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Cessez-le-feu au Liban : Israël sous pression internationale

Alors que les combats font rage depuis deux mois entre Israël et le Hezbollah au Liban, la pression internationale s'accentue sur l'État hébreu pour qu'il accepte un cessez-le-feu. Mais les divisions au sein du gouvernement israélien compliquent les négociations, tandis que...

Alors que les affrontements meurtriers entre Israël et le Hezbollah dévastent le Liban depuis deux mois, la communauté internationale accentue la pression sur le gouvernement israélien pour qu’il accepte un cessez-le-feu. Mais les divisions au sein du cabinet de sécurité de Benyamin Netanyahou rendent les négociations ardues, tandis que la situation humanitaire ne cesse de se détériorer sur le terrain.

Une trêve qui se fait attendre

Malgré les appels répétés de l’ONU, de l’UE et des États-Unis, le cessez-le-feu tarde à se concrétiser. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a martelé qu’Israël n’avait « pas d’excuse » pour refuser l’accord négocié par Washington et Paris, soulignant l’urgence de « penser à la paix ». Mais certains ministres israéliens réclament la poursuite des bombardements.

Des civils pris entre deux feux

Sur le terrain, les frappes de l’aviation israélienne continuent de faire des ravages parmi la population. D’après une source proche du dossier, une femme libanaise a perdu toute sa famille dans un bombardement visant un cadre du Hezbollah. « Aucun endroit n’est sûr, ni les hôpitaux, ni les maisons », témoigne un habitant de la bande de Gaza, où la crise humanitaire atteint des proportions inédites.

On ne peut pas être horrifié par la barbarie et se comporter en barbare soi-même.

Emmanuel Macron, Président français

La justice internationale s’en mêle

Pour compliquer la donne, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Bien qu’Israël ne reconnaisse pas la juridiction de la CPI, ce mandat fragilise la position du Premier ministre, qui risque d’être arrêté s’il se rend dans un pays signataire comme la France ou l’Italie.

Un lourd bilan économique

Au-delà des pertes humaines, ce conflit aggrave l’effondrement économique du Liban. Les dégâts matériels sont considérables, le commerce est en berne et le tourisme à l’arrêt. Selon les experts, le coût de cette guerre dépasse déjà largement celui du précédent affrontement de 2006. La reconstruction du pays s’annonce titanesque.

  • Plus de 1200 morts côté israélien
  • Des dizaines de milliers de déplacés au Liban
  • Des infrastructures vitales détruites

Face à l’ampleur de la catastrophe, la communauté internationale se mobilise pour obtenir un cessez-le-feu durable et éviter une nouvelle escalade meurtrière. Mais il faudra de longues années au Liban pour panser ses plaies et se relever de ce énième conflit.

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