C’était l’affiche phare de cette 8ème journée de Liga : le derby madrilène entre l’Atlético et le Real Madrid. Les amateurs de football attendaient ce choc avec impatience, espérant un spectacle haletant et riche en émotions. Malheureusement, la première mi-temps n’a pas été à la hauteur des attentes, se révélant pauvre en occasions malgré l’intensité déployée sur le terrain.
Une entame de match intense mais stérile
Dès le coup d’envoi, les joueurs ont affiché leur détermination, se livrant à des duels acharnés pour prendre le contrôle du ballon. Le public, bouillant, a donné de la voix pour galvaniser ses équipes. Pourtant, malgré ce rythme soutenu, les occasions se sont faites rares.
Le Real Madrid, privé de sa star Kylian Mbappé blessé aux ischio-jambiers, a tenté de construire patiemment son jeu. Mais face au bloc compact de l’Atlético, les combinaisons merengue ont manqué de tranchant. La frappe lointaine de Fede Valverde à la 27ème minute, magnifiquement détournée par Jan Oblak, aura été la seule véritable occasion des Madrilènes.
L’Atlético peine à se montrer dangereux
Côté Atlético, Diego Simeone avait misé sur Antoine Griezmann pour dynamiser son attaque. Mais malgré quelques fulgurances, le Français n’a pas réussi à faire la différence. La meilleure opportunité des Colchoneros est à mettre au crédit de Joao Felix, dont la frappe à angle fermé n’a pas surpris Thibaut Courtois (10ème).
Les phases de possession ne sont pas tranchantes et il n’y a pas beaucoup, même pas du tout, d’occasion dans ce match.
Martin Kennel, journaliste du Figaro
Des imprécisions et un manque de rythme
Au fil des minutes, les imprécisions techniques se sont multipliées des deux côtés, entrecoupant le jeu de fautes et empêchant les équipes de développer leurs offensives. Les transmissions approximatives de Sorloth pour l’Atlético (44ème) ou le coup-franc trop enlevé de Valverde pour le Real (36ème) symbolisent les difficultés des deux formations à créer le danger.
Cette première période décevante s’est achevée sur un coup de sifflet libérateur, les supporters espérant un réveil de leurs équipes au retour des vestiaires. Carlo Ancelotti et Diego Simeone ont 15 minutes pour remobiliser leurs troupes et insuffler un nouveau souffle à ce derby qui peine à tenir ses promesses. Les amoureux du beau jeu attendent un scénario plus emballant en seconde mi-temps, à la hauteur de l’affiche et de la ferveur qu’elle suscite.