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Agression Gratuite à Paris : Deux Femmes Frappées par un Afghan

Mardi matin, près de la gare du Nord, deux femmes ont été sauvagement frappées au visage par le même homme, sans aucun motif. Interpellé, il a fallu attendre un interprète afghan avant même de lui notifier ses droits. Quand l’insécurité devient routine et que la procédure prend le pas sur les victimes…

Il est 8 h 35, un mardi matin comme les autres dans le Xe arrondissement de Paris. Les rues s’animent doucement autour de la gare du Nord, les voyageurs pressés, les employés qui rejoignent leur poste… Et puis, sans prévenir, la violence brute.

Une violence aussi soudaine qu’inexpliquée

Une femme marche tranquillement rue du Faubourg Saint-Martin. Un homme surgit, lui assène un coup de poing d’une rare violence au visage. Elle s’effondre. Sonnée, le regard perdu, elle parvient malgré tout à se traîner jusqu’à un café voisin. Le gérant, choqué, appelle immédiatement les pompiers et la police.

À peine quelques minutes plus tard, à quelques centaines de mètres, même scénario. Une deuxième femme reçoit un coup tout aussi violent, sans qu’aucun mot ne soit échangé, sans vol, sans motif apparent. Deux agressions gratuites, en plein jour, dans un quartier ultra-fréquenté.

Le profil du suspect et la procédure qui interroge

L’homme est rapidement interpellé grâce aux signalements et à la vidéosurveillance. Direction les locaux de la Sûreté régionale des transports. Mais là, surprise : la notification de ses droits est différée… le temps de trouver un interprète en langue afghane.

Ce détail, confirmé par le parquet, a de quoi faire bondir. Pendant que les deux victimes sont transportées à l’hôpital Lariboisière avec des hématomes importants au visage, l’agresseur présumé bénéficie d’un traitement procédural particulier lié à sa méconnaissance supposée du français.

« L’exploitation de la vidéosurveillance a confirmé les coups sur la première victime »

Parquet de Paris

La seconde agression, elle, n’aurait pas été filmée dans son intégralité. Un élément qui pourrait compliquer la qualification pénale, même si les témoignages convergent.

Un quartier sous tension permanente

La gare du Nord et ses alentours ne sont plus un secret pour personne : trafics en tout genre, présence massive de personnes en situation irrégulière, campements improvisés, consommation de crack à ciel ouvert… Le décor est planté depuis des années.

Les riverains et les commerçants le répètent inlassablement : ils ne se sentent plus en sécurité, même en pleine journée. Les patrouilles de police, bien que renforcées par moments, peinent à endiguer un sentiment d’abandon généralisé.

Cette double agression vient s’ajouter à une longue liste d’incidents violents dans ce secteur. Coups de couteau, vols avec violence, agressions sexuelles : les faits divers s’enchaînent et se ressemblent, avec souvent le même profil d’auteurs.

Les victimes, ces grandes oubliées

Derrière les titres choc, il y a deux femmes dont la vie a basculé en une fraction de seconde. L’une d’elles a dû être hospitalisée, l’autre a pu rentrer chez elle, mais toutes deux porteront longtemps les stigmates physiques et psychologiques de cette rencontre brutale.

Le traumatisme d’une agression gratuite est particulier : pas de raison, pas de logique, juste la peur viscérale qu’un inconnu puisse, à tout moment, décider de vous détruire le visage sans que vous ayez rien fait.

Et pendant ce temps, la machine judiciaire se met en route… lentement. Très lentement. Avec des priorités qui semblent parfois inversées.

Un sentiment d’impunité qui s’installe

Le report de la notification des droits pour cause d’absence d’interprète n’est pas un cas isolé. C’est devenu une routine dans de nombreux dossiers impliquant des personnes étrangères en situation irrégulière ou récemment arrivées.

Certains y voient une preuve d’humanité et de respect des droits de la défense. D’autres, une aberration qui place les droits de l’agresseur au-dessus de ceux des victimes et renforce le sentiment d’impunité.

Quand il faut parfois plusieurs jours pour trouver un interprète en pachto ou en dari, la garde à vue peut être prolongée… ou l’auteur relâché faute de pouvoir être entendu correctement. Un casse-tête juridique qui laisse les Français sidérés.

En 2024 déjà, plusieurs affaires similaires avaient défrayé la chronique : des auteurs de viols ou de violences graves remis en liberté faute d’interprète disponible dans les 24 heures, obligeant les juges à relâcher des individus pourtant dangereux.

Et maintenant ?

L’enquête se poursuit. L’homme reste en garde à vue au moment où nous écrivons ces lignes. Reste à savoir quelle sera la suite : défèrement, jugement rapide, ou nouvelle remise en liberté pour vice de procédure ?

Une chose est sûre : ce genre d’affaire alimente un peu plus le fossé entre une partie de la population qui vit au quotidien cette violence importée, et des institutions perçues comme déconnectées, voire complices par leur laxisme.

Dans les rues autour de la gare du Nord, on ne marche plus tout à fait comme avant. On regarde par-dessus son épaule. On évite certains trottoirs. On se dit que ça pourrait être soi, sa sœur, sa fille.

Et on attend, avec une colère sourde, que, peut-être un jour, les choses changent vraiment.

Parce qu’au rythme actuel, ce n’est pas qu’une question de sentiment. C’est une réalité qui frappe au visage. Littéralement.

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