C’est une annonce qui a surpris tout le monde : Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris depuis 2014, ne briguera pas un troisième mandat en 2026. Une décision mûrement réfléchie selon l’intéressée, qui l’a confiée au journal Le Monde.
Deux mandats, ça suffit pour Anne Hidalgo
«Je ne me présenterai pas à un troisième mandat. C’est une décision que j’ai prise depuis longtemps» a déclaré l’édile parisienne de 65 ans au quotidien. Arrivée aux commandes de la capitale en succédant à Bertrand Delanoë il y a 9 ans, Anne Hidalgo estime que deux mandats sont suffisants «pour mener à bien de profonds changements».
Un second mandat marqué par le succès populaire des Jeux Olympiques et Paralympiques organisés cet été à Paris, mais aussi par plusieurs polémiques, comme la décision récente de limiter la vitesse à 50 km/h sur le périphérique qui a fait grincer des dents tant chez les élus de droite qu’au gouvernement. Sans oublier son score historiquement bas de 1,7% à la présidentielle 2022, un échec cuisant.
Une transmission de pouvoir en préparation
Malgré tout, Anne Hidalgo assure qu’elle restera «maire jusqu’au dernier jour, avec la même énergie» et qu’elle a souhaité annoncer sa décision suffisamment tôt par «respect» pour les Parisiens. L’objectif : préparer une «transmission sereine» à son potentiel successeur socialiste Rémi Féraud, l’un de ses plus fidèles soutiens.
Un autre prétendant s’est déjà lancé dans la course : Emmanuel Grégoire, ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo avec qui les relations se sont dégradées ces derniers temps. Il peut compter sur le soutien de 450 militants PS.
Pas de 3e tentative présidentielle
Interrogée sur son avenir, la maire de Paris a assuré qu’elle n’était «pas du tout candidate» à une nouvelle élection présidentielle. Des rumeurs avaient circulé sur un potentiel poste à la tête de la fondation Bloomberg à Bruxelles, mais rien n’est confirmé à ce stade.
Une chose est sûre : cette annonce relance totalement les cartes à Paris pour 2026. Dans les rangs socialistes, la bataille pour prendre la relève d’Anne Hidalgo est lancée.
Chez les opposants, on savoure déjà ce départ anticipé, avec l’espoir de reconquérir la mairie de Paris après près de 30 ans de gestion de gauche. Mais les sondages donnent encore une longueur d’avance au PS.
Une élection municipale relancée
À un an et demi du scrutin, difficile de dégager un favori. Mais ce qui est certain, c’est que l’annonce d’Anne Hidalgo redistribue toutes les cartes et promet une campagne passionnante.
D’un côté, les prétendants PS vont devoir convaincre qu’ils incarnent le renouveau tout en s’inscrivant dans la continuité de l’action d’Anne Hidalgo. De l’autre, les oppositions comptent bien surfer sur l’usure du pouvoir et les critiques récurrentes envers la politique de l’édile parisienne.
Un défi de taille attend le futur maire de Paris : poursuivre la transformation de la capitale dans un contexte post-JO, tout en répondant aux attentes des habitants en termes de cadre de vie, de sécurité et de dynamisme économique.
La campagne promet donc son lot de propositions, de débats et sans doute de surprises. Dans un paysage politique national en pleine recomposition, les municipales parisiennes feront figure de test grandeur nature.
Une chose est sûre : succéder à Anne Hidalgo ne sera pas une mince affaire. En annonçant son départ avec un tel timing, elle laisse le champ libre à ses potentiels héritiers, tout en leur mettant une certaine pression. La maire de Paris a réussi son coup politique.
Paris, laboratoire politique
Au-delà des enjeux locaux, l’élection municipale parisienne aura valeur de test au niveau national. Après une séquence dominée par la majorité présidentielle et un PS en perte de vitesse, la capitale sera observée de très près.
