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Antoine de Maximy Change Tout : Le Virage Inattendu qui Nous Fait Rêver

Ce soir, Antoine de Maximy ne part plus à l’autre bout du monde… Il reste en France, mais utilise sa notoriété pour entrer là où aucune caméra n’a le droit d’aller. Et quand il parle des « Gaulois » d’aujourd’hui, on sent que ça va secouer. Vous êtes prêts ?

Imaginez un instant : vous sonnez chez des inconnus à l’autre bout du monde, une petite caméra sur l’épaule, et vous demandez simplement… un lit pour la nuit. Pendant vingt ans, c’est exactement ce qu’a fait Antoine de Maximy. Sa chemise rouge est devenue une icône, son « J’irais dormir chez vous » une référence absolue du voyage immersif. Et puis, un jour, il a décidé de tout changer.

Le virage à 180° qui change tout

Ce vendredi 28 novembre, France 5 diffuse un documentaire inédit baptisé J’irai dormir chez les Gaulois. Pour la troisième fois, Antoine pose ses valises en France. Mais cette fois, les règles du jeu ne sont plus les mêmes. Fini l’anonymat des débuts. Aujourd’hui, on le reconnaît dans la rue, on l’interpelle au supermarché, on lui demande des selfies au marché. Et il a choisi d’en faire de cette célébrité une clé magique.

« Avant, je partageais seulement la langue et la culture, expliquait-il récemment. Aujourd’hui, les gens me reconnaissent… alors je me sers de ça pour aller là où les caméras ne passent jamais. » Cette phrase résume tout le sel de cette nouvelle aventure. Antoine ne cherche plus seulement l’hospitalité spontanée. Il ouvre des portes fermées.

Rocamadour : le couple qui vit encore comme autrefois

Premier arrêt : Rocamadour, ce village accroché à la falaise comme un nid d’aigle. Antoine rencontre un couple d’octogénaires toujours en activité. Ils cultivent, élèvent des chèvres, fabriquent leur fromage, réparent eux-mêmes leur maison centenaire. Rien ne les arrête. Quand Antoine frappe à leur porte, ils le reconnaissent immédiatement. Et au lieu de fermer la porte (comme cela arrive parfois quand une équipe de tournage se pointe), ils l’invitent à entrer avec un grand sourire.

Ce moment est émouvant. On voit Antoine, habitué aux refus polis dans les pays lointains, presque surpris par cette accueil chaleureux. Le soir, autour de la grande table en bois, les histoires fusent. On parle du temps où le village comptait trois boulangeries, des hivers rigoureux, de la vie sans téléphone portable. Antoine écoute, filme, rit. Et nous, on se sent chez nous.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes : le lieu le plus fermé de France

Puis vient le moment le plus inattendu du documentaire. Antoine se rend sur l’ancienne ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Pendant des années, ce lieu a été un symbole de résistance. Les journalistes étaient souvent refoulés, les caméras parfois caillassées. Entrer là-bas avec du matériel de tournage relevait de l’exploit… ou de l’inconscience.

Mais Antoine, lui, passe. Grâce à sa chemise rouge et à vingt ans de sympathie accumulée, il est accueilli comme un vieil ami. Il dort dans une cabane en bois, partage le repas collectif, discute pendant des heures avec des habitants aux convictions fortes. On découvre une vie communautaire riche, des jardins magnifiques, une organisation impressionnante. Et surtout, des gens profondément humains.

« Les Gaulois, pour moi, ce sont des gens un peu hors normes, parfois hors cases, mais toujours joyeux et généreux »

Antoine de Maximy

Pourquoi ce virage nous touche autant

Ce qui rend ce documentaire différent, c’est qu’il nous parle de nous. Pendant vingt ans, nous avons suivi Antoine au bout du monde. Nous avons rêvé devant ses rencontres au Kirghizistan, au Yémen ou en Papouasie. Et soudain, il nous dit : « Regardez, l’aventure est aussi ici, à deux heures de chez vous. »

Dans un pays où l’on parle souvent de fracture territoriale, de France périphérique oubliée, Antoine montre une autre chose. Une France vivante, inventive, parfois rebelle, toujours accueillante quand on prend le temps de frapper à la porte. Sa notoriété devient un passeport pour réconcilier les Français avec leur propre pays.

Les autres pépites du voyage

Entre Rocamadour et la ZAD, Antoine sillonne aussi la Picardie profonde et la vallée de la Maurienne. À chaque fois, la même méthode : arriver sans prévenir, chemise rouge sur le dos, et demander l’hospitalité. Mais cette fois, les gens disent oui plus vite. Ils connaissent l’émission. Certains avouent même avoir pleuré devant certains épisodes à l’étranger.

En Maurienne, il dort chez un berger qui fabrique encore son beaufort comme au XIXe siècle. En Picardie, une famille nombreuse l’accueille dans une longère restaurée avec passion. Partout, la même générosité, la même envie de partager. La France révèle ses trésors quand on accepte de sortir des sentiers battus.

L’évolution d’un concept devenu culte

Lancé en 2005, J’irais dormir chez vous a révolutionné le documentaire de voyage. À une époque où tout était préparé, scénarisé, Antoine a imposé la règle du zéro préparation. Pas d’hôtel de secours, pas d’équipe en retrait, pas de plan B. Juste lui, ses deux petites caméras (l’une fixée sur la poitrine, l’autre à la main), et sa bonne humeur légendaire.

Vingt ans plus tard, le concept reste intact dans l’esprit, mais s’adapte à la réalité. La notoriété change la donne, alors Antoine en fait une force. Il ne triche pas : il assume totalement cette nouvelle donne et en joue avec malice. C’est cette honnêteté qui fait qu’on continue à le suivre avec le même enthousiasme.

Ce que ce documentaire nous dit de la France de 2025

En cette fin d’année 2025, alors que les tensions semblent parfois dominer l’actualité, ce documentaire tombe à pic. Il montre une France multiple, complexe, mais profondément humaine. Des retraités qui refusent la maison de retraite médicalisée. Des jeunes qui choisissent la vie collective plutôt que la course à la consommation. Des familles qui retapent des maisons abandonnées pour y élever leurs enfants.

Antoine ne juge jamais. Il observe, il écoute, il partage. Et nous, devant notre écran, on redécouvre avec émotion que l’aventure n’est pas toujours à l’autre bout du monde. Parfois, elle commence juste en frappant à la porte d’à côté.

Alors ce soir, éteignez les notifications, préparez le thé ou le verre de vin, et laissez-vous emporter par cette nouvelle aventure. Parce qu’Antoine de Maximy, même en changeant de méthode, reste fidèle à lui-même : un formidable passeur d’histoires et de rencontres. Et ça, ça n’a pas de prix.

Rendez-vous ce vendredi 28 novembre 2025 sur France 5 à 21h05 pour J’irai dormir chez les Gaulois. Vous ne verrez : la plus belle destination reste parfois… la France.

Et qui sait, peut-être que demain, vous aussi, vous oserez frapper à une porte inconnue. La chemise rouge est facultative. Le sourire, lui, est obligatoire.

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