La nuit du 31 octobre au 1er novembre a viré au cauchemar pour des dizaines de femmes réunies lors d’une soirée non-mixte dans un bar du 19ème arrondissement de Paris. Alors qu’elles faisaient la fête entre elles, quatre hommes ont surgi et les ont attaquées avec des mortiers d’artifice, semant la terreur. Un événement choquant qui soulève des questions sur la sécurité des femmes dans l’espace public.
Une soirée d’Halloween qui tourne mal
Ce jeudi 31 octobre, environ 70 femmes s’étaient rassemblées dans un bar pour célébrer Halloween entre elles, dans une ambiance festive et conviviale. Mais aux alentours de minuit, l’impensable s’est produit. Quatre individus ont fait irruption et ont commencé à tirer des mortiers d’artifice en direction de la foule, provoquant des scènes de panique.
Selon des sources proches de l’enquête, les assaillants ont agi de manière déterminée et coordonnée, visant délibérément les participantes à la soirée. Malgré le chaos, aucune blessée grave n’est à déplorer, mais le traumatisme est grand pour les victimes de cette attaque.
Des témoignages glaçants
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, trois femmes présentes ce soir-là livrent un récit effrayant de l’agression. Encore sous le choc, elles décrivent des scènes de panique et de confusion alors que les mortiers d’artifice explosaient autour d’elles.
« On a vraiment eu très peur. On ne comprenait pas ce qui se passait. Les détonations étaient assourdissantes et des morceaux brûlants volaient partout. C’était comme une scène de guerre. »
Victime de l’attaque
Pour ces femmes, c’est le choc et l’incompréhension qui dominent. Comment un tel déchaînement de violence a-t-il pu se produire dans un lieu qui se voulait safe et bienveillant ?
Une attaque misogyne ?
Si le mobile exact des agresseurs reste à déterminer, difficile de ne pas y voir une dimension misogyne et politique. Le caractère non-mixte de la soirée, revendiqué par les organisatrices issues des milieux féministes et d’ultra-gauche, a pu attiser des rancoeurs chez certains.
L’hypothèse d’un acte masculiniste, visant à intimider et punir ces femmes pour leur engagement, est prise très au sérieux. Une enquête a d’ailleurs été ouverte par le parquet de Paris pour faire toute la lumière sur cette agression d’un nouveau genre.
La sécurité des femmes en question
Au-delà du caractère spectaculaire et traumatisant de l’attaque, c’est bien la question de la sécurité des femmes dans l’espace public qui est posée. Comment garantir aux citoyennes de pouvoir se rassembler librement, sans craindre pour leur intégrité ?
Pour les associations féministes, cet événement dramatique est le symptôme d’une société où les violences misogynes restent trop souvent impunies. Elles appellent à une réponse ferme des pouvoirs publics et à une prise de conscience collective.
Des questions en suspens
Alors que l’enquête se poursuit pour identifier et interpeller les auteurs de cette attaque inédite, de nombreuses zones d’ombre demeurent. Comment les assaillants ont-ils pu se procurer ces mortiers d’artifice et les introduire dans Paris ? Ont-ils agi seuls ou bénéficié de complicités ? Quelles étaient leurs véritables motivations ?
Autant de questions auxquelles devront répondre les enquêteurs, afin que toute la lumière soit faite sur cet acte aussi lâche qu’incompréhensible. En attendant, c’est un véritable traumatisme pour les victimes et un choc pour tous ceux qui aspirent à une société apaisée et égalitaire.
Cette attaque aux mortiers d’artifice contre une soirée non-mixte restera comme un triste événement, symptomatique des tensions qui parcourent notre société. Elle rappelle cruellement que la lutte pour les droits des femmes et contre les violences misogynes est loin d’être terminée. Un combat plus que jamais d’actualité, qui nous concerne tous.
