En ce début d’année 2025, les sorties cinéma ne manquent pas de nous surprendre, pour le meilleur… et pour le pire! Entre les films à courir voir et ceux à éviter à tout prix, pas facile de s’y retrouver. Heureusement, notre sélection éclairée est là pour vous guider à travers ce dédale de longs-métrages. Préparez le pop-corn, on vous embarque pour un tour d’horizon des immanquables et des ratages du moment!
Les Pépites à Ne Pas Manquer
Eephus, le dernier tour de piste – À voir absolument!
Ce drame poignant nous plonge dans la Nouvelle-Angleterre des années 90, où une bande de joueurs de baseball amateurs s’apprête à disputer son ultime match sur un terrain voué à la destruction. Une ode nostalgique et touchante à l’amitié virile, servie par des dialogues ciselés. Un petit bijou indie à ne surtout pas rater!
Sentimental sans être larmoyant, d’une détresse qui ne bombe pas le torse, le premier film de Carson Lund s’inscrit dans la lignée de La Dernière Séance de Bogdanovich, autre métaphore crépusculaire, adieu à un monde enfoui.
L’Amour au présent – Une valse des sentiments
Andrew Garfield et Florence Pugh forment un couple attachant dans cette comédie romantique pop et acidulée. Entre les rêves de Bocuse d’or d’Almut et les aspirations plus terre-à-terre de Tobias, leur histoire d’amour est mise à l’épreuve du temps qui passe. Le réalisateur irlandais John Crowley signe une partition légère et pétillante, une réflexion subtile sur ces instants du quotidien qui façonnent une vie.
Maja, une épopée finlandaise – Un conte givré
Direction la Finlande et ses paysages à couper le souffle pour suivre le destin de Maja, jeune paysanne mariée de force à un modeste pêcheur. Mais derrière le patriarcat se cache un amour sincère, clé de l’émancipation pour Maja. Un mélo dans la veine de La Leçon de piano, une ode féministe sur fond de décors enneigés. Un film doux et envoûtant, à savourer comme un chocolat chaud réconfortant.
Les Ratages à Zapper
Un ours dans le Jura – Coincé dans sa tanière
Las, le pseudo-thriller de Franck Dubosc ne décolle jamais vraiment. Si l’idée d’un ours surgissant sur une route enneigée du Jura pour bouleverser un trafic de billets avait de quoi séduire sur le papier, le résultat s’avère bien décevant. Perdu entre drame et comédie, le film accumule les clichés et les situations vues et revues. À éviter, donc, à moins d’être un inconditionnel de l’humour Dubosc.
Rien à faire, le film hésite constamment entre le drame sérieux et la comédie de situation, sans jamais choisir son camp. Au final, cette balade dans le Jura ressemble à une randonnée mal préparée. Quant à l’ours, il aurait mieux fait de rester dans ses montagnes.
Bof et demi-teinte
D’autres films laissent un sentiment plus mitigé, à l’image de Bird, chronique sociale anglaise sur le quotidien d’ados livrés à eux-mêmes, ou encore Quiet life, drame autrichien sur ces enfants réfugiés qui préfèrent se murer dans le silence face aux affres de l’exil. Des thèmes poignants mais une mise en scène parfois maladroite, qui empêche ces longs-métrages de totalement convaincre.
Vous voilà désormais parés pour faire vos choix lors de votre prochaine virée au cinéma! En attendant, n’hésitez pas à partager vos coups de coeur et vos déceptions cinéma en commentaires. Chez nous, le débat est toujours ouvert!