Hong Kong a été secoué par la révélation d’un projet d’attentat à la bombe déjoué en 2019, qui visait à assassiner des policiers lors d’un rassemblement pro-démocratie. Jeudi, la justice a rendu son verdict, condamnant sept activistes impliqués dans ce complot à de lourdes peines de prison, dont près de 24 ans pour le cerveau de l’opération.
Le plus long emprisonnement lié aux manifestations de 2019
D’après une source proche du dossier, il s’agit de la condamnation la plus sévère prononcée jusqu’à présent dans une affaire en lien avec les manifestations pro-démocratie qui ont secoué l’ancienne colonie britannique il y a quatre ans. C’est également la première fois que la loi antiterroriste de Hong Kong est invoquée depuis son entrée en vigueur.
Les procureurs ont révélé que les accusés projetaient d’attirer les forces de l’ordre dans un guet-apens en saccageant des magasins lors d’un rassemblement, avant de déclencher des explosifs ou d’ouvrir le feu sur les agents. Un scénario glaçant qui aurait pu faire de nombreuses victimes si le complot n’avait pas été éventé à temps.
Ng Chi-hung, le “cerveau” de l’attentat, écope de la peine la plus lourde
La Haute Cour de Hong Kong a identifié Ng Chi-hung, un ancien ingénieur de 28 ans, comme l’instigateur principal du projet terroriste. Reconnu coupable des crimes d’attentat à la bombe et de possession d’armes à feu dans l’intention de mettre en danger la vie d’autrui, il a été condamné à un total de 23 ans et 10 mois de prison.
Les autres membres du complot lourdement sanctionnés
Les six autres hommes jugés aux côtés de Ng Chi-hung ont eux aussi écopé de peines de prison conséquentes :
- Wong Chun-keung, 26 ans, présumé chef des “Dragon Slayers”, un groupe radical, a été condamné à 13 ans et demi de prison.
- David Su, recruté à 18 ans comme “tireur d’élite”, a été condamné à 12 ans de détention.
- Les quatre autres accusés ont reçu des peines allant de 2 à 10 ans de prison pour leur implication à des degrés divers.
Un projet d’attentat minutieusement préparé
L’enquête a révélé que les accusés appartenaient à des groupuscules radicaux, dont les “Dragon Slayers”, et qu’ils avaient planifié leur attaque en détail. Leur cible : le rassemblement de la Journée internationale des droits de l’homme qui devait se tenir en décembre 2019.
Après des mois de manifestations pro-démocratie qui avaient dégénéré en violents affrontements avec la police, faisant plus de 10 000 arrestations, ces activistes avaient décidé de passer à l’action armée. Un projet terrifiant qui aurait pu faire basculer Hong Kong dans une spirale de violence sans précédent.
La loi antiterroriste de Hong Kong appliquée pour la première fois
Ce procès marque un tournant, car c’est la première fois que la loi antiterroriste de Hong Kong est invoquée depuis sa promulgation. Un texte controversé, adopté en réponse à la contestation de 2019, et qui renforce considérablement l’arsenal répressif des autorités.
Pour les partisans de la démocratie, ce durcissement législatif et les lourdes peines infligées aux activistes sont symptomatiques d’un recul des libertés dans l’ex-colonie britannique. Mais pour le gouvernement local et Pékin, il s’agit au contraire d’un signal fort envoyé à ceux qui seraient tentés de recourir à la violence pour faire avancer leur cause.
Hong Kong face aux défis de l’après-2019
Près de quatre ans après les manifestations pro-démocratie qui ont ébranlé Hong Kong, la ville peine encore à retrouver sa stabilité. Si le mouvement a finalement été maté, non sans heurts, les aspirations d’une partie de la population à plus de libertés politiques restent vivaces.
Dans ce contexte, le procès des sept activistes apparaît comme un avertissement à ceux qui n’auraient pas renoncé à l’action radicale. Mais il soulève aussi des questions sur l’équilibre délicat entre sécurité et respect des droits fondamentaux dans une ville qui a longtemps été un havre de liberté en Asie.
Au-delà de la condamnation des auteurs de ce complot, c’est donc tout le défi de la reconstruction politique et sociale post-2019 qui se profile en arrière-plan. Un chantier immense pour les autorités hongkongaises, qui devront naviguer entre fermeté et ouverture pour tenter de réconcilier une société profondément divisée.
