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Blinken Presse les Européens pour Accélérer l’Aide à l’Ukraine

Antony Blinken se rend d'urgence à Bruxelles pour accélérer l'aide à l'Ukraine avec les responsables de l'Otan et de l'UE. Le retour potentiel de Donald Trump et une crise politique en Allemagne suscitent des inquiétudes quant à la pérennité du soutien à Kiev. Washington cherche à...

Dans un contexte d’incertitude lié au possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche et à une crise politique en Allemagne, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu à Bruxelles ce mercredi pour une visite éclair. L’objectif : presser les responsables de l’Otan et de l’Union européenne d’intensifier leur soutien à l’Ukraine.

Arrivé tard dans la soirée de mardi pour un séjour de moins de 24 heures, M. Blinken doit s’entretenir avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, ses homologues ukrainien Andriï Sybiga et européen Josep Borrell, ainsi qu’avec Kaja Kallas qui succédera prochainement à ce dernier. Lors de son audition devant le Parlement européen mardi, Mme Kallas a martelé que l’UE devait épauler l’Ukraine “aussi longtemps que nécessaire, avec autant d’aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire”.

Inquiétudes sur la pérennité du soutien américain

Le déplacement du chef de la diplomatie américaine revêt un caractère d’urgence. En effet, Kiev et de nombreuses capitales européennes s’inquiètent de la continuité de l’appui à l’Ukraine en cas de réélection de Donald Trump le 5 novembre prochain. Ces craintes sont exacerbées par une crise politique qui secoue actuellement l’Allemagne.

D’après des sources proches de son entourage, Donald Trump aurait jeté son dévolu sur le sénateur républicain Marco Rubio pour diriger la diplomatie américaine. Bien que plutôt favorable à l’Ukraine, ce dernier a toutefois fustigé le financement d’une “impasse” dans ce pays.

Biden veut accélérer les livraisons d’armes

Face à ces incertitudes, le président sortant Joe Biden s’efforce d’accélérer l’acheminement d’équipements militaires vers l’Ukraine et de mettre en place des dispositifs pour que les Européens prennent le relais à terme. Sur l’enveloppe votée au printemps, environ 9,2 milliards de dollars restent à attribuer selon le Pentagone, dont 7,1 milliards issus des stocks d’armement américains et 2,1 milliards pour financer des contrats d’acquisition d’armes.

L’administration Biden compte dépenser ces fonds jusqu’au dernier centime. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué dimanche une somme de six milliards de dollars, mettant en garde contre les dangers d’un arrêt du soutien américain.

D’ici à la fin de l’administration sortante, ils vont essayer d’expédier tout ce qui est disponible, comme des véhicules blindés et des munitions pour armes légères, dont l’Ukraine a besoin et que les États-Unis possèdent en grandes quantités.

Mark Cancian, Center for Strategic and International Studies (CSIS)

Washington reste ferme sur les missiles longue portée

Malgré les appels pressants de Kiev, il paraît cependant peu probable que les Américains lèvent leur veto à l’utilisation de missiles de longue portée pouvant frapper profondément le territoire russe. Et ce, en dépit des attaques de drones d’une ampleur inédite qui ont visé l’Ukraine et la région de Moscou le week-end dernier.

Parallèlement, des milliers de soldats nord-coréens se masseraient dans la région frontalière russe de Koursk selon Kiev et Washington. Le New York Times affirme que Moscou aurait déployé 50 000 militaires, dont des Nord-Coréens, pour tenter de déloger les troupes ukrainiennes qui contrôlent depuis trois mois cette partie de la région de Koursk.

L’Europe appelée à intensifier son soutien

Dans ce contexte tendu, la visite d’Antony Blinken à Bruxelles vise à maintenir la pression sur les Européens afin qu’ils renforcent sans tarder leur assistance à l’Ukraine, sur les plans militaire, économique et humanitaire. Les discussions porteront notamment sur la coordination des livraisons d’armements et des programmes de formation des soldats ukrainiens.

