Un lourd bilan humain et une escalade des tensions. Voilà ce qui ressort de la dernière attaque aérienne menée par l’armée birmane dans l’État de Kachin, théâtre d’un conflit larvé depuis des décennies. Selon un groupe rebelle local, au moins 15 civils ont perdu la vie et 10 autres ont été blessés lorsqu’un marché a été pris pour cible samedi vers 11 heures du matin.
Depuis le coup d’État militaire de 2021 qui a renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi, la junte birmane est accusée de multiplier les frappes contre des cibles civiles pour tenter de mater la résistance à son régime. Une répression sanglante qui se double d’une crise humanitaire majeure et de violations massives des droits humains.
L’État de Kachin, une poudrière
Située dans le nord de la Birmanie, la région de Kachin est le théâtre de combats récurrents entre l’armée et les rebelles de l’Armée pour l’indépendance kachin (KIA). Forte de quelque 7000 hommes, cette guérilla lutte depuis 1961 pour obtenir l’autonomie de cet État à majorité chrétienne et le contrôle de ses abondantes ressources naturelles.
Cette attaque intervient alors que l’armée birmane a intensifié ses opérations contre les factions rebelles à travers le pays. La junte accuse notamment la KIA de fournir armes et entraînement aux nouvelles milices d’opposition appelées Forces de défense du peuple (PDF) apparues après le coup d’État.
Dans l’État voisin de Rakhine, l’Armée d’Arakan (AA), un autre groupe rebelle, a rapporté que l’aviation avait aussi bombardé un marché samedi, tuant et blessant des civils. Des allégations impossibles à vérifier de manière indépendante, la junte restreignant drastiquement l’accès des journalistes et des observateurs internationaux.
Ces frappes aveugles contre des populations sans défense s’apparentent à des crimes de guerre. La communauté internationale doit faire pression sur la junte pour qu’elle cesse immédiatement ces attaques.
Un expert des droits humains en Birmanie
Un conflit sans fin ?
Plus de deux ans après le putsch, la Birmanie reste enlisée dans une spirale de violence qui a déjà fait plus de 3000 morts et 1,3 million de déplacés selon l’ONU. Malgré les sanctions internationales et les condamnations, la junte semble déterminée à écraser toute forme de contestation, au mépris du droit international humanitaire.
Face à l’intransigeance des militaires, de nombreux opposants ont pris les armes, notamment les jeunes générations urbaines. Des milliers de personnes ont rejoint les rangs des PDF ou des guérillas ethniques qui contrôlent de larges portions du territoire. Un engrenage qui risque de transformer un conflit déjà ancien en une véritable guerre civile aux conséquences imprévisibles pour toute la région.
Alors que la Birmanie s’enfonce chaque jour davantage dans la crise, la question de l’après-coup d’État et du retour à la paix et la démocratie semble plus que jamais hypothétique. Une tragédie humaine et politique qui se joue loin des regards, mais dont les victimes se comptent déjà par milliers.
Cette attaque intervient alors que l’armée birmane a intensifié ses opérations contre les factions rebelles à travers le pays. La junte accuse notamment la KIA de fournir armes et entraînement aux nouvelles milices d’opposition appelées Forces de défense du peuple (PDF) apparues après le coup d’État.
Dans l’État voisin de Rakhine, l’Armée d’Arakan (AA), un autre groupe rebelle, a rapporté que l’aviation avait aussi bombardé un marché samedi, tuant et blessant des civils. Des allégations impossibles à vérifier de manière indépendante, la junte restreignant drastiquement l’accès des journalistes et des observateurs internationaux.
Ces frappes aveugles contre des populations sans défense s’apparentent à des crimes de guerre. La communauté internationale doit faire pression sur la junte pour qu’elle cesse immédiatement ces attaques.
Un expert des droits humains en Birmanie
Un conflit sans fin ?
Plus de deux ans après le putsch, la Birmanie reste enlisée dans une spirale de violence qui a déjà fait plus de 3000 morts et 1,3 million de déplacés selon l’ONU. Malgré les sanctions internationales et les condamnations, la junte semble déterminée à écraser toute forme de contestation, au mépris du droit international humanitaire.
Face à l’intransigeance des militaires, de nombreux opposants ont pris les armes, notamment les jeunes générations urbaines. Des milliers de personnes ont rejoint les rangs des PDF ou des guérillas ethniques qui contrôlent de larges portions du territoire. Un engrenage qui risque de transformer un conflit déjà ancien en une véritable guerre civile aux conséquences imprévisibles pour toute la région.
Alors que la Birmanie s’enfonce chaque jour davantage dans la crise, la question de l’après-coup d’État et du retour à la paix et la démocratie semble plus que jamais hypothétique. Une tragédie humaine et politique qui se joue loin des regards, mais dont les victimes se comptent déjà par milliers.
En effet, l’État de Kachin abrite les plus grandes mines de jade du monde ainsi que d’importants gisements de matériaux rares qui font l’objet d’une contrebande massive vers la Chine voisine. Un trafic qui finance les différentes factions armées et attise les convoitises.
Une attaque délibérée contre des civils ?
D’après le colonel Naw Bu, porte-parole de la KIA interrogé par l’AFP, ce raid meurtrier a visé la zone minière de Tanaing dans l’ouest de l’État. « Toutes les personnes tuées étaient des civils, dont des chercheurs d’or et des commerçants locaux », a-t-il affirmé. Un autre habitant a indiqué sous couvert d’anonymat que trois des blessés avaient succombé à leurs blessures, portant le bilan à 18 morts.