Les autres membres du complot lourdement sanctionnés
Les six autres hommes jugés aux côtés de Ng Chi-hung ont eux aussi écopé de peines de prison conséquentes :
- Wong Chun-keung, 26 ans, présumé chef des “Dragon Slayers”, un groupe radical, a été condamné à 13 ans et demi de prison.
- David Su, recruté à 18 ans comme “tireur d’élite”, a été condamné à 12 ans de détention.
- Les quatre autres accusés ont reçu des peines allant de 2 à 10 ans de prison pour leur implication à des degrés divers.
Un projet d’attentat minutieusement préparé
L’enquête a révélé que les accusés appartenaient à des groupuscules radicaux, dont les “Dragon Slayers”, et qu’ils avaient planifié leur attaque en détail. Leur cible : le rassemblement de la Journée internationale des droits de l’homme qui devait se tenir en décembre 2019.
Après des mois de manifestations pro-démocratie qui avaient dégénéré en violents affrontements avec la police, faisant plus de 10 000 arrestations, ces activistes avaient décidé de passer à l’action armée. Un projet terrifiant qui aurait pu faire basculer Hong Kong dans une spirale de violence sans précédent.
La loi antiterroriste de Hong Kong appliquée pour la première fois
Ce procès marque un tournant, car c’est la première fois que la loi antiterroriste de Hong Kong est invoquée depuis sa promulgation. Un texte controversé, adopté en réponse à la contestation de 2019, et qui renforce considérablement l’arsenal répressif des autorités.
Pour les partisans de la démocratie, ce durcissement législatif et les lourdes peines infligées aux activistes sont symptomatiques d’un recul des libertés dans l’ex-colonie britannique. Mais pour le gouvernement local et Pékin, il s’agit au contraire d’un signal fort envoyé à ceux qui seraient tentés de recourir à la violence pour faire avancer leur cause.
Hong Kong face aux défis de l’après-2019
Près de quatre ans après les manifestations pro-démocratie qui ont ébranlé Hong Kong, la ville peine encore à retrouver sa stabilité. Si le mouvement a finalement été maté, non sans heurts, les aspirations d’une partie de la population à plus de libertés politiques restent vivaces.
Dans ce contexte, le procès des sept activistes apparaît comme un avertissement à ceux qui n’auraient pas renoncé à l’action radicale. Mais il soulève aussi des questions sur l’équilibre délicat entre sécurité et respect des droits fondamentaux dans une ville qui a longtemps été un havre de liberté en Asie.
Au-delà de la condamnation des auteurs de ce complot, c’est donc tout le défi de la reconstruction politique et sociale post-2019 qui se profile en arrière-plan. Un chantier immense pour les autorités hongkongaises, qui devront naviguer entre fermeté et ouverture pour tenter de réconcilier une société profondément divisée.
La juge Judianna Barnes a souligné que Ng Chi-hung était “le cerveau qui, pour atteindre ses propres objectifs politiques, visait à massacrer sans discrimination des policiers et à subvertir le gouvernement de Hong Kong”. Une accusation lourde qui témoigne de la gravité des faits reprochés.
Les autres membres du complot lourdement sanctionnés
Les six autres hommes jugés aux côtés de Ng Chi-hung ont eux aussi écopé de peines de prison conséquentes :
- Wong Chun-keung, 26 ans, présumé chef des “Dragon Slayers”, un groupe radical, a été condamné à 13 ans et demi de prison.
- David Su, recruté à 18 ans comme “tireur d’élite”, a été condamné à 12 ans de détention.
- Les quatre autres accusés ont reçu des peines allant de 2 à 10 ans de prison pour leur implication à des degrés divers.
Un projet d’attentat minutieusement préparé
L’enquête a révélé que les accusés appartenaient à des groupuscules radicaux, dont les “Dragon Slayers”, et qu’ils avaient planifié leur attaque en détail. Leur cible : le rassemblement de la Journée internationale des droits de l’homme qui devait se tenir en décembre 2019.
Après des mois de manifestations pro-démocratie qui avaient dégénéré en violents affrontements avec la police, faisant plus de 10 000 arrestations, ces activistes avaient décidé de passer à l’action armée. Un projet terrifiant qui aurait pu faire basculer Hong Kong dans une spirale de violence sans précédent.
La loi antiterroriste de Hong Kong appliquée pour la première fois
Ce procès marque un tournant, car c’est la première fois que la loi antiterroriste de Hong Kong est invoquée depuis sa promulgation. Un texte controversé, adopté en réponse à la contestation de 2019, et qui renforce considérablement l’arsenal répressif des autorités.
