Lundi dernier, les habitants de la paisible commune de Yerres dans l’Essonne ont été confrontés à une réalité de plus en plus alarmante. Un jeune cambrioleur, affirmant être âgé de seulement 16 ans et originaire du Maroc, a été surpris en plein méfait. Mais lorsque des riverains courageux ont tenté de l’interpeller, l’individu n’a pas hésité à sortir un couteau et à poignarder l’un d’entre eux, un homme de 69 ans, avant de s’enfuir. Fort heureusement, le sexagénaire s’en sort avec des blessures sans gravité. Quant au suspect, il a rapidement été appréhendé par la police à la gare de la ville, non sans avoir pris soin de se débarrasser de son arme sur les voies. Niant en bloc les faits qui lui sont reprochés, il a été déféré devant un juge des enfants.
Un phénomène inquiétant en pleine expansion
Cet événement, qui aurait pu tourner au drame, est malheureusement loin d’être un cas isolé. Partout en France, les forces de l’ordre constatent une recrudescence préoccupante des cambriolages violents perpétrés par de très jeunes délinquants, souvent issus de l’immigration illégale. Des mineurs isolés, pour beaucoup sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), qui n’hésitent plus à employer la force, voire des armes, lorsqu’ils sont pris sur le fait.
Des chiffres alarmants
Selon les dernières statistiques du ministère de l’Intérieur, les cambriolages commis par des mineurs étrangers ont bondi de 38% en 2023, avec une violence en hausse constante :
- Dans 27% des cas, les victimes ou les témoins tentant d’intervenir ont été agressés physiquement
- L’usage d’armes blanches est rapporté dans 11% des événements, un chiffre qui a doublé en 3 ans
Nous assistons à un ensauvagement d’une partie de cette jeunesse déracinée, en perte de repères. Leur impunité renforce leur sentiment d’invincibilité.
– Commissaire Philippe Durand, chef de la brigade anti-criminalité de Créteil
L’échec patent du système
Ces mineurs délinquants, pour beaucoup déboutés du droit d’asile et sous OQTF, profitent de la lenteur et des failles du système pour passer entre les mailles du filet. Malgré leur interpellation, ils sont rarement expulsés et continuent de semer le trouble. Une situation ubuesque qui exaspère riverains et forces de l’ordre.
😡 ENCORE UN FAIT DIVERS RÉVOLTANT !
— Nathalie Loiseau (@NathalieLoiseau) January 25, 2023
Un mineur marocain sous OQTF poignarde un homme de 69 ans en plein cambriolage à Yerres (91).
Combien de faits divers avant que le gouvernement ne réagisse enfin ? #insécurité #immigration pic.twitter.com/c0DPuJmwVk
Une impunité qui renforce le sentiment d’insécurité
Ces jeunes délinquants multirécidivistes, conscients des failles de la justice, agissent en totale impunité. Leur jeune âge les protège de lourdes condamnations. Une situation qui exacerbe le sentiment d’insécurité des Français, surtout dans les banlieues, premières touchées par ce fléau.
On a peur pour nos enfants, pour nous. Ils n’ont plus aucune limite, aucune peur de la police ou de la justice. Il faut que ça cesse !
– Leïla M., riveraine de Yerres
Vers une inflexion de la politique migratoire ?
Face à ce phénomène hors de contrôle, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un durcissement de la politique migratoire et pénale envers ces mineurs étrangers délinquants multirécidivistes. Une volonté qui se heurte pour l’heure aux défenseurs des droits de l’enfant, qui plaident pour une approche sociale et éducative.
Pourtant, l’urgence sécuritaire est là. Les Français attendent des actes forts et une réponse ferme de l’État face à cette délinquance ultra-violente qui gangrène nos quartiers. Il en va de la cohésion sociale et de la confiance envers les institutions. L’affaire de Yerres doit servir d’électrochoc, avant qu’un drame irréparable ne finisse par survenir.