C’est une terrible mésaventure qu’a vécue une mère de famille lors d’une sortie au cinéma avec son fils à Villefranche-sur-Saône dans le Rhône. Alors qu’elle tentait simplement de réclamer un peu de silence dans la salle obscure, cette malheureuse spectatrice a été sauvagement agressée sous les yeux de son enfant. Un fait divers révoltant et symptomatique d’une société où l’incivilité et la violence gratuite semblent devenir la norme.
Une simple demande de silence qui tourne au drame
Cette mère et son fils s’étaient rendus au cinéma pour passer un moment agréable ensemble. Mais leur séance a rapidement tourné au cauchemar. Dans la salle, deux jeunes femmes alcoolisées perturbaient la projection par leur comportement bruyant et inapproprié. Excédée, la mère leur a poliment demandé de faire moins de bruit à plusieurs reprises. Une requête légitime qui aurait dû être entendue. Malheureusement, les perturbatrices n’en avaient cure.
Pire, à la fin du film, elles ont attendu la mère de famille à la sortie. Là, l’une d’elles l’a violemment frappée et lui a craché dessus, le tout devant son fils impuissant et choqué. Un déchaînement de violence inouïe et totalement disproportionné qui a valu à la victime 1 jour d’ITT (incapacité temporaire de travail). Un traumatisme pour cette mère et son enfant qui garderont longtemps en mémoire cette sortie familiale qui a viré au cauchemar.
Une agresseuse lourdement condamnée par la justice
Fort heureusement, l’agresseuse n’est pas restée impunie pour ses actes odieux. Lors de son procès devant le tribunal de Villefranche-sur-Saône, le parquet a requis à son encontre une amende de 600 euros. Mais les juges sont allés plus loin en la condamnant finalement à verser 1000 euros d’amende. Une sanction proportionnée à la gravité des faits. La victime recevra également 500 euros de dommages et intérêts en réparation du préjudice moral subi.
Reste que cette peine, aussi justifiée soit-elle, n’effacera pas le traumatisme enduré par cette mère de famille et son enfant. Ils en garderont probablement des séquelles psychologiques. Tout ça pour avoir osé exiger un minimum de respect et de savoir-vivre de la part d’autres spectateurs. Quel triste reflet de notre époque…
Un fait divers symptomatique d’une société à la dérive
Ce déplorable incident est malheureusement loin d’être un cas isolé. Il est emblématique d’une société française qui semble sombrer dans la violence, l’incivilité et le chacun pour soi. Aujourd’hui, on ne peut plus faire une simple remarque, aussi légitime soit-elle, sans s’exposer à de graves représailles. Le dialogue et le respect mutuel cèdent la place à l’agressivité et l’individualisme forcené.
Cette dégradation du vivre-ensemble est particulièrement criante dans les lieux publics comme les cinémas, les transports ou les stades. Le manque d’éducation et de savoir-vivre de certains transforme ces espaces partagés en zones de non-droit où les plus faibles et les plus respectueux sont les premières victimes. Une tendance inquiétante qui en dit long sur l’état de déliquescence de notre tissu social.
L’urgence de restaurer l’autorité et le respect des règles
Face à cette montée des incivilités et de la violence gratuite, il est urgent de réagir fermement. Cela passe d’abord par une réponse judiciaire plus sévère et systématique, à l’image de la sanction prononcée contre l’agresseuse du cinéma. Tolérance zéro doit être la règle face aux comportements anti-sociaux. L’impunité ne fait qu’encourager la récidive.
Mais la réponse sécuritaire et pénale ne suffira pas. C’est tout un travail de prévention et d’éducation qui doit être mené, dès le plus jeune âge, pour réapprendre les règles élémentaires du civisme et du respect d’autrui. Les parents, l’école, les élus locaux, les associations, chacun à son niveau doit se mobiliser pour enrayer cette spirale délétère avant qu’il ne soit trop tard.
Faute de quoi des drames comme celui vécu par cette mère et son fils risquent de devenir notre quotidien. Et c’est notre modèle de société humaniste et notre volonté de concorde qui en pâtiront durablement. Il est plus que temps de réagir pour ne pas laisser l’incivisme et la loi du plus fort gouverner nos vies. L’avenir de notre vivre-ensemble en dépend.
Cette dégradation du vivre-ensemble est particulièrement criante dans les lieux publics comme les cinémas, les transports ou les stades. Le manque d’éducation et de savoir-vivre de certains transforme ces espaces partagés en zones de non-droit où les plus faibles et les plus respectueux sont les premières victimes. Une tendance inquiétante qui en dit long sur l’état de déliquescence de notre tissu social.
L’urgence de restaurer l’autorité et le respect des règles
Face à cette montée des incivilités et de la violence gratuite, il est urgent de réagir fermement. Cela passe d’abord par une réponse judiciaire plus sévère et systématique, à l’image de la sanction prononcée contre l’agresseuse du cinéma. Tolérance zéro doit être la règle face aux comportements anti-sociaux. L’impunité ne fait qu’encourager la récidive.
Mais la réponse sécuritaire et pénale ne suffira pas. C’est tout un travail de prévention et d’éducation qui doit être mené, dès le plus jeune âge, pour réapprendre les règles élémentaires du civisme et du respect d’autrui. Les parents, l’école, les élus locaux, les associations, chacun à son niveau doit se mobiliser pour enrayer cette spirale délétère avant qu’il ne soit trop tard.
Faute de quoi des drames comme celui vécu par cette mère et son fils risquent de devenir notre quotidien. Et c’est notre modèle de société humaniste et notre volonté de concorde qui en pâtiront durablement. Il est plus que temps de réagir pour ne pas laisser l’incivisme et la loi du plus fort gouverner nos vies. L’avenir de notre vivre-ensemble en dépend.
