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Activistes écolos aspergent un Monet de soupe : prison avec sursis requise !

Incroyable mais vrai : deux jeunes militantes écologistes du groupe Riposte alimentaire ont jeté de la soupe sur le célèbre tableau Le Printemps de Claude Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon le 10 février dernier. Un acte de vandalisme qui leur faisait risquer jusqu’à 10 ans de prison ! Mais contre toute attente, le procureur n’a requis que deux petits mois avec sursis à leur encontre. Une sacrée clémence de la justice !

Une action choc pour alerter sur la crise climatique

Mais pourquoi diable s’en prendre ainsi à un pauvre tableau sans défense ? Ilona et sa camarade, âgées de 20 et 23 ans, ont expliqué à la barre avoir voulu par ce geste radical «alerter face à la crise climatique». Rien que ça ! La plus âgée a déclaré être «rentrée en résistance civile» car «les manifestations et pétitions ne marchent pas». Il fallait donc frapper un grand coup médiatique pour se faire entendre. Quitte à souiller un chef-d’œuvre…

Monet, cible symbolique des activistes

Le choix de s’attaquer au Printemps de Monet n’était pas anodin. Selon leurs avocates, les militantes ont délibérément visé ce tableau, protégé par une vitre, «pour dire : Ce sera notre dernier printemps si l’on n’agit pas. Si l’on n’agit pas, les peintres n’auront plus rien à peindre». Un message fort mais qui passe mal. Le procureur a dénoncé «l’égoïsme d’une cause qui omet d’autres intérêts comme l’accès à tous à la culture» et une action «aveugle, immature et inconsidérée».

Ces œuvres font partie «du patrimoine commun à tous» a souligné la ville de Lyon dans un courrier, réclamant un euro symbolique de dédommagement.

Une peine légère au regard des dégâts

Malgré la gravité des faits, le parquet s’est montré plutôt conciliant dans ses réquisitions. Quand on sait que la dégradation d’un bien culturel est passible de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende, les deux mois avec sursis requis font pâle figure. Pourtant, les réparations du cadre, seul élément abîmé par la soupe, ont coûté 2200 euros. Le musée a aussi dû faire face à un déferlement médiatique et de critiques.

  • Les accusées risquaient jusqu’à 10 ans de prison
  • Le procureur n’a requis que 2 mois avec sursis
  • La ville de Lyon a demandé 1€ symbolique de dommages
  • Les réparations du cadre ont coûté 2 200€

Le jugement a été mis en délibéré au 18 juin. Les deux activistes s’en tirent plutôt bien, malgré leur attaque frontale contre l’art et le patrimoine. Espérons que cette clémence de la justice ne donne pas des idées à d’autres militants pour dégrader des œuvres. Car comme l’a rappelé le procureur, «c’est à cause de comportements comme celui-ci que certaines œuvres sont désormais dans des cages».

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