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Bitcoin à 50 Millions de Dollars d’Ici 2041 ? La Thèse Choc

Et si Bitcoin ne valait plus 100 000 $ mais 50 000 000 $ dans 15 ans ? Eric Jackson, fondateur d’EMJ Capital, explique pourquoi il pense que BTC remplacera le système Eurodollar et deviendra le collatéral neutre de la planète. Sa démonstration fait froid dans le dos…

Avant de crier au délire, écoutez d’abord l’argumentation. Elle ne repose pas sur l’émotion ou la hype habituelle des cycles haussiers. Elle s’appuie sur une vision radicale de l’évolution du système financier mondial.

Bitcoin : de l’or numérique au collatéral planétaire

L’histoire commence comme beaucoup de thèses Bitcoin : la comparaison avec l’or. Jackson reconnaît que BTC est déjà souvent qualifié d’or numérique. Mais il va beaucoup plus loin. Pour lui, cette étape n’est qu’une étape transitoire.

« L’or a une capitalisation d’environ 15 000 milliards de dollars aujourd’hui. Bitcoin pourrait facilement la dépasser grâce à sa portabilité, sa divisibilité et sa programmabilité », explique-t-il. Mais même en imaginant que Bitcoin atteigne 20 000 ou 30 000 milliards de capitalisation, on reste très loin des 50 millions par BTC.

C’est là qu’intervient le vrai pivot de sa thèse.

Le rôle caché de l’Eurodollar dans le monde actuel

Pour comprendre où Jackson veut en venir, il faut remonter aux années 1960. À cette époque, les banques européennes commencent à accepter des dépôts en dollars hors des États-Unis : naît le système Eurodollar. Ce marché offshore devient progressivement la principale source de liquidité mondiale pour le crédit.

Aujourd’hui, le marché Eurodollar représente plusieurs centaines de milliers de milliards de dollars de collatéral. Ce sont ces dollars (et surtout les titres de dette souveraine qui les sous-tendent) qui permettent aux banques, aux États et aux entreprises d’emprunter à l’échelle planétaire.

Problème : ce système reste profondément lié à la politique monétaire américaine et à la confiance dans le dollar. Or, cette confiance s’effrite doucement depuis vingt ans : guerres commerciales, sanctions, impression monétaire massive, déficit chronique…

Et si Bitcoin devenait le nouveau « substrat neutre » ?

Jackson imagine un scénario où les États et les institutions financières mondiales cherchent progressivement un collatéral neutre, indépendant de toute puissance politique. Un actif qui ne peut être imprimé à volonté, qui n’est contrôlé par aucun gouvernement, et qui est vérifiable par tous.

Bitcoin coche toutes ces cases.

« Je ne dis pas que le dollar va disparaître. Je dis qu’une nouvelle couche va apparaître en dessous, comme l’or autrefois, puis l’Eurodollar après la Seconde Guerre mondiale. Bitcoin pourrait devenir cette couche neutre sur laquelle tout le reste repose. »

Eric Jackson

Si seulement 10 % du marché actuel marché du collatéral souverain (estimé entre 120 000 et 150 000 milliards de dollars) migre progressivement vers Bitcoin d’ici 2040-2045, cela représenterait déjà une capitalisation de 12 000 à 15 000 milliards pour BTC. On est encore loin des 50 millions.

Mais Jackson va plus loin : il pense que c’est tout le système qui pourrait basculer, car Bitcoin est supérieur en tous points au système actuel pour ce rôle précis.

Pourquoi 50 millions précisément ? Les chiffres derrière la vision

Reprenons les ordres de grandeur.

  • Marché global des obligations souveraines : ~130 000 milliards $
  • Dérivés de taux d’intérêt (notionnel) : plus de 600 000 milliards $
  • Collatéral réellement mobilisé dans le système financier : estimé entre 80 000 et 200 000 milliards selon les sources

Si, dans quinze ans, Bitcoin capte ne serait-ce que 30 à 50 % de ce rôle de collatéral de référence mondiale, sa capitalisation devrait se situer entre 800 000 et 1,2 million de milliards de dollars.

Avec une offre maximale de 21 millions de BTC (moins les pièces perdues, disons 19-20 millions disponibles), on arrive mécaniquement à un prix compris entre 40 et 60 millions de dollars par Bitcoin.

D’où le chiffre rond de 50 millions qu’il avance.

Les précédents historiques qui donnent du poids à la thèse

L’histoire monétaire est remplie de transitions brutales que personne n’avait anticipées vingt ans avant.

  1. 1914 → Fin de l’étalon-or classique
  2. 1944 → Accords de Bretton Woods (dollar lié à l’or)
  3. 1971 → Fin de la convertibilité dollar/or par Nixon
  4. Années 1980-1990 → Explosion du marché Eurodollar

Chaque fois, le monde a mis 15 à 30 ans pour basculer vers un nouveau standard. Nous sommes en 2025. 2041, c’est dans 16 ans. Le timing colle parfaitement avec les cycles historiques.