Selon des diplomatiques européens, les États-Unis souhaitent que leurs alliés mettent en place des mécanismes pérennes de soutien à Kiev, pour pallier une éventuelle diminution de l’engagement américain après le retour de Donald Trump au pouvoir. Un défi de taille pour une Europe confrontée à ses propres dissensions internes et une opinion publique de plus en plus préoccupée par les répercussions économiques du conflit.

La réunion de Bruxelles sera donc cruciale pour démontrer l’unité et la détermination des Occidentaux face à la Russie, à l’heure où l’issue de la guerre en Ukraine semble plus incertaine que jamais. Antony Blinken aura fort à faire pour convaincre ses partenaires européens d’intensifier leurs efforts, malgré les doutes qui s’installent quant à la stratégie à adopter sur le long terme vis-à-vis de Moscou.

D’après des sources proches de son entourage, Donald Trump aurait jeté son dévolu sur le sénateur républicain Marco Rubio pour diriger la diplomatie américaine. Bien que plutôt favorable à l’Ukraine, ce dernier a toutefois fustigé le financement d’une “impasse” dans ce pays.

Biden veut accélérer les livraisons d’armes

Face à ces incertitudes, le président sortant Joe Biden s’efforce d’accélérer l’acheminement d’équipements militaires vers l’Ukraine et de mettre en place des dispositifs pour que les Européens prennent le relais à terme. Sur l’enveloppe votée au printemps, environ 9,2 milliards de dollars restent à attribuer selon le Pentagone, dont 7,1 milliards issus des stocks d’armement américains et 2,1 milliards pour financer des contrats d’acquisition d’armes.

L’administration Biden compte dépenser ces fonds jusqu’au dernier centime. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué dimanche une somme de six milliards de dollars, mettant en garde contre les dangers d’un arrêt du soutien américain.

D’ici à la fin de l’administration sortante, ils vont essayer d’expédier tout ce qui est disponible, comme des véhicules blindés et des munitions pour armes légères, dont l’Ukraine a besoin et que les États-Unis possèdent en grandes quantités.

Mark Cancian, Center for Strategic and International Studies (CSIS)

Washington reste ferme sur les missiles longue portée

Malgré les appels pressants de Kiev, il paraît cependant peu probable que les Américains lèvent leur veto à l’utilisation de missiles de longue portée pouvant frapper profondément le territoire russe. Et ce, en dépit des attaques de drones d’une ampleur inédite qui ont visé l’Ukraine et la région de Moscou le week-end dernier.

Parallèlement, des milliers de soldats nord-coréens se masseraient dans la région frontalière russe de Koursk selon Kiev et Washington. Le New York Times affirme que Moscou aurait déployé 50 000 militaires, dont des Nord-Coréens, pour tenter de déloger les troupes ukrainiennes qui contrôlent depuis trois mois cette partie de la région de Koursk.

L’Europe appelée à intensifier son soutien

Dans ce contexte tendu, la visite d’Antony Blinken à Bruxelles vise à maintenir la pression sur les Européens afin qu’ils renforcent sans tarder leur assistance à l’Ukraine, sur les plans militaire, économique et humanitaire. Les discussions porteront notamment sur la coordination des livraisons d’armements et des programmes de formation des soldats ukrainiens.

Selon des diplomatiques européens, les États-Unis souhaitent que leurs alliés mettent en place des mécanismes pérennes de soutien à Kiev, pour pallier une éventuelle diminution de l’engagement américain après le retour de Donald Trump au pouvoir. Un défi de taille pour une Europe confrontée à ses propres dissensions internes et une opinion publique de plus en plus préoccupée par les répercussions économiques du conflit.

La réunion de Bruxelles sera donc cruciale pour démontrer l’unité et la détermination des Occidentaux face à la Russie, à l’heure où l’issue de la guerre en Ukraine semble plus incertaine que jamais. Antony Blinken aura fort à faire pour convaincre ses partenaires européens d’intensifier leurs efforts, malgré les doutes qui s’installent quant à la stratégie à adopter sur le long terme vis-à-vis de Moscou.