Les Verts, qui avaient fait une percée remarquée en 2020 avec près de 20% des voix, tenteront de confirmer leur ancrage. Les Insoumis et les communistes espèrent aussi tirer leur épingle du jeu, sans parler des ambitieux comme Cédric Villani.
À droite, les prétendants ne manquent pas non plus, avec des personnalités comme Rachida Dati qui rêvent de ravir l’Hôtel de Ville. Mais pour l’instant, les sondages donnent plutôt les socialistes favoris, portés par le bilan globalement positif de l’ère Delanoë-Hidalgo.
Paris est une ville monde, une vitrine. Ce qui s’y passe a toujours une résonance nationale, voire internationale.
Un expert en politique locale
Dans ce contexte, difficile d’imaginer une campagne terne et purement gestionnaire. Les candidats devront incarner une vision, un projet fort pour Paris. Reste à savoir qui saura tirer son épingle du jeu dans ce contexte si particulier de l’après-Hidalgo.
Interrogée sur son avenir, la maire de Paris a assuré qu’elle n’était «pas du tout candidate» à une nouvelle élection présidentielle. Des rumeurs avaient circulé sur un potentiel poste à la tête de la fondation Bloomberg à Bruxelles, mais rien n’est confirmé à ce stade.
Une chose est sûre : cette annonce relance totalement les cartes à Paris pour 2026. Dans les rangs socialistes, la bataille pour prendre la relève d’Anne Hidalgo est lancée.
Chez les opposants, on savoure déjà ce départ anticipé, avec l’espoir de reconquérir la mairie de Paris après près de 30 ans de gestion de gauche. Mais les sondages donnent encore une longueur d’avance au PS.
Une élection municipale relancée
À un an et demi du scrutin, difficile de dégager un favori. Mais ce qui est certain, c’est que l’annonce d’Anne Hidalgo redistribue toutes les cartes et promet une campagne passionnante.
D’un côté, les prétendants PS vont devoir convaincre qu’ils incarnent le renouveau tout en s’inscrivant dans la continuité de l’action d’Anne Hidalgo. De l’autre, les oppositions comptent bien surfer sur l’usure du pouvoir et les critiques récurrentes envers la politique de l’édile parisienne.
Un défi de taille attend le futur maire de Paris : poursuivre la transformation de la capitale dans un contexte post-JO, tout en répondant aux attentes des habitants en termes de cadre de vie, de sécurité et de dynamisme économique.
La campagne promet donc son lot de propositions, de débats et sans doute de surprises. Dans un paysage politique national en pleine recomposition, les municipales parisiennes feront figure de test grandeur nature.
Une chose est sûre : succéder à Anne Hidalgo ne sera pas une mince affaire. En annonçant son départ avec un tel timing, elle laisse le champ libre à ses potentiels héritiers, tout en leur mettant une certaine pression. La maire de Paris a réussi son coup politique.
Paris, laboratoire politique
Au-delà des enjeux locaux, l’élection municipale parisienne aura valeur de test au niveau national. Après une séquence dominée par la majorité présidentielle et un PS en perte de vitesse, la capitale sera observée de très près.
Les Verts, qui avaient fait une percée remarquée en 2020 avec près de 20% des voix, tenteront de confirmer leur ancrage. Les Insoumis et les communistes espèrent aussi tirer leur épingle du jeu, sans parler des ambitieux comme Cédric Villani.
À droite, les prétendants ne manquent pas non plus, avec des personnalités comme Rachida Dati qui rêvent de ravir l’Hôtel de Ville. Mais pour l’instant, les sondages donnent plutôt les socialistes favoris, portés par le bilan globalement positif de l’ère Delanoë-Hidalgo.
Paris est une ville monde, une vitrine. Ce qui s’y passe a toujours une résonance nationale, voire internationale.
Un expert en politique locale
Dans ce contexte, difficile d’imaginer une campagne terne et purement gestionnaire. Les candidats devront incarner une vision, un projet fort pour Paris. Reste à savoir qui saura tirer son épingle du jeu dans ce contexte si particulier de l’après-Hidalgo.