ActualitésPolitique

Assemblée Nationale: Vives Tensions Suite à l’Élection des Vice-Présidents

Vives tensions à l'Assemblée nationale suite à l'élection des vice-présidents. Le RN, grand perdant, dénonce un "mépris démocratique" et des "magouilles politiques". Découvrez les réactions houleuses des différents groupes parlementaires face à cette nouvelle donne politique...

L’élection des vice-présidents de l’Assemblée nationale a suscité une vive polémique ce mercredi, les députés du Rassemblement National dénonçant un “mépris démocratique” après avoir été écartés des postes clés. Dans une ambiance électrique, les différents groupes parlementaires ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle donne politique.

Le RN, grand perdant de ces élections

Malgré ses appels répétés à une représentation équilibrée de chaque force politique dans les instances de l’Assemblée, le groupe de Marine Le Pen est ressorti bredouille de ce scrutin. Aucun de ses deux candidats, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, n’a été élu vice-président, une défaite cinglante pour le RN.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Marine Le Pen a fustigé sur les réseaux sociaux des “magouilles” et des “achats de postes”, affirmant que son parti était le seul à respecter le règlement intérieur de l’Assemblée. De son côté, Sébastien Chenu a dénoncé un “mépris” des 11 millions d’électeurs ayant voté pour la droite nationale aux dernières législatives.

Priver la première force politique du pays de représentation dans les instances de l’Assemblée nationale est une insulte à la démocratie.

– Laurent Jacobelli, député RN

La gauche et la majorité se partagent les postes

Grands vainqueurs de ce scrutin, La France Insoumise a réussi à placer deux de ses députées, Nadège Abomangoli et Clémence Guetté, cette dernière accédant même à la première vice-présidence de l’Assemblée. La majorité présidentielle n’est pas en reste, avec les élections de Naïma Moutchou (Horizons) et de Roland Lescure, ministre de l’Industrie démissionnaire.

Un “coup tactique” du RN selon les députés de gauche, qui ont dénoncé une manœuvre visant à masquer leur défaite. “Le RN avait perdu. Ce qu’il a cherché à faire là avec son pseudo-coup d’éclat, c’est masquer le fait qu’ils sont perdants d’office”, a analysé Benjamin Lucas, du groupe écologiste.

Tensions et invectives dans l’hémicycle

Ces élections à haute tension ont donné lieu à des passes d’armes musclées dans l’hémicycle. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, n’a pas manqué de souligner avec ironie le soutien inattendu du RN à LFI : “LFI étant élue avec les voix du Rassemblement national, ils pourraient au moins leur serrer la main.”

Une attaque qui a suscité l’ire de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI : “Vous n’avez, vous les macronistes, aucune leçon à donner à La France insoumise et au Nouveau Front Populaire.” Une ambiance électrique, ponctuée d’invectives entre députés, qui témoigne des profondes divisions traversant l’Assemblée nationale en ce début de législature.

Ces élections des vice-présidents de l’Assemblée, loin d’apaiser les tensions, ont au contraire ravivé les clivages politiques. Entre le sentiment de déni démocratique exprimé par le RN et les accusations de “magouilles” lancées par les différents camps, cette séquence augure de débats houleux dans l’hémicycle. Une nouvelle donne politique qui promet de bousculer les équilibres au Palais Bourbon.

Ces élections à haute tension ont donné lieu à des passes d’armes musclées dans l’hémicycle. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, n’a pas manqué de souligner avec ironie le soutien inattendu du RN à LFI : “LFI étant élue avec les voix du Rassemblement national, ils pourraient au moins leur serrer la main.”

Une attaque qui a suscité l’ire de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI : “Vous n’avez, vous les macronistes, aucune leçon à donner à La France insoumise et au Nouveau Front Populaire.” Une ambiance électrique, ponctuée d’invectives entre députés, qui témoigne des profondes divisions traversant l’Assemblée nationale en ce début de législature.

Ces élections des vice-présidents de l’Assemblée, loin d’apaiser les tensions, ont au contraire ravivé les clivages politiques. Entre le sentiment de déni démocratique exprimé par le RN et les accusations de “magouilles” lancées par les différents camps, cette séquence augure de débats houleux dans l’hémicycle. Une nouvelle donne politique qui promet de bousculer les équilibres au Palais Bourbon.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.