Une violente altercation dans un snack d’Aubagne (Bouches-du-Rhône) a viré au drame dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon nos informations, un différend entre deux hommes a éclaté vers minuit dans cet établissement de la rue du Jeune Anacharsis, dégénérant rapidement en rixe. L’un des protagonistes aurait alors sorti une arme blanche, poignardant son adversaire à l’abdomen à plusieurs reprises.
Âgée de 26 ans, la victime aurait été partiellement éviscérée sous la violence des coups de couteau. Grièvement blessé, le jeune homme a été pris en charge par les pompiers et le SAMU, alertés en urgence. Il a ensuite été transporté à l’hôpital de la Timone à Marseille dans un état critique. Selon une source proche du dossier, son pronostic vital ne serait toutefois pas engagé.
Intervention rapide des forces de l’ordre
La police municipale d’Aubagne est rapidement intervenue sur les lieux, suivie de près par la police nationale, afin de sécuriser la scène de crime et d’entamer les premières constatations. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette agression et tenter d’identifier le ou les auteurs en fuite.
Un phénomène récurrent dans les Bouches-du-Rhône ?
Cet événement dramatique fait écho à d’autres faits divers violents survenus récemment dans le département :
- À Marseille, un sexagénaire a été poignardé sans raison apparente dans un bus il y a quelques jours.
- Une rixe au couteau entre vendeurs de cigarettes à Argenteuil a également fait un blessé grave la semaine dernière, son pronostic vital étant engagé.
Entre eux, c’est la jungle
témoignait un riverain de la gare d’Argenteuil au sujet de ces tensions récurrentes.
Si les circonstances diffèrent, la problématique des agressions à l’arme blanche reste prégnante. Les services de police sont fortement mobilisés pour lutter contre ces violences urbaines qui entraînent un fort sentiment d’insécurité au sein de la population.
Aubagne n’est pas épargnée
Bien que moins médiatisée que sa voisine marseillaise, la ville d’Aubagne connaît elle aussi son lot de faits divers tragiques. En 2017 déjà, un attentat islamiste visant des militaires avait été déjoué de justesse. L’un des suspects était un ancien militant socialiste.
Plus récemment, en janvier dernier, un collégien victime de harcèlement avait agressé ses bourreaux avec un couteau sous les encouragements de son père. Ce dernier, excédé par les violences subies par son fils malgré une plainte déposée en décembre, avait été placé en garde à vue.
Face à ces événements, les autorités locales multiplient les initiatives pour enrayer les violences : renforcement de la présence policière, actions de prévention dans les établissements scolaires, dispositifs d’aide aux victimes… Autant de mesures jugées indispensables pour restaurer la tranquillité publique et la confiance des citoyens.
L’enquête sur l’agression du snack d’Aubagne devra déterminer s’il s’agit d’un acte isolé ou d’une dérive des violences urbaines observées dans le département. Des éléments de réponse qui seront suivis avec attention alors que les faits divers impliquant des armes blanches se multiplient de façon préoccupante dans les Bouches-du-Rhône.