Les signaux actuels qui vont dans le sens de Jackson

Plusieurs éléments récents renforcent cette vision à long terme :

  • Les réserves de change en dollar des banques centrales baissent structurellement depuis 20 ans
  • La Chine, la Russie, l’Inde et les BRICS accumulent de l’or… et commencent à acheter du Bitcoin
  • MicroStrategy, Tesla puis des fonds souverains (Norvège, Abu Dhabi…) intèrent Bitcoin dans leurs réserves
  • Les ETF Bitcoin spot aux États-Unis attirent des milliards chaque mois
  • El Salvador a fait de BTC une monnaie légale et accumule

Tous ces signaux étaient inimaginables il y a encore cinq ans.

Les contre-arguments (et pourquoi ils pourraient ne pas tenir)

Évidemment, beaucoup d’analystes trouvent la prédiction délirante. Les principaux arguments contre :

  • « Bitcoin reste trop volatil pour servir de collatéral stable »
  • « Les gouvernements ne laisseront jamais une monnaie décentralisée prendre le pouvoir »
  • « La consommation énergétique du réseau est un problème »

Jackson répond point par point. La volatilité diminue avec la taille (comme l’or autrefois). Les États n’auront pas besoin de « laisser » : ils seront contraints par la réalité économique (déficits, dédollarisation). Quant à l’énergie, il rappelle que le réseau Bitcoin sécurise déjà plus de 2 000 milliards de dollars de valeur avec une consommation comparable à celle des Pays-Bas : un ratio sécurité/énergie parmi les plus efficaces de l’histoire.

Que faire concrètement avec cette vision ?

Jackson ne donne pas de conseil d’investissement direct, mais il laisse entendre qu’il a positionné son fonds en conséquence. Il compare d’ailleurs sa position sur Bitcoin à celle qu’il avait prise sur Carvana en 2022 quand tout le monde pensait l’entreprise morte.

Son message aux investisseurs : « Les prix à court terme sont du bruit. Ce qui compte, c’est la structure profonde. Et là, tout indique que nous sommes au tout début d’une mutation historique. »

Que l’on soit convaincu ou sceptique, une chose est sûre : si seulement 1 % de cette vision se réalise, les implications sont colossales. Et si elle se réalise à 100 %, alors oui… un Bitcoin à 50 millions de dollars en 2041 ne sera plus une prédiction folle, mais une simple conséquence logique.

Le compte à rebours est lancé.

Imaginez un monde où un seul un Bitcoin vous permet d’acheter une villa de luxe à Monaco, un jet privé ou même… une petite île. Impensable ? C’est pourtant la conviction d’Eric Jackson, fondateur et PDG d’EMJ Capital, qui vient de déclarer publiquement qu’il voit le prix du Bitcoin atteindre 50 millions de dollars d’ici 2041. Pas 500 000, pas 5 millions, mais bien cinquante millions par pièce.

Avant de crier au délire, écoutez d’abord l’argumentation. Elle ne repose pas sur l’émotion ou la hype habituelle des cycles haussiers. Elle s’appuie sur une vision radicale de l’évolution du système financier mondial.

Bitcoin : de l’or numérique au collatéral planétaire

L’histoire commence comme beaucoup de thèses Bitcoin : la comparaison avec l’or. Jackson reconnaît que BTC est déjà souvent qualifié d’or numérique. Mais il va beaucoup plus loin. Pour lui, cette étape n’est qu’une étape transitoire.

« L’or a une capitalisation d’environ 15 000 milliards de dollars aujourd’hui. Bitcoin pourrait facilement la dépasser grâce à sa portabilité, sa divisibilité et sa programmabilité », explique-t-il. Mais même en imaginant que Bitcoin atteigne 20 000 ou 30 000 milliards de capitalisation, on reste très loin des 50 millions par BTC.

C’est là qu’intervient le vrai pivot de sa thèse.

Le rôle caché de l’Eurodollar dans le monde actuel

Pour comprendre où Jackson veut en venir, il faut remonter aux années 1960. À cette époque, les banques européennes commencent à accepter des dépôts en dollars hors des États-Unis : naît le système Eurodollar. Ce marché offshore devient progressivement la principale source de liquidité mondiale pour le crédit.

Aujourd’hui, le marché Eurodollar représente plusieurs centaines de milliers de milliards de dollars de collatéral. Ce sont ces dollars (et surtout les titres de dette souveraine qui les sous-tendent) qui permettent aux banques, aux États et aux entreprises d’emprunter à l’échelle planétaire.

Problème : ce système reste profondément lié à la politique monétaire américaine et à la confiance dans le dollar. Or, cette confiance s’effrite doucement depuis vingt ans : guerres commerciales, sanctions, impression monétaire massive, déficit chronique…

Et si Bitcoin devenait le nouveau « substrat neutre » ?

