Chaque année, le monde du football retient son souffle à l’approche de la cérémonie du Ballon d’Or, cette récompense ultime qui couronne le meilleur joueur de la planète. Mais en 2025, un débat passionné agite les supporters : faut-il nécessairement avoir remporté la Ligue des champions pour prétendre à ce trophée prestigieux ? Une légende du ballon rond, quintuple lauréat de ce prix, a récemment jeté un pavé dans la mare en affirmant que ce critère est incontournable. Alors, qui sont les favoris pour succéder à Rodri, sacré en 2024, et quels éléments feront pencher la balance ? Plongeons dans cette quête du Graal footballistique.
Un critère incontournable : la Ligue des champions ?
La Ligue des champions est souvent considérée comme le summum du football européen, une compétition où les plus grands talents s’affrontent pour la gloire. Selon une icône du football portugais, remporter ce tournoi devrait être une condition sine qua non pour décrocher le Ballon d’Or. Cette déclaration, prononcée lors d’une récente conférence de presse, a relancé le débat sur les critères qui définissent le meilleur joueur du monde. Mais est-ce vraiment si simple ?
Historiquement, le Ballon d’Or a souvent récompensé des joueurs ayant brillé dans cette compétition. Par exemple, Karim Benzema, lauréat en 2022, avait porté le Real Madrid vers un nouveau titre européen avec des performances mémorables. Pourtant, des exceptions existent : en 2024, Rodri a été sacré sans avoir remporté la Ligue des champions, grâce à son rôle clé à Manchester City et avec l’équipe d’Espagne, championne d’Europe. Ce précédent montre que d’autres facteurs, comme la régularité, l’impact collectif et les performances internationales, peuvent peser dans la balance.
« Celui qui doit remporter le Ballon d’Or doit être un joueur qui a gagné la Ligue des champions. »
Une légende du football portugais
Les favoris pour le Ballon d’Or 2025
Si la victoire en Ligue des champions est un critère majeur, les récents exploits du Paris Saint-Germain, sacré champion d’Europe en 2025 face à l’Inter Milan (5-0), placent plusieurs de ses joueurs sous les projecteurs. Parmi eux, Ousmane Dembélé, Vitinha et Bradley Barcola se distinguent. Mais d’autres talents, issus de clubs comme le FC Barcelone ou le Real Madrid, pourraient également prétendre au titre. Voici un tour d’horizon des principaux candidats :
- Ousmane Dembélé : L’ailier français a ébloui lors de la finale de la Ligue des champions, avec une prestation qualifiée de « délicieuse » par les observateurs. Sa vitesse et sa créativité en font un sérieux prétendant.
- Vitinha : Le milieu portugais du PSG a été exceptionnel, orchestrant le jeu avec une maîtrise rare. Son rôle dans le sacre européen pourrait lui valoir une place sur le podium.
- Lamine Yamal : La pépite barcelonaise, à seulement 18 ans, impressionne par sa maturité et ses performances en Liga et avec l’Espagne. Un talent à suivre de près.
- Kylian Mbappé : Malgré une saison contrastée, l’attaquant français reste une référence mondiale. Une performance éclatante à la Coupe du monde des clubs pourrait relancer sa candidature.
- Raphinha : L’ailier brésilien du FC Barcelone, souvent sous-estimé, a brillé par sa constance et ses buts décisifs. Un outsider à ne pas négliger.
Ces joueurs, tous issus de clubs majeurs, illustrent la diversité des profils en lice. Mais au-delà des performances en club, les compétitions internationales comme l’Euro 2024 ou la Ligue des nations joueront un rôle crucial dans la décision finale.
Le Ballon d’Or a-t-il perdu de sa valeur ?
Le quintuple lauréat du Ballon d’Or a également émis une critique cinglante : selon lui, cette récompense a perdu de sa valeur. Cette déclaration, qui a fait couler beaucoup d’encre, pointe du doigt une évolution dans les critères d’attribution. Autrefois dominé par des légendes comme Lionel Messi ou le Portugais lui-même, le trophée semble aujourd’hui plus disputé, avec des vainqueurs parfois inattendus.
