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Burkina Faso : Enquête Exigée sur le Massacre de Civils

Des vidéos atroces révèlent un massacre de civils au Burkina Faso. Qui est responsable ? La junte reste muette, mais les ONG exigent des réponses…

Imaginez-vous marcher dans un village paisible, quand soudain, des images insoutenables envahissent votre esprit : des dizaines de corps sans vie, ligotés, abandonnés sous un soleil brûlant. C’est la réalité brutale qui a secoué le Burkina Faso début mars 2025. Dans la région de Solenzo, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont révélé une tragédie d’une ampleur glaçante, impliquant femmes, enfants et vieillards. Que s’est-il réellement passé ? Et pourquoi les autorités semblent-elles minimiser ce drame ?

Un Appel Pressant à la Justice

Face à ces atrocités, une organisation internationale de défense des droits humains a tiré la sonnette d’alarme. Elle exige des enquêtes impartiales pour identifier et punir les coupables. Selon des témoignages locaux, ces actes auraient été perpétrés par des forces proches du pouvoir, une accusation grave qui met en lumière une crise bien plus profonde dans ce pays sahélien.

Des Images Qui Parlent d’Elles-Mêmes

Les vidéos qui ont émergé sont difficilement soutenables. Elles montrent des corps empilés, certains encore attachés, dans une mise en scène qui évoque une exécution sommaire. D’après une source proche des événements, le bilan pourrait dépasser les **58 victimes** comptabilisées initialement, un chiffre déjà terrifiant. Mais au-delà des nombres, ce sont des vies brisées, des familles décimées, souvent issues d’une communauté spécifique.

« Ces vidéos macabres soulignent un manque criant de responsabilité. »

– Une chercheuse spécialiste de la région

Une Communauté Sous le Feu des Représailles

Les victimes, majoritairement des Peuls, semblent avoir été ciblées en raison de leur appartenance ethnique. Cette communauté pastorale est depuis longtemps stigmatisée dans la région, souvent accusée – à tort ou à raison – de collusion avec des groupes armés. D’après une source locale, des familles entières ont été anéanties entre le 10 et le 11 mars, dans ce qui ressemble à une opération punitive.

  • Des femmes et des enfants parmi les victimes.
  • Des corps ligotés, signe d’une exécution méthodique.
  • Une communauté déjà marginalisée, désormais massacrée.

Forces de Sécurité ou Milices Hors Contrôle ?

Les regards se tournent vers les forces de sécurité, notamment un bataillon spécial créé par le chef de la junte au pouvoir depuis 2022. Ces unités, épaulées par des milices civiles appelées **Volontaires pour la défense de la patrie**, sont censées combattre les groupes jihadistes qui ravagent le pays. Mais les accusations d’exactions contre les civils s’accumulent, jetant une ombre sur leur mission officielle.

Une source anonyme rapporte que ces groupes agissent souvent en toute impunité, profitant du chaos pour régler des comptes ou semer la peur. Pourtant, le gouvernement rejette ces allégations, les qualifiant de « manipulation » visant à discréditer les efforts antiterroristes.

La Réponse des Autorités : Déni ou Diversion ?

Le chef du gouvernement a réagi en balayant les accusations d’un revers de main. Selon lui, ces images ne seraient qu’une tentative de déstabilisation, alors que l’armée mène des opérations d’envergure contre les terroristes. Il a même annoncé le renforcement des forces avec des milliers de nouveaux recrutements, comme pour détourner l’attention de la polémique.

« Le rouleau compresseur de l’armée est en marche. »

– Un haut responsable du gouvernement

Un Contexte de Violence Endémique

Le Burkina Faso est englué dans une spirale de violence depuis 2015, exacerbée par l’arrivée au pouvoir d’une junte militaire en 2022. Promettant de restaurer la sécurité, elle n’a fait qu’amplifier un climat de peur et de répression. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de **26 000 morts** en une décennie, dont la moitié depuis le coup d’État.

PériodeNombre de Morts
2015-202213 000
2022-202513 000+

La Société Civile Brise le Silence

Dans un pays où la parole critique est étouffée, un mouvement citoyen a osé s’exprimer. Il dénonce des « expéditions punitives » injustifiables et estime que **500 civils** auraient été tués par les forces de sécurité depuis 2023. Une prise de position rare, qui reflète l’exaspération d’une population prise entre deux feux.

Que Faire Face à l’Impunité ?

La communauté internationale, via des ONG, presse la junte d’agir. Mais dans un climat où la lutte antiterroriste sert de prétexte à tout, les chances d’une enquête transparente semblent minces. Les victimes, elles, attendent justice, tandis que les bourreaux présumés continuent d’opérer sous le couvert de l’uniforme.

Le saviez-vous ? Les Peuls, souvent accusés sans preuve, fuient en masse vers les pays voisins, cherchant refuge loin de la violence.

Ce massacre n’est pas un cas isolé. Chaque attaque jihadiste semble déclencher des représailles disproportionnées contre des civils, plongeant le Burkina dans un cycle infernal. La question demeure : jusqu’où ira cette escalade avant qu’une solution durable ne soit trouvée ?

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