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Assemblée nationale : la perspective d’une dissolution plane déjà

Quelques semaines seulement après les législatives, l'ombre d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée plane déjà dans les esprits des députés. Sans gouvernement ni majorité stable, beaucoup redoutent un nouveau passage par les urnes dans les mois à venir. Décryptage d'une rentrée...

À peine sortis des urnes, les députés fraîchement élus ont déjà le regard tourné vers une éventuelle nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Dans les couloirs du Palais Bourbon, l’hypothèse d’un retour devant les électeurs d’ici quelques mois agite les esprits et les conversations. Car après des législatives n’ayant débouché sur aucune majorité claire, l’avenir s’annonce plus qu’incertain.

Un exécutif dans l’impasse

Depuis les élections, Emmanuel Macron peine à trouver un chemin pour gouverner. Malgré ses appels du pied, aucune alliance ne se dessine à l’Assemblée pour soutenir un gouvernement. Les oppositions, ragaillardies par leur score, préfèrent jouer la carte du blocage. Une situation inédite sous la Ve République qui laisse présager des mois chaotiques.

Face à cette impasse, beaucoup jugent qu’une nouvelle dissolution sera inévitable. « On n’est plus à l’abri de rien », résume un ancien ministre, pour qui « il faut être prêt à tout, notamment à de nouvelles élections ». Un constat partagé par de nombreux élus, persuadés que le chef de l’État finira par recourir à cette arme constitutionnelle.

Les députés sur le qui-vive

Dans ce contexte, les parlementaires se préparent déjà à une possible dissolution. À peine rentrés dans leur circonscription, certains ont déjà la tête aux prochaines législatives anticipées. « On ne peut pas exclure un retour devant les électeurs, donc il faut rester mobilisé », explique une députée LREM inquiète.

Une situation qui en rappelle une autre : celle de 1988, quand François Mitterrand avait dissous une Assemblée tout juste élue. Mais contrairement à l’époque, difficile cette fois-ci de prédire qui sortirait gagnant d’un nouveau scrutin. De quoi alimenter toutes les spéculations et les craintes parmi les élus.

Une rentrée sous haute tension

Dans ce climat délétère, la reprise des travaux parlementaires s’annonce électrique. Entre une instabilité gouvernementale chronique et des oppositions déterminées à en découdre, les débats risquent vite de tourner à la foire d’empoigne. Avec en toile de fond, le spectre d’un nouveau passage par les urnes.

Il faut se préparer à une rentrée compliquée, conflictuelle, avec la menace d’une dissolution qui planera en permanence.

Un ministre

À moins qu’Emmanuel Macron ne parvienne d’ici là à trouver une porte de sortie politique. Mais au vu du rapport de force actuel, l’hypothèse semble de plus en plus mince. Le chef de l’État pourrait donc être tenté de rejouer son va-tout en convoquant les électeurs, pour tenter d’obtenir une majorité plus favorable. Un pari très risqué.

  • Les élus craignent de nouvelles législatives dans les prochains mois
  • L’exécutif peine à trouver une majorité à l’Assemblée pour gouverner
  • Les oppositions déterminées à bloquer la politique d’Emmanuel Macron

Quoi qu’il arrive, une chose est sûre : cette rentrée parlementaire s’annonce particulièrement mouvementée. Avec en ligne de mire un automne social à haut risque et la possibilité d’un recours à l’arme de la dissolution. Jamais sous la Ve République, l’avenir politique n’aura semblé aussi bouché et incertain.

Les députés sur le qui-vive

Dans ce contexte, les parlementaires se préparent déjà à une possible dissolution. À peine rentrés dans leur circonscription, certains ont déjà la tête aux prochaines législatives anticipées. « On ne peut pas exclure un retour devant les électeurs, donc il faut rester mobilisé », explique une députée LREM inquiète.

Une situation qui en rappelle une autre : celle de 1988, quand François Mitterrand avait dissous une Assemblée tout juste élue. Mais contrairement à l’époque, difficile cette fois-ci de prédire qui sortirait gagnant d’un nouveau scrutin. De quoi alimenter toutes les spéculations et les craintes parmi les élus.

Une rentrée sous haute tension

Dans ce climat délétère, la reprise des travaux parlementaires s’annonce électrique. Entre une instabilité gouvernementale chronique et des oppositions déterminées à en découdre, les débats risquent vite de tourner à la foire d’empoigne. Avec en toile de fond, le spectre d’un nouveau passage par les urnes.

Il faut se préparer à une rentrée compliquée, conflictuelle, avec la menace d’une dissolution qui planera en permanence.

Un ministre

À moins qu’Emmanuel Macron ne parvienne d’ici là à trouver une porte de sortie politique. Mais au vu du rapport de force actuel, l’hypothèse semble de plus en plus mince. Le chef de l’État pourrait donc être tenté de rejouer son va-tout en convoquant les électeurs, pour tenter d’obtenir une majorité plus favorable. Un pari très risqué.

  • Les élus craignent de nouvelles législatives dans les prochains mois
  • L’exécutif peine à trouver une majorité à l’Assemblée pour gouverner
  • Les oppositions déterminées à bloquer la politique d’Emmanuel Macron

Quoi qu’il arrive, une chose est sûre : cette rentrée parlementaire s’annonce particulièrement mouvementée. Avec en ligne de mire un automne social à haut risque et la possibilité d’un recours à l’arme de la dissolution. Jamais sous la Ve République, l’avenir politique n’aura semblé aussi bouché et incertain.

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