Après plus d’une année de conflit meurtrier, un fragile espoir de paix émerge à Gaza. Des discussions entre Israël et le Hamas ont récemment repris, avec pour objectif ambitieux de parvenir à un accord de cessez-le-feu et une libération des otages détenus dans l’enclave palestinienne. La pression monte alors que se profile l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, connu pour son soutien indéfectible à l’État hébreu. Malgré la persistance de points de friction, la possibilité d’un accord historique se dessine. Plongée dans les coulisses de négociations complexes où chaque détail compte.
Un contexte propice à un accord
Selon plusieurs sources diplomatiques, les récentes menaces proférées par le président-élu américain auraient eu un effet déclencheur. Donald Trump a en effet prévenu qu’il attendait la libération de tous les otages détenus à Gaza avant sa prise de fonction le 20 janvier prochain. Face à cet ultimatum, le Hamas se montrerait plus flexible, les négociations étant désormais menées par des responsables de la diaspora jugés plus pragmatiques que les dirigeants locaux.
Le mouvement islamiste sort affaibli de plus d’un an de guerre, marqué par la mort de plusieurs de ses chefs. Il a également perdu le soutien du Hezbollah libanais, qui lui permettait de maintenir un front au nord d’Israël, depuis la trêve conclue fin novembre. Une situation qui pousserait le Hamas à rechercher un accord rapidement.
Un accord en trois phases
Lors de l’attaque du 7 octobre 2023, le Hamas a capturé 251 otages israéliens. 96 sont toujours détenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée. Les contours d’un possible accord se dessinent, avec un processus en trois étapes :
- Phase 1 (6 semaines) : libération de civils et soldates israéliennes contre des centaines de prisonniers palestiniens. Retrait partiel des forces israéliennes des zones stratégiques. Retour progressif des déplacés.
- Phase 2 : libération des soldats israéliens contre des prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines. Poursuite du retrait militaire israélien.
- Phase 3 : fin officielle de la guerre et lancement de la reconstruction. Réouverture des points de passage, en particulier Rafah à la frontière égyptienne, sous contrôle de l’Autorité palestinienne.
Des points de friction persistants
Malgré l’optimisme affiché, de nombreux obstacles restent à surmonter. Israël n’a pas confirmé les éléments de l’accord évoqués par le Hamas. La question de la pérennité du cessez-le-feu reste épineuse, tout comme le calendrier et l’ampleur du retrait des troupes israéliennes, en particulier du stratégique corridor de Philadelphie à la frontière avec l’Égypte.
La position du Hamas semble aussi en contradiction avec certaines lignes rouges d’Israël, comme son refus de démilitariser totalement la bande de Gaza. L’avenir de l’enclave, dévastée par la guerre, et les modalités de sa reconstruction font débat, y compris au sein du leadership palestinien.
L’Egypte, le Qatar, la Turquie, les Nations unies et les États-Unis seront les garants de l’application de l’accord.
Un cadre du Hamas
Mais aucun de ces acteurs n’a pour l’heure confirmé un tel rôle de supervision. La route vers la paix à Gaza reste semée d’embûches. Chaque point de l’accord devra être négocié âprement, le diable se nichant dans les détails. L’enjeu est de taille : mettre fin à un conflit dévastateur et offrir un avenir à une population meurtrie. Les prochaines semaines s’annoncent décisives.
Un cessez-le-feu durable à Gaza ouvrirait la voie à une relance du processus de paix israélo-palestinien, dans l’impasse depuis des années. Mais il faudra pour cela surmonter la méfiance et les rancœurs accumulées. Un défi immense que la communauté internationale se doit de relever, pour offrir aux peuples de la région un avenir enfin tourné vers l’espoir. L’histoire retiendra si l’année 2024 marque un tournant ou une énième désillusion dans ce conflit qui n’a que trop duré.
Malgré l’optimisme affiché, de nombreux obstacles restent à surmonter. Israël n’a pas confirmé les éléments de l’accord évoqués par le Hamas. La question de la pérennité du cessez-le-feu reste épineuse, tout comme le calendrier et l’ampleur du retrait des troupes israéliennes, en particulier du stratégique corridor de Philadelphie à la frontière avec l’Égypte.
La position du Hamas semble aussi en contradiction avec certaines lignes rouges d’Israël, comme son refus de démilitariser totalement la bande de Gaza. L’avenir de l’enclave, dévastée par la guerre, et les modalités de sa reconstruction font débat, y compris au sein du leadership palestinien.
L’Egypte, le Qatar, la Turquie, les Nations unies et les États-Unis seront les garants de l’application de l’accord.
Un cadre du Hamas
Mais aucun de ces acteurs n’a pour l’heure confirmé un tel rôle de supervision. La route vers la paix à Gaza reste semée d’embûches. Chaque point de l’accord devra être négocié âprement, le diable se nichant dans les détails. L’enjeu est de taille : mettre fin à un conflit dévastateur et offrir un avenir à une population meurtrie. Les prochaines semaines s’annoncent décisives.
Un cessez-le-feu durable à Gaza ouvrirait la voie à une relance du processus de paix israélo-palestinien, dans l’impasse depuis des années. Mais il faudra pour cela surmonter la méfiance et les rancœurs accumulées. Un défi immense que la communauté internationale se doit de relever, pour offrir aux peuples de la région un avenir enfin tourné vers l’espoir. L’histoire retiendra si l’année 2024 marque un tournant ou une énième désillusion dans ce conflit qui n’a que trop duré.