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Brigitte Bardot Appelle à la Libération de l’Activiste Paul Watson

La célèbre actrice et fervente défenseure des animaux Brigitte Bardot appelle à la mobilisation pour soutenir l'activiste écologiste Paul Watson, détenu au Groenland. Elle exhorte le président Macron à lui accorder l'asile politique pour empêcher son extradition vers le Japon. Un rassemblement est prévu mercredi à Paris pour demander sa libération...

La célèbre actrice française Brigitte Bardot, connue pour son engagement de longue date en faveur de la cause animale, se mobilise pour soutenir Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd et fervent défenseur des océans. Dans une lettre ouverte publiée mardi sur Twitter, l’icône du cinéma exhorte le président Emmanuel Macron à accorder l’asile politique à l’activiste écologiste, actuellement détenu au Groenland.

Un appel vibrant à la mobilisation citoyenne

Âgée de 90 ans mais toujours aussi engagée, Brigitte Bardot n’a pas hésité à monter au créneau pour défendre celui qu’elle considère comme un “héros des temps modernes”. Dans son message, elle invite tous les soutiens de Paul Watson à se rassembler mercredi 23 octobre à midi, place de l’Hôtel de Ville à Paris, pour demander sa libération.

L’actrice a également interpellé directement le chef de l’État, lui demandant de faire preuve “d’un peu de COURAGE” en accordant la protection de la France à l’activiste canadien. Paul Watson avait lui-même formulé une demande d’asile politique la semaine dernière dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, afin d’échapper à une extradition vers le Japon où il est accusé d’avoir endommagé un baleinier nippon lors d’une campagne de Sea Shepherd en 2010.

Le combat d’une vie pour les océans

Fondateur en 1977 de la célèbre ONG Sea Shepherd, Paul Watson n’a eu de cesse de s’engager corps et âme pour la défense des écosystèmes marins et la lutte contre la chasse baleinière. Ses actions coups de poing, souvent à la limite de la légalité, lui ont valu de nombreux démêlés avec la justice mais aussi une renommée mondiale.

Aujourd’hui âgé de 73 ans, le militant écologiste installé en France estime être “persécuté” par le Japon pour des raisons “politiques et non judiciaires”. Sa demande d’asile vise à éviter une extradition qui signerait la fin de son combat. Maintenu en détention jusqu’à ce mercredi dans l’attente d’une décision de Copenhague, Paul Watson espère que la mobilisation citoyenne fera pencher la balance en sa faveur.

Un soutien qui dépasse les frontières

Au-delà de Brigitte Bardot, de nombreuses autres personnalités ont déjà exprimé leur soutien à la demande d’asile de Paul Watson. Le premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a estimé que la France avait “l’honneur” et le devoir d’accorder sa protection au militant.

Oui, la France doit donner l’asile politique à Paul Watson dont le seul crime est de se mobiliser pour défendre le vivant.

Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise

Des élus de gauche comme de droite, des artistes et de simples citoyens ont appelé le gouvernement français à entendre la supplique de l’activiste. Plusieurs pétitions en ligne ont recueilli des dizaines de milliers de signatures pour demander sa libération.

Sous pression, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a indiqué jeudi que la demande d’asile de Paul Watson n’était “pas tranchée à l’heure actuelle”. Il revient désormais au ministère français de la Justice et à son homologue danois de décider du sort de celui qui est devenu, au fil des années, l’une des figures les plus emblématiques mais aussi les plus controversées de la lutte écologiste mondiale.

Un symbole de la lutte pour le vivant

Pour ses partisans, Paul Watson incarne le combat acharné et désintéressé d’un homme prêt à tout pour sauver ce qui peut encore l’être. Quitte à bousculer la légalité et à se mettre en danger, comme lorsqu’il n’hésite pas à placer ses navires entre les baleiniers et leur proie.

Mais le septuagénaire est loin de faire l’unanimité. Ses détracteurs dénoncent les méthodes musclées voire violentes des militants de Sea Shepherd et l’accusent de se prendre pour un “justicier des mers” au-dessus des lois. Au Japon, pays qui défend ardemment la chasse à la baleine au nom de sa culture, Paul Watson a le statut d’ennemi public numéro un.

