Le monde des médias américains est en deuil. Charles Dolan, le fondateur milliardaire qui a révolutionné la télévision par câble à New York et bâti un véritable empire du divertissement, s’est éteint ce samedi à l’âge de 98 ans. Retour sur le parcours exceptionnel de cet entrepreneur visionnaire qui a façonné le paysage audiovisuel américain.
Des débuts modestes à la naissance d’un géant
Né en 1926 dans l’Ohio, rien ne prédestinait Charles Dolan à devenir un magnat des médias. C’est pourtant en 1973, à New York, qu’il se lance dans l’aventure de la télévision par câble en fondant un petit opérateur baptisé Cablevision Systems Corporation. À ses débuts, l’entreprise ne compte que 1 500 abonnés. Mais sous l’impulsion de son fondateur, elle va connaître une croissance fulgurante.
En quelques décennies, Cablevision devient un acteur majeur du câble, de l’internet haut débit et de la téléphonie dans la région new-yorkaise, servant plus de 3 millions de foyers. Un succès qui doit beaucoup à la vision et à l’audace de Charles Dolan.
L’empire Dolan, bien plus que le câble
Mais l’héritage de Charles Dolan ne se limite pas à Cablevision. Avec ses fils James et Patrick, il a aussi bâti un véritable empire du divertissement à New York. La famille contrôle ainsi la mythique salle omnisports du Madison Square Garden, les équipes de basket des Knicks et de hockey des Rangers, ainsi que les chaînes sportives afférentes.
Les Dolan sont également propriétaires de célèbres salles de spectacle new-yorkaises comme le Radio City Music Hall ou le Beacon Theatre. Un portfolio impressionnant qui témoigne de l’influence considérable de la famille dans l’industrie du divertissement.
La vente à Altice, un tournant
En 2015, à la surprise générale, Charles Dolan vend Cablevision et son journal Newsday au magnat des télécoms Patrick Drahi, fondateur du groupe Altice, pour la somme astronomique de 17,7 milliards de dollars. Une opération qui permet à Altice de mettre un pied sur le marché américain, rebaptisant Cablevision en Altice USA.
Malgré ce changement de propriétaire, l’empreinte des Dolan reste forte, comme en témoigne le rachat de Newsday par la famille quelques mois seulement après la vente à Altice. Un signe que Charles Dolan, même dans ses dernières années, n’avait pas renoncé à peser sur l’évolution de son empire.
Un héritage durable
Avec la disparition de Charles Dolan, c’est une figure tutélaire des médias américains qui s’en va. Son parcours, des débuts de la télé par câble jusqu’à la construction d’un empire multimillardaire, restera comme l’une des grandes success stories entrepreneuriales du pays. Selon un expert cité par le New York Times, Charles Dolan a « fait de la télé par câble une force économique, sociale et culturelle majeure du dernier quart du XXe siècle ».
Si la concurrence du streaming fragilise aujourd’hui le modèle du câble, l’héritage de Charles Dolan, lui, semble bâti pour durer. À travers les activités de sa famille dans les médias et le divertissement, son empreinte sur New York et l’Amérique restera profonde. Une belle manière pour ce pionnier et visionnaire d’inscrire son nom dans la légende des grands bâtisseurs américains.
Avec la disparition de Charles Dolan, c’est une figure tutélaire des médias américains qui s’en va. Son parcours, des débuts de la télé par câble jusqu’à la construction d’un empire multimillardaire, restera comme l’une des grandes success stories entrepreneuriales du pays. Selon un expert cité par le New York Times, Charles Dolan a « fait de la télé par câble une force économique, sociale et culturelle majeure du dernier quart du XXe siècle ».
Si la concurrence du streaming fragilise aujourd’hui le modèle du câble, l’héritage de Charles Dolan, lui, semble bâti pour durer. À travers les activités de sa famille dans les médias et le divertissement, son empreinte sur New York et l’Amérique restera profonde. Une belle manière pour ce pionnier et visionnaire d’inscrire son nom dans la légende des grands bâtisseurs américains.