C’est avec une immense tristesse que la France a appris la disparition d’André Lajoinie, ancien dirigeant emblématique du Parti communiste français (PCF). Fils d’agriculteurs modestes et militant engagé, il aura marqué de son empreinte l’histoire de la gauche française. Retour sur le parcours d’un homme qui a consacré sa vie à ses convictions et à son parti.
Un engagement politique précoce et indéfectible
Né en 1929 dans une famille paysanne de Corrèze, André Lajoinie est très tôt confronté aux difficultés de la vie rurale. Contraint d’abandonner l’école après son certificat d’études pour aider aux champs, il développe une conscience politique aiguë. En 1946, à peine âgé de 17 ans, il adhère aux Jeunesses communistes, marquant le début d’un engagement qui ne se démentira jamais.
Son militantisme le conduit rapidement à assumer des responsabilités au sein du PCF. Grièvement blessé lors d’une manifestation contre la guerre d’Algérie en 1958, il poursuit inlassablement son combat. Son parcours au sein de l’appareil du parti est classique : école centrale en 1964, école des cadres de Moscou en 1967, entrée au Comité central en 1972 puis au Bureau politique en 1976.
L’homme de confiance de Georges Marchais
La consécration arrive en 1982 lorsqu’André Lajoinie intègre le secrétariat du parti, alors dirigé par Georges Marchais. Il devient l’un des plus proches lieutenants du secrétaire général, qui apprécie son dévouement sans faille et sa rigueur. Spécialiste des questions agricoles, il défend avec ferveur le modèle d’une agriculture familiale à taille humaine.
André incarnait le militant communiste par excellence, fidèle à ses idéaux et à son parti quoi qu’il arrive.
Un ancien camarade du PCF
Candidat malheureux à la présidentielle de 1988
En 1988, André Lajoinie est désigné candidat du PCF à l’élection présidentielle. Dans un contexte difficile, il mène campagne avec acharnement face au président sortant François Mitterrand. Malgré ses efforts, il ne recueille que 6,76% des suffrages, score modeste mais qui permet au parti de sauver la face en assurant le remboursement des frais de campagne.
Élu député de l’Allier de 1978 à 1993 puis de nouveau en 1997, André Lajoinie siège à l’Assemblée nationale jusqu’en 2002. À 72 ans, il choisit alors de ne pas se représenter et de passer le flambeau à la nouvelle génération.
Un héritage salué par la gauche
L’annonce de son décès a suscité une vive émotion et de nombreux hommages dans les rangs de la gauche. De l’ancien président François Hollande au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, tous saluent la mémoire d’un « militant exemplaire » et d’un « défenseur acharné de la classe ouvrière ». Son engagement indéfectible restera comme un modèle pour tous ceux qui croient en la force des convictions.
André Lajoinie est né dans une famille de modestes paysans, et il a grandi dans l’esprit de la Résistance. Toute sa vie, fidèle à son engagement communiste, il a combattu pour la justice sociale et pour l’agriculture familiale.
François Hollande, ancien président de la République
Avec la disparition d’André Lajoinie, c’est une page de l’histoire du mouvement ouvrier français qui se tourne. Mais son combat pour une société plus juste et solidaire reste plus que jamais d’actualité. Son héritage politique et moral continuera à inspirer les militants de gauche pour les générations à venir.
La consécration arrive en 1982 lorsqu’André Lajoinie intègre le secrétariat du parti, alors dirigé par Georges Marchais. Il devient l’un des plus proches lieutenants du secrétaire général, qui apprécie son dévouement sans faille et sa rigueur. Spécialiste des questions agricoles, il défend avec ferveur le modèle d’une agriculture familiale à taille humaine.
André incarnait le militant communiste par excellence, fidèle à ses idéaux et à son parti quoi qu’il arrive.
Un ancien camarade du PCF
Candidat malheureux à la présidentielle de 1988
En 1988, André Lajoinie est désigné candidat du PCF à l’élection présidentielle. Dans un contexte difficile, il mène campagne avec acharnement face au président sortant François Mitterrand. Malgré ses efforts, il ne recueille que 6,76% des suffrages, score modeste mais qui permet au parti de sauver la face en assurant le remboursement des frais de campagne.
Élu député de l’Allier de 1978 à 1993 puis de nouveau en 1997, André Lajoinie siège à l’Assemblée nationale jusqu’en 2002. À 72 ans, il choisit alors de ne pas se représenter et de passer le flambeau à la nouvelle génération.
Un héritage salué par la gauche
L’annonce de son décès a suscité une vive émotion et de nombreux hommages dans les rangs de la gauche. De l’ancien président François Hollande au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, tous saluent la mémoire d’un « militant exemplaire » et d’un « défenseur acharné de la classe ouvrière ». Son engagement indéfectible restera comme un modèle pour tous ceux qui croient en la force des convictions.
André Lajoinie est né dans une famille de modestes paysans, et il a grandi dans l’esprit de la Résistance. Toute sa vie, fidèle à son engagement communiste, il a combattu pour la justice sociale et pour l’agriculture familiale.
François Hollande, ancien président de la République
Avec la disparition d’André Lajoinie, c’est une page de l’histoire du mouvement ouvrier français qui se tourne. Mais son combat pour une société plus juste et solidaire reste plus que jamais d’actualité. Son héritage politique et moral continuera à inspirer les militants de gauche pour les générations à venir.