ActualitésInternational

Arrestation des Militants de Greenpeace en Corée du Sud

Quatre militants de Greenpeace ont été arrêtés en Corée du Sud après avoir abordé un navire pétrochimique pour attirer l'attention sur la pollution plastique. Découvrez les détails de cette action coup de poing et les enjeux des négociations sur un traité plastique mondial...

Dans un coup d’éclat spectaculaire, quatre militants de l’organisation écologiste Greenpeace ont été arrêtés ce week-end en Corée du Sud après avoir abordé un navire pétrochimique. Leur objectif ? Braquer les projecteurs sur l’urgence de la pollution plastique à l’heure où plus de 170 pays sont réunis à Busan pour tenter de s’accorder sur un traité mondial. Retour sur une action coup de poing qui met en lumière les enjeux cruciaux des négociations en cours.

Un abordage militant pour secouer les consciences

Samedi dernier, les quatre activistes, originaires de plusieurs pays, ont réussi à monter à bord du navire Buena Alba, ancré près d’un complexe pétrochimique au sud-ouest de Séoul. D’après Greenpeace, le bateau attendait un chargement de propylène, une matière première entrant dans la composition de certains plastiques. Pendant douze heures, perchés en haut d’un mât, ils ont bravé des températures glaciales pour dénoncer l’industrie pétrochimique, moteur de la crise du plastique.

Nous espérons que le courage dont ont fait preuve ces militants, qui ont enduré des températures glaciales pendant la nuit pour affirmer haut et fort que ce traité échouera s’il ne réduit pas la production de plastique, sera une source d’inspiration pour les délégués.

Graham Forbes, chef de la délégation Greenpeace à Busan

Cet acte de désobéissance civile s’est soldé par l’arrestation et l’inculpation des quatre militants pour intrusion dans une propriété privée et entrave à des opérations commerciales. Mais pour Greenpeace, l’essentiel est ailleurs : utiliser cette tribune pour mettre la pression sur les négociateurs.

Des négociations cruciales enlisées

Car à Busan, les discussions piétinent. Réunis depuis une semaine, les représentants de plus de 170 pays tentent laborieusement de s’entendre sur les contours d’un futur traité international visant à endiguer le fléau de la pollution plastique. Mais les divergences sont profondes entre pays producteurs de plastique, pays consommateurs et pays en développement. Et le temps presse, alors que la production mondiale de plastique devrait tripler d’ici 2060 si rien n’est fait.

Greenpeace, comme de nombreuses ONG, appelle à un accord ambitieux incluant des mesures contraignantes pour réduire la production de plastique à la source. Mais cette option est vivement combattue par l’industrie pétrochimique et les pays qui l’abritent, à commencer par les États-Unis, l’Arabie Saoudite ou encore la Chine. Ils plaident pour des mesures volontaires et une approche fondée sur le recyclage et la gestion des déchets.

Enrayer une pollution dévastatrice

Pourtant, la réalité des dégâts causés par la pollution plastique est effrayante. Chaque année, des millions de tonnes de plastiques finissent dans les océans, décimant la faune marine, contaminant les chaînes alimentaires et mettant en péril la santé humaine. Sans parler de la contribution du plastique au dérèglement climatique, puisque sa production et son incinération émettent des quantités astronomiques de gaz à effet de serre.

Face à l’urgence, l’action de Greenpeace en Corée du Sud vise à réveiller les consciences et à mettre la pression sur les dirigeants pour qu’ils dépassent leurs différends et s’accordent sur des mesures ambitieuses. Car sans un traité international fort et contraignant, c’est un tsunami de pollution plastique qui nous attend.

Des militants en première ligne

En attendant, ce sont les militants écologistes qui sont en première ligne. Comme ces quatre activistes qui risquent des poursuites judiciaires pour avoir voulu alerter sur la catastrophe en cours. Leur sort est incertain mais leur message, lui, est limpide : il est plus que temps d’agir face à l’urgence plastique. La balle est dans le camp des décideurs.

Nous demandons instamment aux autorités sud-coréennes de libérer immédiatement les militants.

Graham Forbes, Greenpeace

Le coup d’éclat de Greenpeace aura-t-il suffi à débloquer les négociations et à arracher un accord ambitieux ? Verdict dans les prochains jours, alors que le sommet de Busan entre dans sa dernière ligne droite. Une chose est sûre : sans une mobilisation citoyenne massive pour faire pression sur les dirigeants, le plastique continuera de nous envahir. La lutte ne fait que commencer.

Greenpeace, comme de nombreuses ONG, appelle à un accord ambitieux incluant des mesures contraignantes pour réduire la production de plastique à la source. Mais cette option est vivement combattue par l’industrie pétrochimique et les pays qui l’abritent, à commencer par les États-Unis, l’Arabie Saoudite ou encore la Chine. Ils plaident pour des mesures volontaires et une approche fondée sur le recyclage et la gestion des déchets.

Enrayer une pollution dévastatrice

Pourtant, la réalité des dégâts causés par la pollution plastique est effrayante. Chaque année, des millions de tonnes de plastiques finissent dans les océans, décimant la faune marine, contaminant les chaînes alimentaires et mettant en péril la santé humaine. Sans parler de la contribution du plastique au dérèglement climatique, puisque sa production et son incinération émettent des quantités astronomiques de gaz à effet de serre.

Face à l’urgence, l’action de Greenpeace en Corée du Sud vise à réveiller les consciences et à mettre la pression sur les dirigeants pour qu’ils dépassent leurs différends et s’accordent sur des mesures ambitieuses. Car sans un traité international fort et contraignant, c’est un tsunami de pollution plastique qui nous attend.

Des militants en première ligne

En attendant, ce sont les militants écologistes qui sont en première ligne. Comme ces quatre activistes qui risquent des poursuites judiciaires pour avoir voulu alerter sur la catastrophe en cours. Leur sort est incertain mais leur message, lui, est limpide : il est plus que temps d’agir face à l’urgence plastique. La balle est dans le camp des décideurs.

Nous demandons instamment aux autorités sud-coréennes de libérer immédiatement les militants.

Graham Forbes, Greenpeace

Le coup d’éclat de Greenpeace aura-t-il suffi à débloquer les négociations et à arracher un accord ambitieux ? Verdict dans les prochains jours, alors que le sommet de Busan entre dans sa dernière ligne droite. Une chose est sûre : sans une mobilisation citoyenne massive pour faire pression sur les dirigeants, le plastique continuera de nous envahir. La lutte ne fait que commencer.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.