C’est un évènement historique qui vient de se produire au Moyen-Orient. Après plus d’un an de tensions et deux mois de guerre ouverte, un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais est finalement entré en vigueur ce mercredi 27 novembre. Un espoir de paix fragile s’installe dans la région, permettant à des centaines de milliers de déplacés de part et d’autre de la frontière d’envisager un retour chez eux.
Un conflit meurtrier et dévastateur
Le mouvement chiite libanais, soutenu par l’Iran, avait ouvert les hostilités contre Israël le 8 octobre 2023 en riposte à l’attaque d’envergure menée la veille par l’aviation israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza. Selon des sources proches du dossier, le Hezbollah entendait ainsi afficher son soutien à la cause palestinienne. S’en est suivi plus d’un an d’affrontements transfrontaliers, ponctués de tirs de roquettes et de raids aériens, qui ont culminé en une véritable guerre à partir de septembre dernier.
Les combats ont fait de nombreuses victimes civiles des deux côtés et provoqué d’importants dégâts, notamment au Sud-Liban et dans le nord d’Israël. Des quartiers entiers de grandes villes comme Beyrouth ou Haïfa ont été touchés. L’économie libanaise, déjà exsangue, a été durement impactée avec la mise à l’arrêt du port de la capitale et la fuite des investisseurs étrangers.
Une trêve longuement négociée
L’accord de cessez-le-feu, qui a nécessité de longues tractations sous l’égide des États-Unis et de la France, prévoit l’arrêt immédiat des combats et un retrait des forces en présence. Il appelle aussi à la libération des prisonniers et à la levée du blocus maritime et aérien imposé par Israël.
Mais de nombreux points restent en suspens, à commencer par la question du désarmement du Hezbollah, exigé par Israël mais catégoriquement refusé par le parti chiite. Le sort des réfugiés syriens et palestiniens présents au Liban devra aussi être tranché. Sans compter l’épineuse question des frontières et en particulier des fermes de Chebaa, un territoire disputé.
C’est une première étape importante mais le chemin vers une paix durable est encore long
Un diplomate occidental
Des défis immenses pour le Liban
Au-delà de l’urgence humanitaire, avec des centaines de milliers de déplacés à prendre en charge, le Liban va devoir s’atteler à la reconstruction du pays, à la relance de son économie et à la refonte de son système politique gangréné par la corruption et le clientélisme. Des chantiers titanesques qui nécessiteront une aide internationale massive.
La communauté internationale est prête à aider le Liban mais des réformes profondes seront nécessaires en contrepartie, a prévenu le secrétaire d’État américain lors de sa visite à Beyrouth la semaine dernière. Parmi les mesures attendues : la formation d’un gouvernement d’union nationale, l’organisation d’élections anticipées et la mise en place d’un programme avec le FMI.
Autant de défis immenses pour ce petit pays du Levant, dont la stabilité et la prospérité sont essentielles pour l’équilibre de toute la région. La trêve entre Israël et le Hezbollah est un premier pas encourageant. Mais le plus dur reste à faire pour bâtir une paix durable dans cet Orient compliqué, comme l’a résumé un analyste régional. Les prochains mois seront décisifs.
Mais de nombreux points restent en suspens, à commencer par la question du désarmement du Hezbollah, exigé par Israël mais catégoriquement refusé par le parti chiite. Le sort des réfugiés syriens et palestiniens présents au Liban devra aussi être tranché. Sans compter l’épineuse question des frontières et en particulier des fermes de Chebaa, un territoire disputé.
C’est une première étape importante mais le chemin vers une paix durable est encore long
Un diplomate occidental
Des défis immenses pour le Liban
Au-delà de l’urgence humanitaire, avec des centaines de milliers de déplacés à prendre en charge, le Liban va devoir s’atteler à la reconstruction du pays, à la relance de son économie et à la refonte de son système politique gangréné par la corruption et le clientélisme. Des chantiers titanesques qui nécessiteront une aide internationale massive.
La communauté internationale est prête à aider le Liban mais des réformes profondes seront nécessaires en contrepartie, a prévenu le secrétaire d’État américain lors de sa visite à Beyrouth la semaine dernière. Parmi les mesures attendues : la formation d’un gouvernement d’union nationale, l’organisation d’élections anticipées et la mise en place d’un programme avec le FMI.
Autant de défis immenses pour ce petit pays du Levant, dont la stabilité et la prospérité sont essentielles pour l’équilibre de toute la région. La trêve entre Israël et le Hezbollah est un premier pas encourageant. Mais le plus dur reste à faire pour bâtir une paix durable dans cet Orient compliqué, comme l’a résumé un analyste régional. Les prochains mois seront décisifs.