À l’heure où la planète croule sous les déchets plastiques, un espoir se dessine à Busan en Corée du Sud. Plus de 170 pays y négocient en ce moment un traité international contraignant pour réduire la pollution plastique. Un défi de taille, mais crucial pour l’avenir de notre environnement. Et la France entend bien peser de tout son poids dans ces discussions.
Olga Givernet en première ligne à Busan
Signe de l’importance de ces négociations pour le gouvernement français, c’est Olga Givernet, ministre déléguée à l’Énergie, qui fait le déplacement. Objectif affiché : soutenir la phase finale des pourparlers, qui pourraient se prolonger tard dans la nuit de dimanche. « La France n’est pas seule dans cet objectif », souligne-t-on au ministère de la Transition écologique.
Un système pour responsabiliser les États
Au cœur des discussions : la mise en place d’un système contraignant où les États devront rendre des comptes sur leurs actions contre la pollution plastique. Cela passera par l’établissement d’une liste de produits dangereux pour la santé, mais aussi et surtout par un accord sur la baisse de la production de plastique vierge. Un enjeu majeur, alors que notre consommation de plastique ne cesse d’augmenter.
Des alliés, mais aussi des réticences
La France peut compter sur le soutien des pays africains et des petites îles, particulièrement touchés par cette pollution. Les pays du G7 avaient aussi signé un appel commun en ce sens, tout comme la Chine dans une déclaration conjointe avec Emmanuel Macron. Mais malgré cette volonté affichée, des blocages sont à craindre dans ces ultimes négociations.
« On est dans un contexte multilatéral difficile sur les questions environnementales, avec une tentation de fatalisme », admet-on au cabinet de la ministre.
Pour surmonter ces obstacles, la France mise sur la créativité des diplomates pour construire une large coalition. Et met en garde les éventuels États réfractaires : bloquer le processus aura « un coût politique » face à l’opinion publique internationale.
Les ONG sur le qui-vive
De leur côté, les ONG environnementales suivent les discussions de près. Tout en saluant l’ambition affichée, elles pointent du doigt les failles potentielles du futur traité. Greenpeace réclame notamment des « objectifs chiffrés » de réduction, quand Zero Waste dénonce le flou entourant la définition même des plastiques visés.
Au-delà de son contenu, c’est l’application concrète du traité qui inquiète. « Tout l’enjeu sera de s’assurer que les beaux principes se traduisent en actes dans chaque pays signataire », souligne une responsable de WWF. Un défi de taille, au vu des intérêts économiques en jeu et de la dépendance de nos sociétés au plastique.
Une première étape cruciale
Malgré ces écueils, l’adoption d’un tel traité marquerait une avancée majeure dans la lutte contre la pollution, à l’instar de l’accord de Paris sur le climat. Face à l’urgence, chacun s’accorde à dire qu’il faut agir vite et fort. Réponse dans les prochains jours, depuis la ville portuaire sud-coréenne devenue pour quelques jours la capitale mondiale de l’environnement.
Au cœur des discussions : la mise en place d’un système contraignant où les États devront rendre des comptes sur leurs actions contre la pollution plastique. Cela passera par l’établissement d’une liste de produits dangereux pour la santé, mais aussi et surtout par un accord sur la baisse de la production de plastique vierge. Un enjeu majeur, alors que notre consommation de plastique ne cesse d’augmenter.
Des alliés, mais aussi des réticences
La France peut compter sur le soutien des pays africains et des petites îles, particulièrement touchés par cette pollution. Les pays du G7 avaient aussi signé un appel commun en ce sens, tout comme la Chine dans une déclaration conjointe avec Emmanuel Macron. Mais malgré cette volonté affichée, des blocages sont à craindre dans ces ultimes négociations.
« On est dans un contexte multilatéral difficile sur les questions environnementales, avec une tentation de fatalisme », admet-on au cabinet de la ministre.
Pour surmonter ces obstacles, la France mise sur la créativité des diplomates pour construire une large coalition. Et met en garde les éventuels États réfractaires : bloquer le processus aura « un coût politique » face à l’opinion publique internationale.
Les ONG sur le qui-vive
De leur côté, les ONG environnementales suivent les discussions de près. Tout en saluant l’ambition affichée, elles pointent du doigt les failles potentielles du futur traité. Greenpeace réclame notamment des « objectifs chiffrés » de réduction, quand Zero Waste dénonce le flou entourant la définition même des plastiques visés.
Au-delà de son contenu, c’est l’application concrète du traité qui inquiète. « Tout l’enjeu sera de s’assurer que les beaux principes se traduisent en actes dans chaque pays signataire », souligne une responsable de WWF. Un défi de taille, au vu des intérêts économiques en jeu et de la dépendance de nos sociétés au plastique.
Une première étape cruciale
Malgré ces écueils, l’adoption d’un tel traité marquerait une avancée majeure dans la lutte contre la pollution, à l’instar de l’accord de Paris sur le climat. Face à l’urgence, chacun s’accorde à dire qu’il faut agir vite et fort. Réponse dans les prochains jours, depuis la ville portuaire sud-coréenne devenue pour quelques jours la capitale mondiale de l’environnement.