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Agression sexuelle déjouée grâce au self-défense à Paris

Une étudiante parisienne de 20 ans échappe de justesse à une agression sexuelle grâce à ses compétences en arts martiaux. Son agresseur, un migrant clandestin sous OQTF, évite la prison mais se retrouve en centre de rétention. Les détails de cette affaire qui aurait pu virer au drame...

Un drame évité de justesse. Le 29 septembre dernier, une étudiante de 20 ans a échappé à une tentative de viol dans le 14ème arrondissement de Paris grâce à ses compétences en arts martiaux. Son agresseur, un migrant algérien en situation irrégulière et sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), a été interpellé puis placé en centre de rétention. Retour sur les faits.

Une agression violente en plein Paris

Selon nos informations, les faits se sont déroulés vers 23h dans une rue peu fréquentée du 14ème arrondissement. La victime, une étudiante âgée de 20 ans, rentrait chez elle après une soirée passée avec des amis. C’est à ce moment qu’un individu l’a abordée avant de tenter de l’agresser sexuellement.

Mais c’était sans compter sur les réflexes et les compétences en self-défense de la jeune femme. Pratiquant les arts martiaux depuis plusieurs années, elle est parvenue à se défendre en portant notamment un coup bien senti dans les parties génitales de son agresseur, le mettant ainsi hors d’état de nuire. La victime a ensuite rapidement prévenu la police qui a interpellé le suspect quelques minutes plus tard.

Un migrant clandestin multirécidiviste

L’enquête a révélé que l’agresseur était un ressortissant algérien de 26 ans, en situation irrégulière sur le territoire français et faisant l’objet d’une OQTF. Déjà connu des services de police pour des faits similaires, il avait été condamné en 2022 pour agression sexuelle mais n’avait pas été expulsé.

Lors de sa garde à vue, le suspect a nié les faits qui lui étaient reprochés malgré les éléments accablants. Il a été déféré devant un juge puis placé en centre de rétention administrative dans l’attente de son expulsion du territoire. Il échappe ainsi à la prison malgré la gravité de son geste.

Self-défense : “Cela m’a sans doute sauvé la vie” confie la victime

Contactée par notre rédaction, l’étudiante agressée a accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. Encore choquée, elle revient sur le déroulé de cette soirée cauchemardesque :

Tout s’est passé très vite. J’ai vu cet homme s’approcher de moi et j’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. Quand il a commencé à devenir insistant et agressif, mon instinct de survie a pris le dessus. Je me suis défendue comme j’ai pu en utilisant les techniques apprises pendant mes cours d’arts martiaux. Je pense que cela m’a sans doute sauvé la vie.

La jeune femme, encore sous le choc, a tenu à alerter sur les dangers de ce type d’agression :

J’ai eu la chance de savoir me défendre mais toutes les filles n’ont pas forcément cette possibilité. Il faut absolument que les pouvoirs publics prennent ce fléau au sérieux et mettent en place de vraies mesures pour protéger les femmes. On ne devrait pas avoir peur de rentrer seule chez soi le soir.

Une affaire qui rappelle d’autres drames

Cette tentative d’agression dans le 14ème arrondissement de la capitale n’est malheureusement pas un cas isolé. Ces dernières années, plusieurs faits divers sordides impliquant des migrants en situation irrégulière ont défrayé la chronique :

  • En octobre 2018 à Rome, une jeune italienne de 16 ans a été violée et tuée par un groupe de migrants dont certains bénéficiaient de permis de séjour humanitaires. Deux sénégalais et un nigérian ont été arrêtés.
  • En mai 2020, une résidente de 92 ans d’un Ehpad parisien a été violée par un aide-soignant originaire de République Démocratique du Congo. L’homme a été interpellé.
  • Plus récemment en octobre, une étudiante aurait été séquestrée et agressée sexuellement par son voisin, un étranger venu faire ses études en France, dans une résidence universitaire de Clermont-Ferrand.

Des drames qui soulèvent de nombreuses questions sur la gestion des flux migratoires et le suivi des étrangers délinquants par les autorités. Malgré plusieurs condamnations, l’agresseur présumé de la jeune parisienne était toujours sur le territoire national au moment des faits. Une situation inacceptable pour de nombreux observateurs.

Le gouvernement sommé d’agir

Face à la multiplication de ces affaires, des voix s’élèvent pour réclamer un durcissement de la politique migratoire française. Des élus de différents bords appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités :

Il est temps de remettre de l’ordre dans le chaos migratoire. On ne peut plus accepter que des clandestins, parfois déjà condamnés, se retrouvent en liberté sur notre sol pour commettre des crimes et délits. Il faut appliquer les OQTF de manière systématique et renforcer drastiquement les contrôles aux frontières.

explique un parlementaire qui a requis l’anonymat.

Contacté, le ministère de l’Intérieur assure qu’il met tout en œuvre pour améliorer l’efficacité des procédures d’éloignement des étrangers en situation irrégulière, en particulier ceux représentant une menace. Le nombre d’expulsions serait en forte hausse sur les derniers mois.

En attendant des actes forts, cette énième affaire laisse un goût amer. Sans le sang froid et le courage de cette étudiante parisienne rompue aux techniques d’auto-défense, le pire était à craindre. Un dénouement moins dramatique que pour d’autres victimes mais qui ne doit pas faire oublier l’urgence d’endiguer un phénomène bien trop répandu.

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