Venue pour décrocher l’or olympique à Paris, Amandine Buchard repart finalement avec une médaille de bronze autour du cou. Un sentiment partagé entre déception et fierté pour la judoka française, battue en demi-finale mais victorieuse de son combat pour la troisième place.
Un début de journée poussif
Amandine Buchard entamait son tournoi olympique dans la catégorie des -52kg un peu en diesel. Si son premier combat s’achevait par un ippon contre la Chypriote Sofia Asvesta, son quart de finale face à la Brésilienne Larissa Pimenta était beaucoup plus stressant. La judoka française apparaissait tendue, étonnamment passive. Dos au mur avec deux pénalités, elle trouvait finalement l’ouverture au golden score pour s’imposer par waza-ari et se hisser dans le dernier carré.
Désillusion en demi-finale
Malheureusement, la marche était trop haute en demi-finale face à l’Ouzbèke Diyora Keldiyorova. Perturbée par une blessure à la lèvre, Amandine Buchard subissait les assauts de son adversaire, qui avait créé la sensation au tour précédent en battant la grande favorite japonaise Uta Abe. Menée par waza-ari, la Française ne parvenait pas à réagir et voyait le combat lui échapper, et avec lui son rêve de titre olympique.
Le bronze en guise de réconfort
Malgré la déception, il restait une médaille de bronze à aller chercher pour Amandine Buchard. Face à la Hongroise Reka Pupp, qu’elle avait battue à 7 reprises en autant de confrontations, la judoka du PSG savait qu’elle avait une belle carte à jouer. Dans un combat serré, elle parvenait à faire la différence au golden score, décrochant un waza-ari libérateur qui lui offrait le bronze olympique.
Venue pour l’or, la Française repart avec du bronze. Qui ne manque pas de valeur pour autant.
Une belle récompense pour Amandine Buchard, qui apporte une sixième médaille à l’équipe de France de judo sur ses terres, après l’argent de Luka Mkheidze et le bronze de Shirine Boukli samedi. De quoi repartir de ces Jeux Olympiques de Paris la tête haute, même si la judoka française ne cache pas une certaine déception de ne pas avoir pu faire mieux. À 28 ans, elle aura certainement encore l’occasion de briller à nouveau, pour enfin décrocher cet or olympique tant convoité.