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Baignade dans la Seine et la Marne : 32 sites ouverts dès juillet 2025

Bientôt le retour des bains dans la Seine et la Marne pour les Franciliens. 32 sites de baignade ouvriront leurs portes dès juillet 2025, promettant des étés rafraîchissants. Découvrez les détails de ce projet ambitieux qui allie loisirs et écologie...

Imaginez-vous, par une chaude journée d’été, plongeant dans les eaux fraîches de la Seine ou de la Marne, à quelques pas de chez vous. Ce rêve deviendra bientôt réalité pour les Franciliens, avec l’ouverture prévue de 32 sites de baignade dès juillet 2025. Une véritable révolution pour la région, fruit d’un vaste plan d’assainissement des eaux initié il y a plusieurs années.

Un projet ambitieux pour des étés rafraîchissants

Le « Plan Baignade », c’est son nom, est un programme d’envergure piloté par l’État en collaboration avec la Mairie de Paris et d’autres collectivités territoriales. L’objectif : rendre à nouveau possibles les bains dans la Seine et la Marne, comme c’était le cas jusqu’au début du 20ème siècle. Un défi de taille qui a nécessité pas moins de 1,4 milliard d’euros d’investissements.

Concrètement, ce sont 32 sites répartis dans 26 communes d’Île-de-France qui seront accessibles aux baigneurs dès l’été 2025, selon une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur). Paris comptera 3 sites validés le long de la Seine (Bercy, Sully Morland et Bir Hakeim), tandis que 9 autres sont à l’étude le long de la Marne, notamment à Champs-sur-Marne, Chelles ou encore Torcy.

Un défi technique et écologique

Mais avant de pouvoir piquer une tête, il aura fallu relever un véritable défi technique et écologique. Interdite depuis 1923 pour des raisons sanitaires, la baignade nécessite en effet une qualité irréprochable de l’eau. Un travail de titan qui passe par la modernisation du réseau d’assainissement, le contrôle strict des rejets et un suivi quotidien des paramètres de pollution.

Les investissements sont colossaux. Rien que pour l’aménagement des trois sites parisiens, la facture s’élève à 10 millions d’euros. La métropole du Grand Paris a quant à elle débloqué 300 millions pour installer un collecteur entre Athis-Mons et Valenton. Des sommes nécessaires pour atteindre l’objectif fixé et rendre la baignade à nouveau possible dans un fleuve autrefois synonyme de danger sanitaire.

Une nouvelle attraction estivale

Lorsque les 32 sites ouvriront enfin leurs portes, nul doute qu’ils deviendront rapidement des lieux prisés des Franciliens durant les périodes de fortes chaleurs. Aménagés avec des pontons, des transats et un accès direct à l’eau, ils offriront un espace de détente et de fraîcheur en plein cœur de la ville. À Paris, un système d’alternance entre baignade et circulation des bateaux devrait être mis en place pour satisfaire tous les usagers du fleuve.

Au-delà de l’aspect purement ludique, ce retour de la baignade en eau libre marque aussi une avancée écologique majeure pour la région. La réhabilitation de la Seine et de la Marne témoigne d’une prise de conscience de la nécessité de préserver ces écosystèmes fragiles et de renouer avec une certaine forme de « retour à la nature » en ville. Une tendance de fond qui devrait encore s’accentuer dans les années à venir.

« Ce n’est plus la question qui se pose à nous maintenant »

Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France

Si certaines communes, notamment en Essonne, pourraient voir leurs projets de sites retardés à 2026 en raison de l’ampleur des coûts, l’horizon d’une baignade généralisée en 2025 semble désormais acquis. Un pari osé, lancé il y a plusieurs années, et qui est en passe d’être remporté. Les Franciliens n’ont plus qu’à préparer leurs maillots !

Au-delà de l’aspect purement ludique, ce retour de la baignade en eau libre marque aussi une avancée écologique majeure pour la région. La réhabilitation de la Seine et de la Marne témoigne d’une prise de conscience de la nécessité de préserver ces écosystèmes fragiles et de renouer avec une certaine forme de « retour à la nature » en ville. Une tendance de fond qui devrait encore s’accentuer dans les années à venir.

« Ce n’est plus la question qui se pose à nous maintenant »

Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France

Si certaines communes, notamment en Essonne, pourraient voir leurs projets de sites retardés à 2026 en raison de l’ampleur des coûts, l’horizon d’une baignade généralisée en 2025 semble désormais acquis. Un pari osé, lancé il y a plusieurs années, et qui est en passe d’être remporté. Les Franciliens n’ont plus qu’à préparer leurs maillots !

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