C’est dans le bassin bouillonnant de la Paris La Défense Arena que s’est joué samedi un des duels les plus attendus de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. La finale du 400 m nage libre dames a tenu toutes ses promesses, consacrant une nouvelle fois l’Australienne Ariarne Titmus, qui conserve son titre acquis à Tokyo en 2021. Mais la victoire ne fut pas aisée face à l’étoile montante canadienne Summer McIntosh.
Titmus, McIntosh, Ledecky : le triomphe des générations
À 23 ans, Ariarne Titmus confirme son statut de reine incontestée du 400 m nage libre. Après son sacre à Tokyo et de multiples records du monde, elle a dû puiser dans ses ressources pour résister au retour fulgurant de la jeune Summer McIntosh. Du haut de ses 17 ans, la Canadienne s’affirme déjà comme sa plus sérieuse rivale pour les prochaines années.
Derrière ce duo, Katie Ledecky est parvenue à décrocher une médaille de bronze qui a valeur de symbole. À 27 ans, l’Américaine totalise désormais 19 médailles olympiques, dont 7 en or. Une longévité exceptionnelle saluée par le public parisien.
Un finish d’anthologie
Mais revenons à la course et à son scénario haletant. Partie comme à son habitude sur des bases élevées, Titmus a rapidement pris les commandes, talonnée par Ledecky. McIntosh, prudente, assure ses coulées et ses virages. Aux 200 m, l’Australienne possède près d’une seconde d’avance sur ses concurrentes. Sereins, ses entraîneurs l’encouragent, confiants dans sa capacité à maintenir la cadence.
C’est alors que McIntosh décide de placer une accélération progressive. Dans la dernière longueur, elle revient à toute vitesse sur Titmus, qui résiste vaillamment. Les deux nageuses se livrent un sprint rageur jusqu’au mur. Avantage Titmus pour 24 centièmes, 3’57”49 contre 3’58”73 pour McIntosh. Ledecky complète le podium en 4’00”86.
Je savais que ça allait être serré, surtout avec Summer qui progresse à chaque course. J’ai tout donné dans les derniers mètres, je n’avais plus rien dans les bras à l’arrivée !
– Ariarne Titmus, championne olympique
L’Australie au sommet, les records tombent
Cette nouvelle médaille d’or confirme la mainmise de l’Australie sur la natation féminine. Avec les exploits des Dolphins, surnom de la sélection australienne, le compteur ne cesse de grimper. Emma McKeon et Kaylee McKeown pourraient elles aussi garnir la moisson dans les prochains jours.
Signe de la densité et de la qualité des nageuses présentes à Paris, les records tombent dans les bassins de La Défense Arena. Outre le record olympique de Titmus, plusieurs meilleures marques continentales ou nationales ont été battues lors des séries et des finales.
- Record d’Océanie pour Titmus en 3’57”49
- Record des Amériques pour McIntosh en 3’58”73
- Record d’Asie pour la Chinoise Tang Muhan en 4’01”37
- Record d’Afrique pour la Tunisienne Ahmed Ayoub en 4’07”54
Des chronos impressionnants qui laissent augurer de nouvelles soirées mémorables dans cet écrin somptueux dédié aux sports aquatiques. Paris vibre au rythme des JO et de ses champions, à l’image d’une Ariarne Titmus au sommet de son art, déjà tournée vers de nouveaux défis.
C’est alors que McIntosh décide de placer une accélération progressive. Dans la dernière longueur, elle revient à toute vitesse sur Titmus, qui résiste vaillamment. Les deux nageuses se livrent un sprint rageur jusqu’au mur. Avantage Titmus pour 24 centièmes, 3’57”49 contre 3’58”73 pour McIntosh. Ledecky complète le podium en 4’00”86.
Je savais que ça allait être serré, surtout avec Summer qui progresse à chaque course. J’ai tout donné dans les derniers mètres, je n’avais plus rien dans les bras à l’arrivée !
– Ariarne Titmus, championne olympique
L’Australie au sommet, les records tombent
Cette nouvelle médaille d’or confirme la mainmise de l’Australie sur la natation féminine. Avec les exploits des Dolphins, surnom de la sélection australienne, le compteur ne cesse de grimper. Emma McKeon et Kaylee McKeown pourraient elles aussi garnir la moisson dans les prochains jours.
Signe de la densité et de la qualité des nageuses présentes à Paris, les records tombent dans les bassins de La Défense Arena. Outre le record olympique de Titmus, plusieurs meilleures marques continentales ou nationales ont été battues lors des séries et des finales.
- Record d’Océanie pour Titmus en 3’57”49
- Record des Amériques pour McIntosh en 3’58”73
- Record d’Asie pour la Chinoise Tang Muhan en 4’01”37
- Record d’Afrique pour la Tunisienne Ahmed Ayoub en 4’07”54
Des chronos impressionnants qui laissent augurer de nouvelles soirées mémorables dans cet écrin somptueux dédié aux sports aquatiques. Paris vibre au rythme des JO et de ses champions, à l’image d’une Ariarne Titmus au sommet de son art, déjà tournée vers de nouveaux défis.