C’est un jour que beaucoup n’osaient plus espérer. Après plus de 15 mois d’une guerre meurtrière qui a fait des dizaines de milliers de victimes, principalement côté palestinien, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été conclu ce mercredi. Une annonce qui a suscité des scènes de liesse dans les rues de Gaza, tandis que la réaction est plus mesurée en Israël.
Un accord en trois phases pour mettre fin à 15 mois de conflit
Selon les termes de l’accord dévoilés par le Qatar, la trêve doit entrer en vigueur ce dimanche. Elle se déroulera en trois phases, dont la première prévoit la libération de 33 otages israéliens sur les 94 encore aux mains du Hamas. Une étape cruciale pour de nombreuses familles israéliennes qui attendent depuis de longs mois le retour de leurs proches.
Côté palestinien aussi, on espère la libération rapide de prisonniers dans le cadre de cet accord. Un enjeu humanitaire mais aussi hautement symbolique dans ce conflit.
Nous appelons à la libération immédiate des deux derniers otages français encore retenus à Gaza.
Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères
Le lourd bilan d’une guerre asymétrique
Si l’accord de cessez-le-feu est une lueur d’espoir, il intervient après une guerre particulièrement meurtrière et dévastatrice. Déclenchée le 7 octobre lors d’une attaque du Hamas qui a fait 1210 morts côté israélien, principalement des civils, elle a entraîné une riposte massive de l’État hébreu.
Selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU, les bombardements israéliens auraient fait au moins 46.707 morts, en grande majorité des civils, et provoqué un désastre humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Des réactions contrastées entre soulagement et méfiance
Si l’annonce de la trêve a provoqué des scènes de joie chez les Palestiniens de Gaza, épuisés par des mois de guerre et de blocus, la réaction est plus mitigée en Israël. Le gouvernement doit encore valider l’accord, malgré des dissensions en son sein.
Même tonalité du côté de l’Union européenne, dont le chef de la diplomatie Josep Borrell a estimé que l’accord ouvrait « la voie à un avenir meilleur pour tous ». Tout en soulignant que seule une « solution à deux États », avec un État palestinien viable aux côtés d’Israël, pourrait apporter une paix durable dans la région.
Un chemin encore très long et semé d’embûches, comme l’ont rappelé ce matin de nouveaux bombardements israéliens sur Gaza qui auraient fait 7 morts selon le Hamas, en réponse à des tirs de roquettes. La trêve reste fragile mais l’espoir, lui, est bel et bien ravivé.
Même tonalité du côté de l’Union européenne, dont le chef de la diplomatie Josep Borrell a estimé que l’accord ouvrait « la voie à un avenir meilleur pour tous ». Tout en soulignant que seule une « solution à deux États », avec un État palestinien viable aux côtés d’Israël, pourrait apporter une paix durable dans la région.
Un chemin encore très long et semé d’embûches, comme l’ont rappelé ce matin de nouveaux bombardements israéliens sur Gaza qui auraient fait 7 morts selon le Hamas, en réponse à des tirs de roquettes. La trêve reste fragile mais l’espoir, lui, est bel et bien ravivé.
C’est un soulagement, c’est un accord que nous appelons depuis près de 15 mois. Je souhaite que ce soit le chapitre final de cette guerre dévastatrice qui a trop duré.
Emmanuel Macron, président français
Certains, comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême droite), dénoncent un accord « dangereux » et promettent de voter contre. D’autres à gauche, comme le député LFI Adrien Quatennens, fustigent « nos gouvernants qui ont laissé faire » pendant des mois avant de saluer cet accord.
Les enjeux de l’après-guerre à Gaza
Au-delà du cessez-le-feu, l’enjeu est désormais de parvenir à une paix durable dans la région. Un défi immense tant la situation à Gaza est explosive, entre pauvreté endémique, chômage de masse et tensions permanentes avec Israël.
La reconstruction de l’enclave, dévastée par des mois de bombardements, sera également un chantier titanesque qui nécessitera une aide internationale massive. Un premier pas a été fait avec l’annonce par les États-Unis d’une aide de 50 millions de dollars.
La communauté internationale salue un « premier pas » vers la paix
De nombreuses capitales ont rapidement réagi pour saluer cet accord, y voyant un premier pas important vers une désescalade durable. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé toutes les parties à « saisir cette opportunité pour avancer vers une paix durable ».
Même tonalité du côté de l’Union européenne, dont le chef de la diplomatie Josep Borrell a estimé que l’accord ouvrait « la voie à un avenir meilleur pour tous ». Tout en soulignant que seule une « solution à deux États », avec un État palestinien viable aux côtés d’Israël, pourrait apporter une paix durable dans la région.
Un chemin encore très long et semé d’embûches, comme l’ont rappelé ce matin de nouveaux bombardements israéliens sur Gaza qui auraient fait 7 morts selon le Hamas, en réponse à des tirs de roquettes. La trêve reste fragile mais l’espoir, lui, est bel et bien ravivé.
C’est un soulagement, c’est un accord que nous appelons depuis près de 15 mois. Je souhaite que ce soit le chapitre final de cette guerre dévastatrice qui a trop duré.
Emmanuel Macron, président français
Certains, comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême droite), dénoncent un accord « dangereux » et promettent de voter contre. D’autres à gauche, comme le député LFI Adrien Quatennens, fustigent « nos gouvernants qui ont laissé faire » pendant des mois avant de saluer cet accord.
Les enjeux de l’après-guerre à Gaza
Au-delà du cessez-le-feu, l’enjeu est désormais de parvenir à une paix durable dans la région. Un défi immense tant la situation à Gaza est explosive, entre pauvreté endémique, chômage de masse et tensions permanentes avec Israël.
La reconstruction de l’enclave, dévastée par des mois de bombardements, sera également un chantier titanesque qui nécessitera une aide internationale massive. Un premier pas a été fait avec l’annonce par les États-Unis d’une aide de 50 millions de dollars.
La communauté internationale salue un « premier pas » vers la paix
De nombreuses capitales ont rapidement réagi pour saluer cet accord, y voyant un premier pas important vers une désescalade durable. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé toutes les parties à « saisir cette opportunité pour avancer vers une paix durable ».
Même tonalité du côté de l’Union européenne, dont le chef de la diplomatie Josep Borrell a estimé que l’accord ouvrait « la voie à un avenir meilleur pour tous ». Tout en soulignant que seule une « solution à deux États », avec un État palestinien viable aux côtés d’Israël, pourrait apporter une paix durable dans la région.
Un chemin encore très long et semé d’embûches, comme l’ont rappelé ce matin de nouveaux bombardements israéliens sur Gaza qui auraient fait 7 morts selon le Hamas, en réponse à des tirs de roquettes. La trêve reste fragile mais l’espoir, lui, est bel et bien ravivé.