L’ancien président américain, qui retrouvera le Bureau Ovale le 20 janvier, est déjà en train de manœuvrer selon le Washington Post. Il aurait eu des échanges téléphoniques avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais aussi avec son homologue russe Vladimir Poutine pour lui demander d’éviter toute escalade du conflit. Une information démentie par le Kremlin, qui l’a qualifiée de “pure invention”.

Trump remet en cause l’aide colossale à Kiev

Si le magnat de 78 ans cultive le flou sur ses intentions vis-à-vis de l’Ukraine, il a néanmoins questionné les dizaines de milliards de dollars déboursés par Washington pour soutenir Kiev. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, les États-Unis ont fourni plus de 60 milliards de dollars d’assistance militaire à l’Ukraine.

D’après des sources proches de son entourage, Donald Trump aurait jeté son dévolu sur le sénateur républicain Marco Rubio pour diriger la diplomatie américaine. Bien que plutôt favorable à l’Ukraine, ce dernier a toutefois fustigé le financement d’une “impasse” dans ce pays.

Biden veut accélérer les livraisons d’armes

Face à ces incertitudes, le président sortant Joe Biden s’efforce d’accélérer l’acheminement d’équipements militaires vers l’Ukraine et de mettre en place des dispositifs pour que les Européens prennent le relais à terme. Sur l’enveloppe votée au printemps, environ 9,2 milliards de dollars restent à attribuer selon le Pentagone, dont 7,1 milliards issus des stocks d’armement américains et 2,1 milliards pour financer des contrats d’acquisition d’armes.

L’administration Biden compte dépenser ces fonds jusqu’au dernier centime. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué dimanche une somme de six milliards de dollars, mettant en garde contre les dangers d’un arrêt du soutien américain.

D’ici à la fin de l’administration sortante, ils vont essayer d’expédier tout ce qui est disponible, comme des véhicules blindés et des munitions pour armes légères, dont l’Ukraine a besoin et que les États-Unis possèdent en grandes quantités.

Mark Cancian, Center for Strategic and International Studies (CSIS)

Washington reste ferme sur les missiles longue portée

Malgré les appels pressants de Kiev, il paraît cependant peu probable que les Américains lèvent leur veto à l’utilisation de missiles de longue portée pouvant frapper profondément le territoire russe. Et ce, en dépit des attaques de drones d’une ampleur inédite qui ont visé l’Ukraine et la région de Moscou le week-end dernier.

Parallèlement, des milliers de soldats nord-coréens se masseraient dans la région frontalière russe de Koursk selon Kiev et Washington. Le New York Times affirme que Moscou aurait déployé 50 000 militaires, dont des Nord-Coréens, pour tenter de déloger les troupes ukrainiennes qui contrôlent depuis trois mois cette partie de la région de Koursk.

L’Europe appelée à intensifier son soutien

Dans ce contexte tendu, la visite d’Antony Blinken à Bruxelles vise à maintenir la pression sur les Européens afin qu’ils renforcent sans tarder leur assistance à l’Ukraine, sur les plans militaire, économique et humanitaire. Les discussions porteront notamment sur la coordination des livraisons d’armements et des programmes de formation des soldats ukrainiens.

Selon des diplomatiques européens, les États-Unis souhaitent que leurs alliés mettent en place des mécanismes pérennes de soutien à Kiev, pour pallier une éventuelle diminution de l’engagement américain après le retour de Donald Trump au pouvoir. Un défi de taille pour une Europe confrontée à ses propres dissensions internes et une opinion publique de plus en plus préoccupée par les répercussions économiques du conflit.

La réunion de Bruxelles sera donc cruciale pour démontrer l’unité et la détermination des Occidentaux face à la Russie, à l’heure où l’issue de la guerre en Ukraine semble plus incertaine que jamais. Antony Blinken aura fort à faire pour convaincre ses partenaires européens d’intensifier leurs efforts, malgré les doutes qui s’installent quant à la stratégie à adopter sur le long terme vis-à-vis de Moscou.

