Ils sont doux, mignons, attachants… et surtout très symboliques ! Depuis plusieurs décennies, les mascottes font partie intégrante de l’identité visuelle des Jeux Olympiques. Mais saviez-vous que nombre d’entre elles s’inspirent d’animaux emblématiques des pays hôtes ? Pandas, tigres, ours… Faisons un tour du monde de ces créatures fascinantes devenues les stars des JO !
Des ours omniprésents sur les podiums
Avec pas moins de 5 apparitions, les plantigrades sont les rois incontestés des mascottes olympiques. Déjà présents à Moscou en 1980 avec l’ourson Micha, ils ont ensuite porté les couleurs des JO d’hiver à trois reprises : Calgary (1988), Salt Lake City (2002) et Sotchi (2014). Plus récemment, Bing Dwen Dwen, panda tout de glace vêtu, a fait fondre les cœurs lors des JO d’hiver de Pékin en 2022.
L’ours est un animal très présent dans l’imaginaire collectif et les légendes de nombreux pays à travers le monde. Animal puissant, endurant et protecteur, il incarne parfaitement les valeurs du sport et de l’olympisme. Pas étonnant donc qu’il soit si souvent mis à l’honneur !
Le tigre, roi des mascottes en Asie
En 2018, les JO d’hiver de Pyeongchang ont été placés sous le signe du tigre blanc. Soohorang, mascotte officielle de l’événement, a été nommée ainsi en référence au tigre, animal gardien traditionnel de la Corée. “Sooho” signifie d’ailleurs protection dans la langue du pays.
Le tigre blanc coréen est un symbole de confiance, de force, et de protection du pays.
Comité d’organisation des JO de Pyeongchang
Comme son cousin l’ours, le tigre est vu comme un animal puissant, combatif, qualités qui font écho à l’esprit olympique. Mais le félin rayé symbolise aussi l’habileté et la vivacité, des atouts précieux pour les athlètes.
Des mascottes surprenantes et uniques
Si certains animaux reviennent régulièrement, d’autres ont eu leur heure de gloire de façon plus insolite et inattendue. Les JO de Sarajevo en 1984 ont ainsi mis à l’honneur Vučko le loup, figure emblématique des fables yougoslaves. Idem en 1984 à Los Angeles avec Sam, aigle à tête blanche inspiré du rapace symbole des États-Unis.
Parfois, les mascottes mélangent même plusieurs animaux pour créer des créatures uniques et fantastiques. Ce fut notamment le cas à Vancouver en 2010 avec Miga, animal mythique mélange d’orque et d’ours Kermode issu des légendes des Premières Nations canadiennes.
L’avenir est aux mascottes hybrides
Cette tendance semble d’ailleurs se confirmer puisque les prochains JO d’hiver de Milan-Cortina en 2026 auront pour ambassadrices Tina et Milo, des mascottes-hermines. La première représentera les JO d’hiver et la seconde les Jeux paralympiques.
- Tina, l’hermine olympique, portera le message “Rêvez en grand !”
- Milo, hermine paralympique unijambiste, incarnera le dépassement de soi avec le slogan “Les obstacles sont des tremplins !”
Au fil des olympiades, les animaux n’ont donc pas fini de nous surprendre et de nous émerveiller. Symboles forts, porteurs de valeurs universelles, ils sont les parfaits ambassadeurs de l’esprit des Jeux. Alors, hâte de découvrir quelles nouvelles espèces seront mises à l’honneur pour Paris 2024 et les prochaines éditions !