Dans un rebondissement spectaculaire, un baron de la drogue belge parmi les plus recherchés vient d’être appréhendé à Dubaï. Cet individu, dont l’identité n’a pas été révélée, était dans le collimateur de la justice belge depuis plusieurs années pour son rôle prépondérant dans l’importation de quantités massives de cocaïne via le port d’Anvers. Son arrestation marque un tournant décisif dans la lutte acharnée que mène la Belgique contre les puissants réseaux de narcotrafiquants qui gangrènent le pays.
Un narcotrafiquant de haut vol dans les filets de la justice
D’après nos informations, le suspect interpellé serait un acteur majeur du trafic international de stupéfiants. Condamné par défaut dans son pays pour l’importation de centaines de kilos de cocaïne, il avait jusqu’ici réussi à se soustraire aux autorités en se réfugiant aux Émirats arabes unis. Son nom figurerait même sur une liste noire du Trésor américain qui le suspecte d’approvisionner massivement le marché des États-Unis en poudre blanche.
Une source judiciaire confie que l’arrestation du fugitif n’est que la première étape d’un long combat pour le ramener sur le sol belge afin qu’il rende des comptes. Bruxelles a d’ores et déjà entamé des démarches en vue de son extradition, une procédure qui s’annonce complexe et semée d’embûches.
Dubaï, refuge prisé des barons de la drogue
Le narcotrafiquant appréhendé ne serait pas le premier à avoir trouvé refuge à Dubaï pour échapper à la justice de son pays. Ce hub mondial du commerce est tristement réputé pour être un havre de paix pour les criminels en col blanc du monde entier, attirés par son opacité financière et son train de vie luxueux. Pourtant, les Émirats semblent décidés à redorer leur blason en coopérant davantage avec les autorités étrangères.
On a obtenu son arrestation, on va voir maintenant si on obtient son extradition.
Une source judiciaire belge
Un accord d’extradition porteur d’espoir
L’espoir côté belge repose sur un accord d’extradition signé en 2021 entre Bruxelles et Abou Dabi. Il avait été motivé par le démantèlement du réseau téléphonique crypté Sky ECC, utilisé par les trafiquants, qui avait permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à plusieurs gros poissons exilés à Dubaï. Sept mandats d’arrêt internationaux avaient alors été émis.
Aujourd’hui, pas moins d’une vingtaine de criminels de haut vol seraient visés, mais seuls quatre ont pu être livrés jusqu’à présent par Dubaï. Un chiffre qui illustre les difficultés à traduire en actes concrets les belles intentions affichées en matière de coopération judiciaire.
Un narcotrafiquant face à la justice de son pays
Si la Belgique parvient à obtenir gain de cause, le mis en cause devrait être jugé pour ses crimes présumés sur son sol natal. Une condamnation par défaut à sept ans de prison a déjà été prononcée à son encontre. Il serait par ailleurs impliqué dans un autre procès où le parquet a requis 20 ans de réclusion.
Cette arrestation très médiatisée est un coup de semonce pour tous les barons de la drogue qui se pensaient intouchables. Elle prouve que l’étau se resserre autour des réseaux criminels, aussi puissants soient-ils. Mais le chemin vers la justice est encore long et incertain. L’issue du bras de fer diplomatique qui s’engage entre Bruxelles et Dubaï déterminera si ce succès se transforme en victoire éclatante ou en rendez-vous manqué pour l’état de droit.
L’espoir côté belge repose sur un accord d’extradition signé en 2021 entre Bruxelles et Abou Dabi. Il avait été motivé par le démantèlement du réseau téléphonique crypté Sky ECC, utilisé par les trafiquants, qui avait permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à plusieurs gros poissons exilés à Dubaï. Sept mandats d’arrêt internationaux avaient alors été émis.
Aujourd’hui, pas moins d’une vingtaine de criminels de haut vol seraient visés, mais seuls quatre ont pu être livrés jusqu’à présent par Dubaï. Un chiffre qui illustre les difficultés à traduire en actes concrets les belles intentions affichées en matière de coopération judiciaire.
Un narcotrafiquant face à la justice de son pays
Si la Belgique parvient à obtenir gain de cause, le mis en cause devrait être jugé pour ses crimes présumés sur son sol natal. Une condamnation par défaut à sept ans de prison a déjà été prononcée à son encontre. Il serait par ailleurs impliqué dans un autre procès où le parquet a requis 20 ans de réclusion.
Cette arrestation très médiatisée est un coup de semonce pour tous les barons de la drogue qui se pensaient intouchables. Elle prouve que l’étau se resserre autour des réseaux criminels, aussi puissants soient-ils. Mais le chemin vers la justice est encore long et incertain. L’issue du bras de fer diplomatique qui s’engage entre Bruxelles et Dubaï déterminera si ce succès se transforme en victoire éclatante ou en rendez-vous manqué pour l’état de droit.