. A ce petit jeu, c’est Sébastien Simon qui tire le mieux son épingle du jeu en prenant la deuxième place du classement.

Le Sud se profile

Dans quelques jours, les skippers vont dire au revoir à l’océan Atlantique et entrer dans le redouté océan Indien en passant le cap de Bonne Espérance. Un passage toujours délicat qui marque le début des mers du sud avec leurs dépressions, leurs vagues démesurées et leurs vents violents.

Charlie Dalin peut-il conserver son leadership dans ces conditions extrêmes ? Va-t-il payer cher sa perte d’avance dans les prochains jours ? Ses concurrents sauront-ils profiter de l’aubaine pour le dépasser ? Autant de questions qui laissent présager une fin de semaine à haute tension dans le Vendée Globe.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de ma course. Je sais que rien n’est jamais acquis dans le Vendée Globe, surtout quand on approche des mers du sud.

Charlie Dalin, interrogé ce jeudi matin

Pour le leader, chaque minute compte désormais pour aborder le Grand Sud avec un maximum d’avance. Car derrière, ses rivaux sont comme des loups affamés prêts à profiter de la moindre faiblesse. La nuit prochaine sera décisive pour Charlie Dalin afin de stabiliser son avance et entamer sereinement la suite du Vendée Globe.

Records en vue

Si la bagarre fait rage en tête, elle permet aussi d’envisager des records de vitesse pour cette édition 2024. Le temps de référence au passage du cap de Bonne Espérance, établi il y a 4 ans par Armel Le Cléac’h en 22 jours, est clairement dans le viseur du groupe de tête.

À ce rythme, les skippers pourraient boucler le tour du monde en moins de 70 jours, un temps canon proche du record absolu d’Armel Le Cléac’h en 2016 (74 jours). Une perspective qui ajoute encore au suspense et à l’excitation de ce Vendée Globe 2024.

Skipper Bateau Distance de l’arrivée
Charlie Dalin Macif Santé Prévoyance 17 996,34 milles
Sébastien Simon Groupe Dubreuil 22,88 milles derrière le leader
Thomas Ruyant Vulnerable 31,04 milles derrière le leader
Classement au pointage de 7h jeudi

Leader depuis une semaine, Charlie Dalin doit désormais composer avec une pression accrue sur ses épaules et des conditions de plus en plus compliquées à gérer. Les heures à venir s’annoncent cruciales pour la hiérarchie et le moral des troupes. Comme le dit si bien le dicton en course au large : être devant, c’est bien, mais le plus dur est d’y rester.

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