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Budget 2025 : Pas d’Exonération Fiscale Pour Les Médaillés Olympiques

L'Assemblée nationale a rejeté un amendement visant à exonérer d'impôts les primes des médaillés olympiques français. Une mesure qui divise, la droite et le gouvernement y étant favorables. Mais les députés en ont décidé autrement, au grand dam du ministre du Budget...

C’était un sujet qui faisait débat depuis les derniers Jeux Olympiques : faut-il défiscaliser les primes perçues par les médaillés français ? L’Assemblée nationale vient de trancher, en rejetant un amendement qui visait à exonérer d’impôts ces gains. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, loin de là.

Un amendement porté par la droite, soutenu par le gouvernement

Tout est parti d’une proposition de loi déposée par le député Corentin Le Fur, issu des rangs de la droite. Son objectif : faire en sorte que les sportifs français montant sur le podium aux JO ne paient pas d’impôts sur les primes versées par l’État en récompense de leurs performances. Des primes qui s’élèvent, pour rappel, à 80.000€ pour une médaille d’or, 40.000€ pour l’argent et 20.000€ pour le bronze selon le barème fixé par le ministère des Sports.

Un amendement qui avait reçu le soutien appuyé du gouvernement, par la voix du ministre du Budget Laurent Saint-Martin. Ce dernier y voyait un moyen de soutenir et d’encourager les champions français, estimant que l’État pouvait se passer des “quatre à cinq millions d’euros” que rapporte actuellement l’imposition de ces primes sur les 18 millions versés aux médaillés.

Le débat relancé après les JO de Paris

La question avait déjà agité le landerneau politique durant les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le double champion olympique de judo David Douillet s’était notamment indigné de cette imposition qu’il qualifiait de “scandale”, poussant l’ancien ministre de l’Économie Bruno Le Maire à se positionner en faveur d’une défiscalisation.

Mais tous les athlètes ne partagent pas cet avis. Certains, à l’image du perchiste Renaud Lavillenie, considèrent qu’ils doivent contribuer comme tous les citoyens. “On a la chance d’avoir un super système en France qui nous permet d’obtenir des aides, donc il est normal qu’on paie des impôts” avait-il déclaré en 2016 après ses médailles à Rio.

L’Assemblée nationale dit “non” à la défiscalisation

C’est donc dans ce contexte que les députés étaient amenés à se prononcer sur cet épineux sujet ce mercredi 23 octobre, à l’occasion des débats sur le projet de loi de finances pour 2025. Et à la surprise générale, l’amendement a été rejeté lors d’un vote à main levée.

Une décision loin de faire l’unanimité sur les bancs de l’hémicycle. “Je suis surpris, vous n’aimez pas nos champions”, a réagi avec dépit Laurent Saint-Martin en direction des élus du Rassemblement national qui ont voté contre la mesure. Un groupe qui s’est justifié par la voix de son président Marine Le Pen, jugeant que “les sportifs doivent être traités comme tous les Français”.

Des avis partagés chez les principaux intéressés

Du côté des athlètes aussi, les avis sont partagés sur la question. Si certaines figures comme le judoka Teddy Riner militent depuis longtemps pour une exonération totale, d’autres à l’image du biathlète Martin Fourcade estiment qu’il est normal de “rendre un peu à son pays ce qu’il nous a donné”.

Je suis pour une imposition, peut-être pas à 100% mais il faut participer à l’effort national. Nos primes sont déjà élevées.

– Déclaration de Martin Fourcade en 2018

Reste désormais à savoir si ce rejet en première lecture signe la fin des débats ou si la question reviendra sur la table dans les prochaines semaines. Une chose est sûre, le sujet est loin de faire consensus et continuera sans doute d’animer les discussions, dans le monde politique comme sportif.

En attendant, les médaillés des prochains Jeux devront se préparer à passer à la caisse du fisc au retour de leurs exploits. Un coup dur pour leur porte-monnaie, mais peut-être aussi une façon de rappeler que derrière chaque champion se cache avant tout un citoyen. Avec les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs.

Mais tous les athlètes ne partagent pas cet avis. Certains, à l’image du perchiste Renaud Lavillenie, considèrent qu’ils doivent contribuer comme tous les citoyens. “On a la chance d’avoir un super système en France qui nous permet d’obtenir des aides, donc il est normal qu’on paie des impôts” avait-il déclaré en 2016 après ses médailles à Rio.

L’Assemblée nationale dit “non” à la défiscalisation

C’est donc dans ce contexte que les députés étaient amenés à se prononcer sur cet épineux sujet ce mercredi 23 octobre, à l’occasion des débats sur le projet de loi de finances pour 2025. Et à la surprise générale, l’amendement a été rejeté lors d’un vote à main levée.

Une décision loin de faire l’unanimité sur les bancs de l’hémicycle. “Je suis surpris, vous n’aimez pas nos champions”, a réagi avec dépit Laurent Saint-Martin en direction des élus du Rassemblement national qui ont voté contre la mesure. Un groupe qui s’est justifié par la voix de son président Marine Le Pen, jugeant que “les sportifs doivent être traités comme tous les Français”.

Des avis partagés chez les principaux intéressés

Du côté des athlètes aussi, les avis sont partagés sur la question. Si certaines figures comme le judoka Teddy Riner militent depuis longtemps pour une exonération totale, d’autres à l’image du biathlète Martin Fourcade estiment qu’il est normal de “rendre un peu à son pays ce qu’il nous a donné”.

Je suis pour une imposition, peut-être pas à 100% mais il faut participer à l’effort national. Nos primes sont déjà élevées.

– Déclaration de Martin Fourcade en 2018

Reste désormais à savoir si ce rejet en première lecture signe la fin des débats ou si la question reviendra sur la table dans les prochaines semaines. Une chose est sûre, le sujet est loin de faire consensus et continuera sans doute d’animer les discussions, dans le monde politique comme sportif.

En attendant, les médaillés des prochains Jeux devront se préparer à passer à la caisse du fisc au retour de leurs exploits. Un coup dur pour leur porte-monnaie, mais peut-être aussi une façon de rappeler que derrière chaque champion se cache avant tout un citoyen. Avec les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs.

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