En ce mois de juillet ensoleillé sur la côte catalane, un drame est venu assombrir l’ambiance estivale à Canet-en-Roussillon. Florence, mère d’un jeune homme de 20 ans, a raconté avec émotion l’agression ultra-violente dont son fils a été victime en protégeant sa petite amie d’une bande de délinquants. Une affaire choquante qui suscite l’indignation et met en lumière la violence gratuite qui gangrène certains quartiers.
Un couple pris pour cible par une bande violente
Début juillet, après une soirée en boîte de nuit, le jeune couple croise la route d’un groupe d’une dizaine d’individus. L’un d’eux s’en prend alors à la jeune fille, l’aspergeant de vodka et lui tirant les cheveux. Le jeune homme intervient pour protéger sa compagne et tenter de la mettre en sécurité.
C’est alors que la situation dégénère. Après quelques invectives, le groupe s’en prend violemment au jeune homme de 20 ans. Il reçoit d’abord un coup de bouteille en verre à la tête avant de se faire lyncher pendant de longues secondes une fois au sol par une dizaine d’agresseurs déchaînés.
Bilan : 10 jours en fauteuil roulant et des séquelles
Les conséquences de ce lynchage d’une rare violence sont terribles pour la victime. Florence, sa maman, raconte les blessures subies par son fils :
Mon fils va mieux, mais il a été en fauteuil roulant pendant dix jours. Il a eu deux fractures des vertèbres et de nombreuses plaies à la tête. À deux centimètres, on lui cassait la colonne vertébrale.
Florence, mère de la victime
Un acte de violence gratuite selon la maman, qui décrit son fils comme un jeune homme sans histoires, fraîchement diplômé comme agent de sécurité. Il venait de passer une super soirée avant de voir son quotidien basculer pour avoir voulu défendre sa petite amie.
Une enquête en cours mais pas d’interpellations
Une plainte a été déposée quelques heures après les faits, mais un mois après l’agression, Florence est sans nouvelles de l’enquête. Contactée, la gendarmerie des Pyrénées-Orientales confirme qu’une enquête est en cours et qu’elle est prise très au sérieux par les enquêteurs de la brigade de Canet-en-Roussillon.
À ce stade, la priorité est d’identifier les agresseurs sur la base des images de vidéosurveillance et des témoignages recueillis. Mais malgré ces moyens mis en oeuvre, aucun suspect n’a pour l’instant été interpellé ou placé en garde à vue.
Une affaire symptomatique d’une dérive inquiétante
Cette agression ultra-violente commise en réunion et a priori sans autre motif que la violence gratuite illustre une dérive inquiétante. Les agressions de ce type, souvent le fait de bandes, se multiplient partout en France, notamment pendant la période estivale.
Les victimes et leurs proches, comme Florence, se retrouvent souvent démunies et en attente de réponses face à la lenteur des enquêtes. Cette impunité apparente ne fait qu’aggraver le sentiment d’insécurité et d’injustice des citoyens.
Il est urgent que des moyens supplémentaires soient déployés pour endiguer ces phénomènes de violence et que la réponse pénale soit à la hauteur. En attendant, une communauté reste sous le choc de cette agression lâche et brutale qui a failli coûter la vie à un jeune homme dont le seul tort a été de vouloir défendre sa petite amie.
