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Bordeaux : ces quartiers du centre-ville interdits aux voitures

Au cœur de Bordeaux, de nouveaux quartiers disent adieu aux voitures. Découvrez ces oasis de tranquillité où piétons et vélos sont rois. La ville se transforme pour un avenir plus vert et serein, mais jusqu'où ira cette révolution des mobilités ?

Imaginez. Vous déambulez dans les ruelles pavées du centre historique de Bordeaux, le soleil jouant à cache-cache avec les façades ouvragées. Pas un bruit de moteur, juste le doux brouhaha des passants et le tintement des tasses aux terrasses des cafés. Bienvenue dans les nouveaux quartiers piétonnisés de la belle endormie, où les voitures ne sont plus reines.

Un pas de plus vers une ville apaisée

Depuis le 1er juillet, les quartiers Saint-Éloi et Pey-Berland ont rejoint la liste grandissante des secteurs interdits aux véhicules motorisés. Situés en plein cœur du centre-ville, ces quartiers emblématiques dessinent un itinéraire privilégié pour les piétons et les cyclistes, reliant la majestueuse cathédrale Saint-André à la rue Sainte-Catherine, artère commerçante incontournable.

Notre objectif est clair : offrir 250 hectares d’espaces piétonnisés d’ici 2026. Seuls les riverains et les livreurs pourront encore accéder ponctuellement à ces zones.

– Pierre Hurmic, maire écologiste de Bordeaux

Cette mesure s’inscrit dans une politique volontariste de l’équipe municipale, visant à rendre le centre-ville aux Bordelais et à promouvoir les mobilités douces. Depuis 2020, la physionomie de la ville se métamorphose progressivement, laissant plus de place aux terrasses, aux espaces verts et aux cheminements paisibles.

Des quartiers historiques revigorés

Saint-Éloi, connu pour son église gothique et sa fameuse Grosse Cloche, et Pey-Berland, où trône fièrement l’Hôtel de Ville, sont des joyaux patrimoniaux qui méritaient ce lifting urbain. En bannissant les voitures, la municipalité souhaite redonner vie à ces quartiers parfois délaissés, et attirer Bordelais comme touristes vers ces trésors architecturaux.

C’est tellement agréable de pouvoir se balader sereinement dans ces ruelles chargées d’histoire, sans craindre les voitures. On redécouvre la ville sous un autre angle.

– Sophie, riveraine du quartier Saint-Éloi

Des défis à relever

Si beaucoup se réjouissent de cette respiration offerte au centre-ville, certains pointent les défis liés à cette piétonnisation à marche forcée. Où stationner quand on vient de l’extérieur ? Quid des personnes à mobilité réduite ? Et les commerçants qui craignent une baisse de fréquentation ?

La mairie assure avoir anticipé ces écueils, en renforçant l’offre de transports en commun, en créant des zones de stationnement aux abords du secteur piétonnisé, et en instaurant un dialogue constant avec les riverains et commerçants pour ajuster le dispositif si besoin.

Vers une métropole plus verte

Au-delà du centre historique, c’est tout Bordeaux qui se rêve en ville durable et désirable. Pistes cyclables, nouveaux parcs urbains, végétalisation des cours d’écoles… Les projets ne manquent pas pour faire de la belle endormie une pionnière de la qualité de vie urbaine.

Bordeaux a tous les atouts pour devenir un modèle de ville écologique et apaisée. C’est un défi passionnant et nécessaire pour l’avenir.

– Pierre Hurmic

Alors, prêts à (re)découvrir Bordeaux sous un nouveau jour, en mode slow tourisme ? Laissez-vous tenter par une flânerie dans ces quartiers où l’histoire se conjugue désormais au rythme des pas et des coups de pédales. La belle endormie n’a pas fini de vous surprendre !

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