Pour les partisans de la démocratie, ce durcissement législatif et les lourdes peines infligées aux activistes sont symptomatiques d’un recul des libertés dans l’ex-colonie britannique. Mais pour le gouvernement local et Pékin, il s’agit au contraire d’un signal fort envoyé à ceux qui seraient tentés de recourir à la violence pour faire avancer leur cause.
Hong Kong face aux défis de l’après-2019
Près de quatre ans après les manifestations pro-démocratie qui ont ébranlé Hong Kong, la ville peine encore à retrouver sa stabilité. Si le mouvement a finalement été maté, non sans heurts, les aspirations d’une partie de la population à plus de libertés politiques restent vivaces.
Dans ce contexte, le procès des sept activistes apparaît comme un avertissement à ceux qui n’auraient pas renoncé à l’action radicale. Mais il soulève aussi des questions sur l’équilibre délicat entre sécurité et respect des droits fondamentaux dans une ville qui a longtemps été un havre de liberté en Asie.
Au-delà de la condamnation des auteurs de ce complot, c’est donc tout le défi de la reconstruction politique et sociale post-2019 qui se profile en arrière-plan. Un chantier immense pour les autorités hongkongaises, qui devront naviguer entre fermeté et ouverture pour tenter de réconcilier une société profondément divisée.
La juge Judianna Barnes a souligné que Ng Chi-hung était “le cerveau qui, pour atteindre ses propres objectifs politiques, visait à massacrer sans discrimination des policiers et à subvertir le gouvernement de Hong Kong”. Une accusation lourde qui témoigne de la gravité des faits reprochés.
Les autres membres du complot lourdement sanctionnés
Les six autres hommes jugés aux côtés de Ng Chi-hung ont eux aussi écopé de peines de prison conséquentes :
- Wong Chun-keung, 26 ans, présumé chef des “Dragon Slayers”, un groupe radical, a été condamné à 13 ans et demi de prison.
- David Su, recruté à 18 ans comme “tireur d’élite”, a été condamné à 12 ans de détention.
- Les quatre autres accusés ont reçu des peines allant de 2 à 10 ans de prison pour leur implication à des degrés divers.
Un projet d’attentat minutieusement préparé
L’enquête a révélé que les accusés appartenaient à des groupuscules radicaux, dont les “Dragon Slayers”, et qu’ils avaient planifié leur attaque en détail. Leur cible : le rassemblement de la Journée internationale des droits de l’homme qui devait se tenir en décembre 2019.
Après des mois de manifestations pro-démocratie qui avaient dégénéré en violents affrontements avec la police, faisant plus de 10 000 arrestations, ces activistes avaient décidé de passer à l’action armée. Un projet terrifiant qui aurait pu faire basculer Hong Kong dans une spirale de violence sans précédent.
La loi antiterroriste de Hong Kong appliquée pour la première fois
Ce procès marque un tournant, car c’est la première fois que la loi antiterroriste de Hong Kong est invoquée depuis sa promulgation. Un texte controversé, adopté en réponse à la contestation de 2019, et qui renforce considérablement l’arsenal répressif des autorités.
Pour les partisans de la démocratie, ce durcissement législatif et les lourdes peines infligées aux activistes sont symptomatiques d’un recul des libertés dans l’ex-colonie britannique. Mais pour le gouvernement local et Pékin, il s’agit au contraire d’un signal fort envoyé à ceux qui seraient tentés de recourir à la violence pour faire avancer leur cause.
Hong Kong face aux défis de l’après-2019
Près de quatre ans après les manifestations pro-démocratie qui ont ébranlé Hong Kong, la ville peine encore à retrouver sa stabilité. Si le mouvement a finalement été maté, non sans heurts, les aspirations d’une partie de la population à plus de libertés politiques restent vivaces.
Dans ce contexte, le procès des sept activistes apparaît comme un avertissement à ceux qui n’auraient pas renoncé à l’action radicale. Mais il soulève aussi des questions sur l’équilibre délicat entre sécurité et respect des droits fondamentaux dans une ville qui a longtemps été un havre de liberté en Asie.
Au-delà de la condamnation des auteurs de ce complot, c’est donc tout le défi de la reconstruction politique et sociale post-2019 qui se profile en arrière-plan. Un chantier immense pour les autorités hongkongaises, qui devront naviguer entre fermeté et ouverture pour tenter de réconcilier une société profondément divisée.