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Bardella se sépare du Hamas et rejette un État palestinien : le coup de tonnerre !

Dans une prise de position fracassante, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a fait volte-face sur la question palestinienne. Lors du débat des européennes sur BFMTV lundi soir, le jeune leader d’extrême droite a catégoriquement rejeté la perspective d’une reconnaissance d’un État palestinien, estimant que cela reviendrait à « légitimer le Hamas ». Un virage à 180 degrés qui bouscule le paysage politique.

Un non ferme et définitif à la Palestine

« Reconnaître aujourd’hui un État palestinien reviendrait à légitimer le Hamas, le Hamas islamiste, qui a commis des atrocités le 7 octobre dernier », a martelé Jordan Bardella sans détour. Une position tranchée qui détonne avec la traditionnelle prudence diplomatique sur ce dossier sensible. Le président du RN assume un soutien clair à Israël, dénonçant avec véhémence les « mouvements politiques à gauche et à l’extrême gauche » qui considèreraient le Hamas comme un « mouvement de résistance » plutôt que comme une organisation terroriste.

Pour Bardella, les « conditions ne sont pas réunies » pour franchir le pas d’une reconnaissance étatique côté palestinien, malgré son adhésion de principe à la « solution à deux États ». Un discours musclé qui rompt avec le ton conciliant généralement de mise lorsqu’il s’agit du conflit israélo-palestinien.

La droite se divise, Macron prudent

Cette sortie tonitruante de Jordan Bardella intervient alors que la droite semble divisée sur le sujet. Son homologue des Républicains François-Xavier Bellamy a lui appelé à « accélérer » les négociations de paix via une reconnaissance de la Palestine. Une ligne plus en phase avec la position historique de la France, réaffirmée lundi par la tête de liste Renaissance Valérie Hayer, tout en pointant l’absence de « conditions » favorables dans l’immédiat.

Dans ce débat houleux, l’exécutif affiche une prudence de rigueur. Si Emmanuel Macron a rappelé en juin son attachement à une « solution à deux États », le chef de l’État se refuse pour l’heure à franchir le Rubicon d’une reconnaissance pleine et entière de la Palestine.

Un bouleversement stratégique pour le RN

Au-delà des joutes politiques, la prise de position de Jordan Bardella marque un tournant majeur dans la ligne du Rassemblement National sur la question palestinienne. Longtemps critiqué pour ses accointances avec des mouvements radicaux, le parti lepéniste opère ici une mue spectaculaire, rompant tout lien avec le Hamas au nom de la lutte contre l’islamisme.

Le RN cultive une image de fermeté face au terrorisme tout en cherchant à gagner en respectabilité à l’international.

– Analyse d’un expert politique

Cette inflexion stratégique n’est pas sans risque pour le jeune leader, qui s’expose aux critiques de ses adversaires sur un « double discours ». Mais elle témoigne de la volonté de Jordan Bardella d’affirmer sa stature d’homme d’État en vue des européennes et de s’imposer comme un interlocuteur crédible sur l’échiquier international.

L’opinion publique française partagée

La sortie de Jordan Bardella intervient dans un contexte où l’opinion publique française apparaît divisée sur la question palestinienne :

  • Selon un sondage Ifop, 54% des Français se disent favorables à une reconnaissance de l’État de Palestine.
  • Mais ils sont aussi 67% à condamner les tirs de roquettes du Hamas contre Israël.
  • Les sympathisants de droite se montrent majoritairement opposés à une initiative française, contrairement à ceux de gauche.

Autant de chiffres qui illustrent la complexité de ce dossier, entre aspirations à la paix et préoccupations sécuritaires. En durcissant le ton contre le Hamas, Jordan Bardella cherche à capter une partie de l’électorat de droite sensible à la lutte anti-terroriste, au risque de s’aliéner une frange plus attentive au sort des Palestiniens.

Les Européennes, catalyseur des tensions

À trois semaines du scrutin européen, la question palestinienne s’invite donc dans le débat hexagonal, révélant des lignes de fracture qui transcendent les clivages partisans traditionnels. En jetant un pavé dans la mare, Jordan Bardella bouscule les équilibres et force ses adversaires à se positionner sur un sujet clivant.

Au final, la prise de position du président du RN illustre la centralité des enjeux diplomatiques et identitaires dans cette campagne des européennes. Loin des querelles institutionnelles, c’est bien la vision de la France dans le monde et son rapport à l’altérité qui se jouent dans les urnes le 26 mai prochain. De quoi électriser un peu plus une séquence électorale déjà à haute tension.

Au-delà des joutes politiques, la prise de position de Jordan Bardella marque un tournant majeur dans la ligne du Rassemblement National sur la question palestinienne. Longtemps critiqué pour ses accointances avec des mouvements radicaux, le parti lepéniste opère ici une mue spectaculaire, rompant tout lien avec le Hamas au nom de la lutte contre l’islamisme.

Le RN cultive une image de fermeté face au terrorisme tout en cherchant à gagner en respectabilité à l’international.

– Analyse d’un expert politique

Cette inflexion stratégique n’est pas sans risque pour le jeune leader, qui s’expose aux critiques de ses adversaires sur un « double discours ». Mais elle témoigne de la volonté de Jordan Bardella d’affirmer sa stature d’homme d’État en vue des européennes et de s’imposer comme un interlocuteur crédible sur l’échiquier international.

L’opinion publique française partagée

La sortie de Jordan Bardella intervient dans un contexte où l’opinion publique française apparaît divisée sur la question palestinienne :

  • Selon un sondage Ifop, 54% des Français se disent favorables à une reconnaissance de l’État de Palestine.
  • Mais ils sont aussi 67% à condamner les tirs de roquettes du Hamas contre Israël.
  • Les sympathisants de droite se montrent majoritairement opposés à une initiative française, contrairement à ceux de gauche.

Autant de chiffres qui illustrent la complexité de ce dossier, entre aspirations à la paix et préoccupations sécuritaires. En durcissant le ton contre le Hamas, Jordan Bardella cherche à capter une partie de l’électorat de droite sensible à la lutte anti-terroriste, au risque de s’aliéner une frange plus attentive au sort des Palestiniens.

Les Européennes, catalyseur des tensions

À trois semaines du scrutin européen, la question palestinienne s’invite donc dans le débat hexagonal, révélant des lignes de fracture qui transcendent les clivages partisans traditionnels. En jetant un pavé dans la mare, Jordan Bardella bouscule les équilibres et force ses adversaires à se positionner sur un sujet clivant.

Au final, la prise de position du président du RN illustre la centralité des enjeux diplomatiques et identitaires dans cette campagne des européennes. Loin des querelles institutionnelles, c’est bien la vision de la France dans le monde et son rapport à l’altérité qui se jouent dans les urnes le 26 mai prochain. De quoi électriser un peu plus une séquence électorale déjà à haute tension.

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