Les images diffusées par les médias locaux témoignent de la violence de la frappe : un large cratère au milieu des étals dévastés d’un marché, des débris éparpillés au sol et des victimes ensanglantées. Une scène malheureusement devenue banale depuis le putsch qui a plongé la Birmanie dans le chaos.
La junte intensifie sa campagne anti-rebelles
Cette attaque intervient alors que l’armée birmane a intensifié ses opérations contre les factions rebelles à travers le pays. La junte accuse notamment la KIA de fournir armes et entraînement aux nouvelles milices d’opposition appelées Forces de défense du peuple (PDF) apparues après le coup d’État.
Dans l’État voisin de Rakhine, l’Armée d’Arakan (AA), un autre groupe rebelle, a rapporté que l’aviation avait aussi bombardé un marché samedi, tuant et blessant des civils. Des allégations impossibles à vérifier de manière indépendante, la junte restreignant drastiquement l’accès des journalistes et des observateurs internationaux.
Ces frappes aveugles contre des populations sans défense s’apparentent à des crimes de guerre. La communauté internationale doit faire pression sur la junte pour qu’elle cesse immédiatement ces attaques.
Un expert des droits humains en Birmanie
Un conflit sans fin ?
Plus de deux ans après le putsch, la Birmanie reste enlisée dans une spirale de violence qui a déjà fait plus de 3000 morts et 1,3 million de déplacés selon l’ONU. Malgré les sanctions internationales et les condamnations, la junte semble déterminée à écraser toute forme de contestation, au mépris du droit international humanitaire.
Face à l’intransigeance des militaires, de nombreux opposants ont pris les armes, notamment les jeunes générations urbaines. Des milliers de personnes ont rejoint les rangs des PDF ou des guérillas ethniques qui contrôlent de larges portions du territoire. Un engrenage qui risque de transformer un conflit déjà ancien en une véritable guerre civile aux conséquences imprévisibles pour toute la région.
Alors que la Birmanie s’enfonce chaque jour davantage dans la crise, la question de l’après-coup d’État et du retour à la paix et la démocratie semble plus que jamais hypothétique. Une tragédie humaine et politique qui se joue loin des regards, mais dont les victimes se comptent déjà par milliers.
En effet, l’État de Kachin abrite les plus grandes mines de jade du monde ainsi que d’importants gisements de matériaux rares qui font l’objet d’une contrebande massive vers la Chine voisine. Un trafic qui finance les différentes factions armées et attise les convoitises.
Une attaque délibérée contre des civils ?
D’après le colonel Naw Bu, porte-parole de la KIA interrogé par l’AFP, ce raid meurtrier a visé la zone minière de Tanaing dans l’ouest de l’État. « Toutes les personnes tuées étaient des civils, dont des chercheurs d’or et des commerçants locaux », a-t-il affirmé. Un autre habitant a indiqué sous couvert d’anonymat que trois des blessés avaient succombé à leurs blessures, portant le bilan à 18 morts.
Les images diffusées par les médias locaux témoignent de la violence de la frappe : un large cratère au milieu des étals dévastés d’un marché, des débris éparpillés au sol et des victimes ensanglantées. Une scène malheureusement devenue banale depuis le putsch qui a plongé la Birmanie dans le chaos.
La junte intensifie sa campagne anti-rebelles
Cette attaque intervient alors que l’armée birmane a intensifié ses opérations contre les factions rebelles à travers le pays. La junte accuse notamment la KIA de fournir armes et entraînement aux nouvelles milices d’opposition appelées Forces de défense du peuple (PDF) apparues après le coup d’État.
Dans l’État voisin de Rakhine, l’Armée d’Arakan (AA), un autre groupe rebelle, a rapporté que l’aviation avait aussi bombardé un marché samedi, tuant et blessant des civils. Des allégations impossibles à vérifier de manière indépendante, la junte restreignant drastiquement l’accès des journalistes et des observateurs internationaux.
Ces frappes aveugles contre des populations sans défense s’apparentent à des crimes de guerre. La communauté internationale doit faire pression sur la junte pour qu’elle cesse immédiatement ces attaques.
Un expert des droits humains en Birmanie
Un conflit sans fin ?
Plus de deux ans après le putsch, la Birmanie reste enlisée dans une spirale de violence qui a déjà fait plus de 3000 morts et 1,3 million de déplacés selon l’ONU. Malgré les sanctions internationales et les condamnations, la junte semble déterminée à écraser toute forme de contestation, au mépris du droit international humanitaire.
Face à l’intransigeance des militaires, de nombreux opposants ont pris les armes, notamment les jeunes générations urbaines. Des milliers de personnes ont rejoint les rangs des PDF ou des guérillas ethniques qui contrôlent de larges portions du territoire. Un engrenage qui risque de transformer un conflit déjà ancien en une véritable guerre civile aux conséquences imprévisibles pour toute la région.
Alors que la Birmanie s’enfonce chaque jour davantage dans la crise, la question de l’après-coup d’État et du retour à la paix et la démocratie semble plus que jamais hypothétique. Une tragédie humaine et politique qui se joue loin des regards, mais dont les victimes se comptent déjà par milliers.