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Bombardements Meurtriers en Ukraine et en Russie

Au moins 5 morts dans des bombardements entre l'Ukraine et la Russie. Des missiles et drones sèment la terreur des deux côtés de la frontière, faisant de nouvelles victimes civiles. Le bilan risque de s'alourdir. Jusqu'où ira l'escalade meurtrière ?

Une nouvelle vague de bombardements a frappé l’Ukraine et la Russie vendredi, faisant au moins cinq victimes civiles des deux côtés de la frontière selon les autorités locales. Ces attaques meurtrières témoignent de l’escalade dangereuse du conflit qui oppose les deux pays depuis plus d’un an maintenant.

Missiles russes sur Tchernigiv : 1 mort et 4 blessés

En Ukraine, la ville de Tchernigiv, dans le nord du pays, a été la cible d’une série de frappes de missiles russes en fin de journée. Selon Dmytro Brijinskiï, chef de l’administration militaire locale, une personne a été tuée et quatre autres blessées dans ces bombardements, mais il a souligné que ce bilan restait provisoire. Un témoin a rapporté avoir entendu trois fortes détonations dans l’après-midi.

Le gouverneur de la région de Tchernigiv, Vyatcheslav Tchauss, a précisé que les missiles russes avaient ciblé une zone résidentielle à la périphérie de la ville. Les secours étaient toujours à l’oeuvre sur place pour tenter de retrouver d’éventuelles autres victimes.

Attaque de drones russes près de Kiev : 1 mort

Plus tôt dans la matinée, c’est la région de Kiev qui avait été visée par une attaque de drones russes. D’après Mikola Kalachnik, gouverneur intérimaire, une personne a perdu la vie et quatre autres ont été blessées par la chute de débris de drones abattus par la défense antiaérienne ukrainienne.

Au total, l’armée de l’air ukrainienne affirme que la Russie a tiré 93 drones durant la nuit, dont une soixantaine de drones d’attaque qui ont pu être interceptés ou détruits.

Un retraité tué par un tir de roquette russe à Zaporijjia

La région méridionale de Zaporijjia a également été endeuillée vendredi. Son gouverneur Ivan Fedorov a annoncé qu’un homme âgé avait succombé à un tir de roquette russe. Son épouse a été hospitalisée, grièvement blessée dans cette attaque.

Deux morts dans des bombardements ukrainiens en Russie

Côté russe, les autorités ont fait état d’au moins deux décès dus à des tirs ukrainiens dans les régions frontalières de Koursk et de Briansk. Ces zones sont régulièrement prises pour cible par l’artillerie ukrainienne depuis le lancement d’une contre-offensive surprise en août dernier qui a permis à Kiev de reprendre pied dans des dizaines de localités.

À Koursk, la victime est un ouvrier de 63 ans qui se trouvait à l’extérieur près de son domicile au moment de la frappe, selon le gouverneur local Alexandre Khinchtein. Il avait été évacué mais serait retourné chez lui sans autorisation.

Dans la région de Briansk, c’est un bombardement au mortier ukrainien sur le village de Kirillovka qui a coûté la vie à un civil, d’après le gouverneur Alexandre Bogomaz qui a dénoncé une « attaque terroriste ».

Pas de répit dans les combats malgré les appels à la désescalade

Ces nouveaux bombardements meurtriers interviennent alors que la communauté internationale ne cesse d’appeler à une désescalade et à un retour au dialogue entre Moscou et Kiev. Mais sur le terrain, aucun des deux camps ne semble prêt à céder du terrain.

Côté ukrainien, on assure que seule une victoire militaire totale avec la récupération de tous les territoires occupés, Crimée comprise, pourra mettre fin au conflit. La Russie, elle, paraît déterminée à poursuivre ce qu’elle qualifie « d’opération spéciale », et intensifie même ses frappes sur les infrastructures ukrainiennes.

Dans ce contexte, et alors que le conflit est entré dans son deuxième hiver, c’est malheureusement la population civile qui continue de payer le plus lourd tribut à cette guerre. Entre destructions massives et pertes en vies humaines, le bilan ne cesse de s’alourdir des deux côtés de la frontière, sans qu’aucune issue rapide ne se profile à l’horizon.

Chaque jour apporte son lot de drames et de souffrances. Combien de temps encore ce cycle infernal de violences va-t-il se poursuivre ?

Un responsable onusien

Alors que les grandes puissances semblent impuissantes à imposer un cessez-le-feu durable et un retour à la table des négociations, c’est une véritable course contre la montre qui est engagée pour tenter de préserver ce qui peut encore l’être. Car plus les combats s’enlisent, plus le risque d’une escalade incontrôlable avec des conséquences dévastatrices pour toute la région est grand.

