C’est un exploit retentissant que vient de réaliser Botafogo en se qualifiant pour la première fois de son histoire en finale de la Copa Libertadores, la plus prestigieuse des compétitions de clubs en Amérique du Sud. Pourtant, rien n’était gagné pour les Brésiliens après leur défaite 3-1 en demi-finale retour sur la pelouse de Peñarol en Uruguay dans la nuit de mercredi à jeudi.
Une large victoire 5-0 à l’aller
Heureusement pour les hommes de l’Américain John Textor, propriétaire du club, ils avaient fait le plus dur au match aller en s’imposant très largement 5-0 devant leur public au stade Nilton Santos. Un écart conséquent qui leur a permis de voir venir malgré la ferveur des supporters uruguayens et la réduction du score par Thiago Almada en fin de rencontre.
Lorsque le coup de sifflet final a retenti, c’est tout un peuple qui a laissé exploser sa joie, dans le stade mais aussi dans les rues de Rio de Janeiro. Des scènes de liesse qui témoignent de l’engouement suscité par ce parcours inédit dans la compétition.
Vers un duel 100% brésilien en finale
Au terme de ce double affrontement haletant, Botafogo va donc disputer la première finale continentale de son histoire. Et ce sera face à un autre club brésilien puisque c’est l’Atlético Mineiro qui a décroché son billet en écartant le club équatorien de Barcelona SC.
On aura donc droit à une finale 100% auriverde le 30 novembre prochain dans un lieu qui reste à déterminer. Un duel fratricide entre deux équipes qui se connaissent par cœur pour avoir l’habitude de s’affronter en championnat national.
Botafogo, le petit poucet ambitieux
Si l’Atlético Mineiro fait figure de favori sur le papier, Botafogo aura à cœur de déjouer les pronostics, porté par la ferveur de ses supporters. Le club de Rio n’a en effet jamais remporté la compétition, contrairement à son futur adversaire qui l’a déjà gagnée en 2013.
On a écrit une page d’histoire, c’est une grande fierté pour le club et les supporters. Maintenant, on va tout donner pour aller au bout et soulever ce trophée dont on rêve tous.
Luis Castro, entraîneur de Botafogo
Pour y parvenir, les coéquipiers de l’attaquant Tiquinho Soares, auteur d’un triplé à l’aller, devront rééditer leur performance et faire preuve de la même efficacité offensive. Mais ils pourront compter sur l’apport précieux de leur meneur de jeu Tchê Tchê, très en vue depuis le début de la compétition.
Un engouement historique au Brésil
Au-delà du terrain, c’est tout le Brésil qui va vibrer pour cette finale 100% nationale, une première dans l’histoire de la Copa Libertadores. Les deux clubs vont pouvoir compter sur un soutien sans faille de leurs supporters respectifs pour cette affiche de gala.
Selon des sources proches des instances dirigeantes, les demandes de billets affluent déjà de tout le pays et même de l’étranger. Un engouement qui promet une ambiance survoltée dans les tribunes et devant les écrans pour ce choc au sommet du football sud-américain.
Botafogo aura donc fort à faire face au finaliste expérimenté qu’est l’Atlético Mineiro. Mais à ce stade de la compétition, tous les espoirs sont permis pour le club carioca qui rêve d’entrer dans l’histoire en soulevant le trophée tant convoité. Réponse le 30 novembre pour un dénouement que tout un pays attend déjà avec impatience.