En l’espace de deux mois, la paisible chapelle du Bon-Secours de Vendôme a été la cible d’une série de vols des plus troublants. Les sœurs qui veillent sur ce lieu de recueillement sont sous le choc, vivant ces actes comme de véritables agressions. Retour sur ces événements qui ont secoué la communauté religieuse.
Un tronc fracturé, premier signe inquiétant
Tout a commencé en octobre dernier, lorsque les sœurs ont eu la désagréable surprise de découvrir le tronc destiné à recueillir les dons des fidèles complètement fracturé. Un acte de vandalisme qui a poussé la communauté à investir dans un tronc plus robuste, sans se douter que le pire était à venir.
Une croix en or, joyau de la chapelle, s’envole
Le second coup dur est survenu le mois suivant. Avant la messe de 17h, les sœurs se sont aperçues de la disparition d’une croix en or, représentant le Christ, qui trônait dans un coin constamment éclairé de la chapelle. Haute de 80 cm et large de 50 cm, elle avait été offerte à la congrégation il y a plusieurs décennies.
On ne sait pas comment a fait le voleur. Même cachée sous un gros manteau, cette croix ne passerait pas inaperçue.
Astrid Mercier de Beaurouvre, intendante des sœurs du Bon Secours
La valeur sentimentale prime sur l’aspect financier
Si la croix dérobée ne représentait pas une valeur financière considérable, elle était chère au cœur des sœurs pour sa symbolique sacrée. Astrid Mercier de Beaurouvre, l’intendante de la congrégation, a déposé plainte dès le lendemain, tout comme elle l’avait fait après le vol du tronc en octobre.
Une communauté religieuse ébranlée mais résiliente
Face à cette succession d’événements troublants, la communauté religieuse oscille entre incompréhension, tristesse et colère. Ces vols sont vécus comme de véritables profanations, des agressions envers leur foi et leur lieu de prière. Malgré tout, les sœurs du Bon Secours restent soudées et déterminées à poursuivre leur mission spirituelle.
Une enquête ouverte, des questions en suspens
Suite aux plaintes déposées, une enquête a été ouverte pour tenter d’élucider ces vols. Les forces de l’ordre explorent différentes pistes, allant d’un acte isolé à une série de méfaits ciblant les lieux de culte. De nombreuses questions restent en suspens : qui se cache derrière ces larcins ? Quelles sont les motivations des malfaiteurs ? Les objets dérobés referont-ils un jour surface ?
En attendant le dénouement de cette affaire, la chapelle du Bon-Secours de Vendôme continue d’accueillir les fidèles, les sœurs veillant plus que jamais sur ce lieu empreint de spiritualité. Espérons que les auteurs de ces actes seront rapidement identifiés et que la sérénité reviendra au sein de cet édifice religieux.