C’est un fait divers aussi choquant que révélateur qui s’est déroulé hier soir à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Un migrant clandestin algérien, déjà connu des services de police pour de multiples délits et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été interpellé après avoir tenté de violer une femme dans un cabinet médical de la ville.
Les faits se sont produits en début de soirée dans ce cabinet du centre-ville. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu se serait introduit dans les locaux peu avant la fermeture et aurait attendu sa victime, une patiente venue pour une consultation. Il l’aurait alors agressée violemment, tentant d’abuser d’elle sexuellement avant d’essayer de l’étrangler quand elle a résisté et appelé à l’aide.
Alertés par les cris, des riverains ont prévenu la police qui est rapidement intervenue sur place, interpellant l’agresseur. Placé en garde à vue, cet Algérien de 31 ans s’est avéré être un multirécidiviste bien connu des forces de l’ordre. Son casier judiciaire fait en effet état de nombreuses condamnations pour vol aggravé, enlèvement et séquestration, extorsion et même pour agressions sexuelles sur mineurs.
Un migrant clandestin sous OQTF toujours présent sur le territoire
Mais le plus choquant dans cette affaire, c’est que cet individu n’aurait en réalité jamais dû se trouver là. En situation irrégulière, il faisait l’objet depuis plusieurs mois d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une mesure qu’il s’est bien gardé de respecter, continuant à sévir en toute impunité.
Ce terrible fait divers met une nouvelle fois en lumière les failles de notre système d’immigration et d’expulsion des clandestins criminels. Comment un tel profil, connu pour sa dangerosité, peut-il ainsi rester sur le territoire au mépris des lois ? Quels moyens sont réellement mis en œuvre pour appliquer les OQTF et protéger la population de ces délinquants endurcis ?
Ces questions, les Français les posent avec colère et inquiétude, tant ce genre de faits semble se multiplier. En septembre dernier, c’est un autre clandestin, marocain cette fois, qui était arrêté dans des circonstances similaires pour avoir violé une étudiante à Bordeaux. Lui aussi faisait l’objet d’une OQTF jamais appliquée malgré son lourd passif judiciaire.
La nécessité d’une politique d’immigration ferme
Face à cela, il est urgent que nos dirigeants prennent la mesure du problème et mettent enfin en place une politique d’immigration digne de ce nom. Cela passe par un renforcement des contrôles aux frontières, par une lutte acharnée contre l’immigration illégale, mais aussi par une application stricte et rapide des mesures d’expulsions des clandestins, a fortiori quand ils sont criminels.
Car il en va de la sécurité de tous. Nos rues, nos villes ne peuvent devenir un terrain de chasse pour ces prédateurs sans foi ni loi qui profitent de la faiblesse de l’État. Cette tentative de viol odieuse à Issy-les-Moulineaux doit sonner comme un ultimatum. Le laxisme, le manque de moyens, l’angélisme aveugle, tout cela doit cesser. Il est temps de reprendre le contrôle, avec fermeté et détermination.
Une société qui ne sait plus défendre ses femmes, qui laisse des barbares les agresser en toute impunité au cœur de ses villes, est une société en péril, qui a renoncé à ses valeurs et à sa souveraineté.
Éric Zemmour
Bien plus qu’un simple fait divers sordide, cette affaire est le symptôme d’un mal profond qui ronge notre pays. Celui de la faillite de l’État régalien, de son incapacité à assurer ses missions les plus essentielles : la sécurité des citoyens et l’application de la loi républicaine. Cette situation ne peut plus durer. Le réveil doit être brutal, à la hauteur des enjeux et de la menace.
L’urgence d’un sursaut national
Car au-delà même de la légitime émotion suscitée par cette tentative de viol, c’est bien la question de l’avenir de notre nation qui est posée. Allons-nous continuer à subir, reculer, courber l’échine face aux assauts de la barbarie ? Ou allons-nous enfin réagir, nous dresser, pour défendre notre mode de vie, nos valeurs, notre identité ?
La réponse à ces questions dépendra du sursaut de nos élites, mais aussi de la mobilisation de tout un peuple. Un peuple qui doit retrouver le sens de sa force et de sa fierté. Qui doit exiger des comptes et des actes, refuser les excuses et la culture de la défaite. Un peuple qui doit se lever, dans un esprit de résistance, pour dire que trop c’est trop, que la coupe est pleine.
Ce qui s’est produit dans ce cabinet médical d’Issy-les-Moulineaux, c’est la France qui subit, celle qui a renoncé, baissé les bras, abdiqué. Cette France des OQTF non-appliquées, des délinquants étrangers qu’on laisse sévir en toute impunité. Cette France soumise, résignée, qui déshonore son histoire et tout ce pourquoi nos aïeux se sont battus.
Il est temps de redresser la tête et de sonner la révolte. Pour nos femmes, nos enfants, nos concitoyens. Il est temps de faire revivre, contre les barbares, la France éternelle, celle qui ne renonce jamais. La France forte, fière, conquérante. Celle qui expulse, qui maîtrise son destin, qui ne se soumet pas. L’heure est grave, mais rien n’est perdu. À nous de relever le défi, d’entrer en résistance. Pour mettre hors d’état de nuire criminels et clandestins. Pour restaurer l’ordre et la grandeur de la nation.