Jackson imagine un scénario où les États et les institutions financières mondiales cherchent progressivement un collatéral neutre, indépendant de toute puissance politique. Un actif qui ne peut être imprimé à volonté, qui n’est contrôlé par aucun gouvernement, et qui est vérifiable par tous.

Bitcoin coche toutes ces cases.

« Je ne dis pas que le dollar va disparaître. Je dis qu’une nouvelle couche va apparaître en dessous, comme l’or autrefois, puis l’Eurodollar après la Seconde Guerre mondiale. Bitcoin pourrait devenir cette couche neutre sur laquelle tout le reste repose. »

Eric Jackson

Si seulement 10 % du marché actuel marché du collatéral souverain (estimé entre 120 000 et 150 000 milliards de dollars) migre progressivement vers Bitcoin d’ici 2040-2045, cela représenterait déjà une capitalisation de 12 000 à 15 000 milliards pour BTC. On est encore loin des 50 millions.

Mais Jackson va plus loin : il pense que c’est tout le système qui pourrait basculer, car Bitcoin est supérieur en tous points au système actuel pour ce rôle précis.

Pourquoi 50 millions précisément ? Les chiffres derrière la vision

Reprenons les ordres de grandeur.

  • Marché global des obligations souveraines : ~130 000 milliards $
  • Dérivés de taux d’intérêt (notionnel) : plus de 600 000 milliards $
  • Collatéral réellement mobilisé dans le système financier : estimé entre 80 000 et 200 000 milliards selon les sources

Si, dans quinze ans, Bitcoin capte ne serait-ce que 30 à 50 % de ce rôle de collatéral de référence mondiale, sa capitalisation devrait se situer entre 800 000 et 1,2 million de milliards de dollars.

Avec une offre maximale de 21 millions de BTC (moins les pièces perdues, disons 19-20 millions disponibles), on arrive mécaniquement à un prix compris entre 40 et 60 millions de dollars par Bitcoin.

D’où le chiffre rond de 50 millions qu’il avance.

Les précédents historiques qui donnent du poids à la thèse

L’histoire monétaire est remplie de transitions brutales que personne n’avait anticipées vingt ans avant.

  1. 1914 → Fin de l’étalon-or classique
  2. 1944 → Accords de Bretton Woods (dollar lié à l’or)
  3. 1971 → Fin de la convertibilité dollar/or par Nixon
  4. Années 1980-1990 → Explosion du marché Eurodollar

Chaque fois, le monde a mis 15 à 30 ans pour basculer vers un nouveau standard. Nous sommes en 2025. 2041, c’est dans 16 ans. Le timing colle parfaitement avec les cycles historiques.

Les signaux actuels qui vont dans le sens de Jackson

Plusieurs éléments récents renforcent cette vision à long terme :

  • Les réserves de change en dollar des banques centrales baissent structurellement depuis 20 ans
  • La Chine, la Russie, l’Inde et les BRICS accumulent de l’or… et commencent à acheter du Bitcoin
  • MicroStrategy, Tesla puis des fonds souverains (Norvège, Abu Dhabi…) intèrent Bitcoin dans leurs réserves
  • Les ETF Bitcoin spot aux États-Unis attirent des milliards chaque mois
  • El Salvador a fait de BTC une monnaie légale et accumule

Tous ces signaux étaient inimaginables il y a encore cinq ans.

Les contre-arguments (et pourquoi ils pourraient ne pas tenir)

Évidemment, beaucoup d’analystes trouvent la prédiction délirante. Les principaux arguments contre :

  • « Bitcoin reste trop volatil pour servir de collatéral stable »
  • « Les gouvernements ne laisseront jamais une monnaie décentralisée prendre le pouvoir »
  • « La consommation énergétique du réseau est un problème »

Jackson répond point par point. La volatilité diminue avec la taille (comme l’or autrefois). Les États n’auront pas besoin de « laisser » : ils seront contraints par la réalité économique (déficits, dédollarisation). Quant à l’énergie, il rappelle que le réseau Bitcoin sécurise déjà plus de 2 000 milliards de dollars de valeur avec une consommation comparable à celle des Pays-Bas : un ratio sécurité/énergie parmi les plus efficaces de l’histoire.

Que faire concrètement avec cette vision ?

Jackson ne donne pas de conseil d’investissement direct, mais il laisse entendre qu’il a positionné son fonds en conséquence. Il compare d’ailleurs sa position sur Bitcoin à celle qu’il avait prise sur Carvana en 2022 quand tout le monde pensait l’entreprise morte.

Son message aux investisseurs : « Les prix à court terme sont du bruit. Ce qui compte, c’est la structure profonde. Et là, tout indique que nous sommes au tout début d’une mutation historique. »

Que l’on soit convaincu ou sceptique, une chose est sûre : si seulement 1 % de cette vision se réalise, les implications sont colossales. Et si elle se réalise à 100 %, alors oui… un Bitcoin à 50 millions de dollars en 2041 ne sera plus une prédiction folle, mais une simple conséquence logique.

Le compte à rebours est lancé.

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