En 2024, la victoire de Rodri, un milieu défensif, a surpris certains observateurs, habitués à voir des attaquants ou des joueurs offensifs récompensés. Ce choix a mis en lumière une nouvelle approche : valoriser l’impact collectif plutôt que les statistiques individuelles. Mais pour beaucoup, cette évolution dilue le prestige du trophée, autrefois réservé à des joueurs capables de transcender leur sport.
Année | Vainqueur | Club | Ligue des champions ? |
---|---|---|---|
2024 | Rodri | Manchester City | Non |
2022 | Karim Benzema | Real Madrid | Oui |
2021 | Lionel Messi | PSG/Barcelone | Non |
L’impact des compétitions internationales
Si la Ligue des champions est un critère de poids, les performances en sélection nationale ne sont pas en reste. En 2024, l’Euro a vu l’Espagne triompher, propulsant des joueurs comme Lamine Yamal sur le devant de la scène. Ce jeune prodige, déjà comparé aux plus grands, a marqué les esprits par sa précocité et son audace. De même, la Ligue des nations, avec des affiches comme France-Espagne, pourrait influencer les votes.
Pour Kylian Mbappé, les compétitions internationales représentent une opportunité de briller. Après une saison en demi-teinte, l’attaquant français pourrait se relancer lors de la Coupe du monde des clubs 2025, un tournoi qui promet d’attirer tous les regards. Une performance exceptionnelle pourrait lui permettre de reconquérir les votants, souvent sensibles aux exploits sur la scène mondiale.
« Dembélé est un très grand joueur, mais nous sommes en finale. »
Lamine Yamal, après un match mémorable
Une récompense sous influence ?
Le Ballon d’Or n’échappe pas aux critiques sur son mode de fonctionnement. Certains estiment que le trophée est devenu une affaire de marketing et de popularité, favorisant les joueurs des grands clubs européens. La collaboration avec des marques de luxe, comme celle récemment annoncée avec Louis Vuitton, renforce cette perception. Ce partenariat, qui inclut également la Coupe de l’America, illustre l’influence croissante du sponsoring dans le sport.
Pourtant, le Ballon d’Or reste un symbole fort. Il incarne l’excellence individuelle dans un sport collectif, récompensant des joueurs capables de changer le cours d’un match à eux seuls. Mais cette quête de l’excellence est-elle biaisée par des considérations extra-sportives ? La question mérite d’être posée.
Un duel Messi-Ronaldo revisité ?
Enfin, un commentaire amusant d’une légende portugaise a ravivé les spéculations : jouer un jour avec Lionel Messi ? « Quoique », a-t-il lâché avec un sourire. Si cette idée semble improbable, elle rappelle l’éternelle rivalité entre ces deux géants, qui ont dominé le Ballon d’Or pendant plus d’une décennie. En 2025, aucun des deux ne figure parmi les favoris, une première en vingt ans, marquant la fin d’une ère.
Cette transition ouvre la voie à une nouvelle génération de talents, portée par des joueurs comme Yamal, Mbappé ou Dembélé. Mais la question demeure : qui incarnera le mieux l’esprit du Ballon d’Or en 2025 ? La réponse, attendue le 22 septembre, promet d’alimenter les débats jusqu’à la dernière minute.
Les critères du Ballon d’Or en bref :
- Performances individuelles : buts, passes décisives, impact sur le jeu.
- Succès collectifs : titres en club et en sélection.
- Régularité : constance sur l’ensemble de la saison.
- Influence : leadership et capacité à inspirer ses coéquipiers.
En attendant la cérémonie, une chose est sûre : le Ballon d’Or 2025 sera le théâtre d’une bataille acharnée. Entre les partisans d’un critère strict lié à la Ligue des champions et ceux qui prônent une vision plus globale, le suspense reste entier. Qui soulèvera le trophée ? Les paris sont ouverts.