Une situation explosive qui inquiète jusqu’au plus haut niveau. Mais face au jusqu’au-boutisme affiché par Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, les marges de manœuvre diplomatiques apparaissent bien minces. Et chaque jour qui passe, ce sont de nouvelles vies innocentes fauchées par un conflit dont plus grand monde ne comprend le sens.

Un tragique bilan humain qui ne cesse de s’alourdir

Ces derniers bombardements portent à plus de XXX le nombre de civils tués en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022, selon l’ONU. Un bilan provisoire qui ne reflète qu’une partie de la réalité, tant il est difficile d’obtenir des données fiables des zones de combat.

Du côté russe, les chiffres sont tout aussi imprécis, les autorités communiquant très peu sur leurs pertes militaires et civiles. Mais elles reconnaissent désormais que leurs forces sont confrontées à une résistance ukrainienne farouche et subissent des revers sur certaines portions du front.

Des aveux qui tranchent avec la rhétorique triomphaliste des débuts du conflit, lorsque le Kremlin assurait que Kiev tomberait en quelques jours. Mais malgré l’enlisement, Moscou ne dévie pas de son objectif de contrôler l’ensemble du Donbass et la façade maritime ukrainienne sur la mer Noire.

Quitte à mener une véritable guerre d’usure, faite de pilonnages d’artillerie incessants et de destructions massives d’infrastructures. Une stratégie du chaos qui plonge des millions d’Ukrainiens dans le noir et le froid alors que l’hiver s’installe.

La Russie mène une guerre de terreur contre les civils. Elle veut nous briser, nous pousser à la capitulation. Mais notre détermination ne faiblira pas.

Volodymyr Zelensky, président ukrainien

Face à ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative de génocide, la communauté internationale semble bien en peine pour trouver les leviers qui permettraient de pousser Vladimir Poutine à infléchir sa position. Les sanctions économiques et l’isolement diplomatique n’ont pour l’heure pas réussi à le faire plier.

Reste l’option d’un soutien militaire accru à l’Ukraine, avec la fourniture d’armements plus lourds et sophistiqués. Une ligne rouge que plusieurs pays occidentaux, France et Allemagne en tête, se refusent encore à franchir de peur de se retrouver entraînés dans une confrontation directe avec la Russie.

Pendant ce temps, le peuple ukrainien continue de payer le prix fort de l’intransigeance de son bourreau du Kremlin. Et à Tchernigiv, Kiev, Zaporijjia ou ailleurs, chaque nouvelle frappe apporte son lot de drames et de vies brisées.

Un an après le début de l’invasion, la paix n’a jamais semblé aussi lointaine dans cette partie de l’Europe revenue aux heures les plus sombres du XXe siècle. Et personne ne semble en mesure de dire combien de temps encore la folie meurtrière des hommes continuera de semer la désolation sur ces terres.

Du côté russe, les chiffres sont tout aussi imprécis, les autorités communiquant très peu sur leurs pertes militaires et civiles. Mais elles reconnaissent désormais que leurs forces sont confrontées à une résistance ukrainienne farouche et subissent des revers sur certaines portions du front.

Des aveux qui tranchent avec la rhétorique triomphaliste des débuts du conflit, lorsque le Kremlin assurait que Kiev tomberait en quelques jours. Mais malgré l’enlisement, Moscou ne dévie pas de son objectif de contrôler l’ensemble du Donbass et la façade maritime ukrainienne sur la mer Noire.

Quitte à mener une véritable guerre d’usure, faite de pilonnages d’artillerie incessants et de destructions massives d’infrastructures. Une stratégie du chaos qui plonge des millions d’Ukrainiens dans le noir et le froid alors que l’hiver s’installe.

La Russie mène une guerre de terreur contre les civils. Elle veut nous briser, nous pousser à la capitulation. Mais notre détermination ne faiblira pas.

Volodymyr Zelensky, président ukrainien

Face à ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative de génocide, la communauté internationale semble bien en peine pour trouver les leviers qui permettraient de pousser Vladimir Poutine à infléchir sa position. Les sanctions économiques et l’isolement diplomatique n’ont pour l’heure pas réussi à le faire plier.

Reste l’option d’un soutien militaire accru à l’Ukraine, avec la fourniture d’armements plus lourds et sophistiqués. Une ligne rouge que plusieurs pays occidentaux, France et Allemagne en tête, se refusent encore à franchir de peur de se retrouver entraînés dans une confrontation directe avec la Russie.

Pendant ce temps, le peuple ukrainien continue de payer le prix fort de l’intransigeance de son bourreau du Kremlin. Et à Tchernigiv, Kiev, Zaporijjia ou ailleurs, chaque nouvelle frappe apporte son lot de drames et de vies brisées.

Un an après le début de l’invasion, la paix n’a jamais semblé aussi lointaine dans cette partie de l’Europe revenue aux heures les plus sombres du XXe siècle. Et personne ne semble en mesure de dire combien de temps encore la folie meurtrière des hommes continuera de semer la désolation sur ces terres.

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