L’ancien président américain, qui retrouvera le Bureau Ovale le 20 janvier, est déjà en train de manœuvrer selon le Washington Post. Il aurait eu des échanges téléphoniques avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais aussi avec son homologue russe Vladimir Poutine pour lui demander d’éviter toute escalade du conflit. Une information démentie par le Kremlin, qui l’a qualifiée de “pure invention”.

Trump remet en cause l’aide colossale à Kiev

Si le magnat de 78 ans cultive le flou sur ses intentions vis-à-vis de l’Ukraine, il a néanmoins questionné les dizaines de milliards de dollars déboursés par Washington pour soutenir Kiev. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, les États-Unis ont fourni plus de 60 milliards de dollars d’assistance militaire à l’Ukraine.

D’après des sources proches de son entourage, Donald Trump aurait jeté son dévolu sur le sénateur républicain Marco Rubio pour diriger la diplomatie américaine. Bien que plutôt favorable à l’Ukraine, ce dernier a toutefois fustigé le financement d’une “impasse” dans ce pays.

Biden veut accélérer les livraisons d’armes

Face à ces incertitudes, le président sortant Joe Biden s’efforce d’accélérer l’acheminement d’équipements militaires vers l’Ukraine et de mettre en place des dispositifs pour que les Européens prennent le relais à terme. Sur l’enveloppe votée au printemps, environ 9,2 milliards de dollars restent à attribuer selon le Pentagone, dont 7,1 milliards issus des stocks d’armement américains et 2,1 milliards pour financer des contrats d’acquisition d’armes.

L’administration Biden compte dépenser ces fonds jusqu’au dernier centime. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a évoqué dimanche une somme de six milliards de dollars, mettant en garde contre les dangers d’un arrêt du soutien américain.

D’ici à la fin de l’administration sortante, ils vont essayer d’expédier tout ce qui est disponible, comme des véhicules blindés et des munitions pour armes légères, dont l’Ukraine a besoin et que les États-Unis possèdent en grandes quantités.

Mark Cancian, Center for Strategic and International Studies (CSIS)

Washington reste ferme sur les missiles longue portée

Malgré les appels pressants de Kiev, il paraît cependant peu probable que les Américains lèvent leur veto à l’utilisation de missiles de longue portée pouvant frapper profondément le territoire russe. Et ce, en dépit des attaques de drones d’une ampleur inédite qui ont visé l’Ukraine et la région de Moscou le week-end dernier.

Parallèlement, des milliers de soldats nord-coréens se masseraient dans la région frontalière russe de Koursk selon Kiev et Washington. Le New York Times affirme que Moscou aurait déployé 50 000 militaires, dont des Nord-Coréens, pour tenter de déloger les troupes ukrainiennes qui contrôlent depuis trois mois cette partie de la région de Koursk.

L’Europe appelée à intensifier son soutien

Dans ce contexte tendu, la visite d’Antony Blinken à Bruxelles vise à maintenir la pression sur les Européens afin qu’ils renforcent sans tarder leur assistance à l’Ukraine, sur les plans militaire, économique et humanitaire. Les discussions porteront notamment sur la coordination des livraisons d’armements et des programmes de formation des soldats ukrainiens.

Selon des diplomatiques européens, les États-Unis souhaitent que leurs alliés mettent en place des mécanismes pérennes de soutien à Kiev, pour pallier une éventuelle diminution de l’engagement américain après le retour de Donald Trump au pouvoir. Un défi de taille pour une Europe confrontée à ses propres dissensions internes et une opinion publique de plus en plus préoccupée par les répercussions économiques du conflit.

La réunion de Bruxelles sera donc cruciale pour démontrer l’unité et la détermination des Occidentaux face à la Russie, à l’heure où l’issue de la guerre en Ukraine semble plus incertaine que jamais. Antony Blinken aura fort à faire pour convaincre ses partenaires européens d’intensifier leurs efforts, malgré les doutes qui s’installent quant à la stratégie à adopter sur le long terme vis-à-vis de Moscou.

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