Quel que soit le jugement que l’on porte sur ses actions, force est de constater que le Canadien est devenu, au fil des décennies, un symbole mondial de l’engagement écologiste et de la lutte pour le vivant. Alors que la biodiversité marine n’a jamais été aussi menacée, son arrestation sonne comme un coup de semonce pour tous ceux qui se battent pour la préserver.

La décision que prendront la France et le Danemark sur son sort dépasse le simple cas individuel. Elle enverra un signal fort, dans un sens ou dans l’autre, sur la place que nos sociétés sont prêtes à accorder à ceux qui dédient leur vie à protéger ce qu’il reste de sauvage et de vivant sur notre planète. Les sympathisants de Paul Watson attendent désormais un geste à la hauteur de ses combats. A commencer par Brigitte Bardot.

Fondateur en 1977 de la célèbre ONG Sea Shepherd, Paul Watson n’a eu de cesse de s’engager corps et âme pour la défense des écosystèmes marins et la lutte contre la chasse baleinière. Ses actions coups de poing, souvent à la limite de la légalité, lui ont valu de nombreux démêlés avec la justice mais aussi une renommée mondiale.

Aujourd’hui âgé de 73 ans, le militant écologiste installé en France estime être “persécuté” par le Japon pour des raisons “politiques et non judiciaires”. Sa demande d’asile vise à éviter une extradition qui signerait la fin de son combat. Maintenu en détention jusqu’à ce mercredi dans l’attente d’une décision de Copenhague, Paul Watson espère que la mobilisation citoyenne fera pencher la balance en sa faveur.

Un soutien qui dépasse les frontières

Au-delà de Brigitte Bardot, de nombreuses autres personnalités ont déjà exprimé leur soutien à la demande d’asile de Paul Watson. Le premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a estimé que la France avait “l’honneur” et le devoir d’accorder sa protection au militant.

Oui, la France doit donner l’asile politique à Paul Watson dont le seul crime est de se mobiliser pour défendre le vivant.

Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise

Des élus de gauche comme de droite, des artistes et de simples citoyens ont appelé le gouvernement français à entendre la supplique de l’activiste. Plusieurs pétitions en ligne ont recueilli des dizaines de milliers de signatures pour demander sa libération.

Sous pression, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a indiqué jeudi que la demande d’asile de Paul Watson n’était “pas tranchée à l’heure actuelle”. Il revient désormais au ministère français de la Justice et à son homologue danois de décider du sort de celui qui est devenu, au fil des années, l’une des figures les plus emblématiques mais aussi les plus controversées de la lutte écologiste mondiale.

Un symbole de la lutte pour le vivant

Pour ses partisans, Paul Watson incarne le combat acharné et désintéressé d’un homme prêt à tout pour sauver ce qui peut encore l’être. Quitte à bousculer la légalité et à se mettre en danger, comme lorsqu’il n’hésite pas à placer ses navires entre les baleiniers et leur proie.

Mais le septuagénaire est loin de faire l’unanimité. Ses détracteurs dénoncent les méthodes musclées voire violentes des militants de Sea Shepherd et l’accusent de se prendre pour un “justicier des mers” au-dessus des lois. Au Japon, pays qui défend ardemment la chasse à la baleine au nom de sa culture, Paul Watson a le statut d’ennemi public numéro un.

Quel que soit le jugement que l’on porte sur ses actions, force est de constater que le Canadien est devenu, au fil des décennies, un symbole mondial de l’engagement écologiste et de la lutte pour le vivant. Alors que la biodiversité marine n’a jamais été aussi menacée, son arrestation sonne comme un coup de semonce pour tous ceux qui se battent pour la préserver.

La décision que prendront la France et le Danemark sur son sort dépasse le simple cas individuel. Elle enverra un signal fort, dans un sens ou dans l’autre, sur la place que nos sociétés sont prêtes à accorder à ceux qui dédient leur vie à protéger ce qu’il reste de sauvage et de vivant sur notre planète. Les sympathisants de Paul Watson attendent désormais un geste à la hauteur de ses combats. A commencer par Brigitte Bardot.

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