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Bruno Retailleau accusé de tricherie lors d’Intervilles en 1997

Scandale ! Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est accusé d'avoir triché à Intervilles en 1997 pour faire gagner son équipe du Puy du Fou. Retour sur cette affaire qui embarrasse le gouvernement et jette une ombre sur son passé...

Un fantôme du passé vient hanter le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Selon les révélations fracassantes de Libération, le nouveau locataire de la Place Beauvau aurait triché lors de sa participation à l’émission Intervilles en 1997, lorsqu’il défendait les couleurs du Puy du Fou. Une affaire qui éclabousse aujourd’hui le gouvernement.

Retour sur l’édition 1997 d’Intervilles

Le 2 juillet 1997, Bruno Retailleau, alors jeune élu local proche de Philippe de Villiers, intègre l’équipe du Puy du Fou pour affronter la ville de Cholet dans le célèbre jeu télévisé Intervilles. Il est sélectionné pour représenter son camp lors de l’épreuve de culture générale.

C’est là que l’affaire prend une tournure scandaleuse. D’après Libération, qui a recueilli plusieurs témoignages, Bruno Retailleau aurait bénéficié de questions arrangées et des réponses soufflées par la production. Le but : assurer la victoire du Puy du Fou, le parc à thème alors dirigé par Philippe de Villiers. Une triche en bonne et due forme !

Les coulisses d’un scandale

Selon un ancien technicien présent ce jour-là, une personne de la production se tenait derrière les caméras avec des pancartes sur lesquelles figuraient les bonnes réponses. “Bruno Retailleau n’avait qu’à lire discrètement les panneaux pour rafler tous les points !”, raconte-t-il sous couvert d’anonymat.

Un autre témoin affirme que les questions posées au ministre étaient beaucoup plus simples que celles de ses adversaires. “Tout était fait pour que le Puy du Fou gagne, c’était écrit d’avance. Un véritable complot orchestré par Philippe de Villiers”, assure-t-il.

“On savait que c’était truqué, mais on n’a rien dit, on avait peur de perdre notre boulot. Retailleau était le chouchou du patron.”

– Un ex-salarié du Puy du Fou

Le gouvernement embarrassé

Interrogé par Libération, l’entourage de Bruno Retailleau dément formellement ces accusations, évoquant une “misérable tentative de déstabilisation”. Mais le mal est fait. Cette affaire provoque l’embarras au sein du gouvernement, dont la probité est une nouvelle fois questionnée.

Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. “J’appelle Bruno Retailleau à s’expliquer sur cette triste affaire”, a déclaré un responsable de la NUPES. “S’il s’avère qu’il a effectivement triché, il doit en tirer les conséquences et démissionner immédiatement de son poste de ministre de l’Intérieur !”.

Et maintenant ?

Bruno Retailleau parviendra-t-il à éteindre l’incendie ? Rien n’est moins sûr. D’autant que d’autres révélations pourraient prochainement émerger. Selon nos informations, des documents accablants existeraient, prouvant la machination à l’œuvre dans les coulisses d’Intervilles.

Une chose est sûre, cette affaire ébranle sérieusement la crédibilité de Bruno Retailleau, et plus largement celle du gouvernement. A l’heure où la confiance dans la classe politique est au plus bas, ce “Intervillegate” tombe au plus mal. Les prochains jours s’annoncent agités pour le pouvoir en place.

  • Intervilles 1997 : le Puy du Fou vainqueur dans la controverse
  • Un ex-salarié raconte les coulisses de l’émission truquée
  • D’autres révélations à venir sur le “chouchou” de Villiers ?
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