Au cœur de Bruxelles, les tractations s’intensifient en coulisses du Parlement européen. L’enjeu est de taille : approuver la nouvelle Commission européenne proposée par Ursula von der Leyen. Selon des sources parlementaires, les discussions entre la droite, le centre et les sociaux-démocrates « avancent », laissant espérer un accord imminent. Mais les obstacles restent nombreux sur le chemin d’un consensus.
La journée de mercredi s’annonce décisive. Manfred Weber (PPE, droite), Valérie Hayer (Renew, centre) et Iratxe Garcia Perez (S&D, gauche) se sont réunis ce mardi pour tenter de rapprocher leurs positions. Si les négociations progressent, un accord n’est pas encore acquis. Le groupe centriste Renew conditionne son soutien à un engagement ferme de la droite à s’inscrire dans une « majorité pro-européenne » pour l’ensemble du mandat. Une exigence qui fait suite aux récents votes du PPE aux côtés de l’extrême droite, notamment pour assouplir une loi contre la déforestation.
Trois noms qui bloquent
Au-delà des alliances, ce sont trois nominations qui cristallisent les tensions. L’Espagnole Teresa Ribera, pressentie comme vice-présidente en charge de la Transition écologique et de la Concurrence, est dans le viseur de la droite. Le PPE l’accuse d’avoir mal géré les inondations meurtrières dans son pays, alors qu’elle est ministre dans le gouvernement de Pedro Sanchez. Son intervention devant le Parlement espagnol ce mercredi matin est très attendue.
De leur côté, la gauche et le centre s’opposent à la vice-présidence promise à l’Italien Raffaele Fitto, membre du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni. Le profil du Hongrois Oliver Varhelyi, proche de Viktor Orban, pressenti pour le poste de commissaire à la Santé, suscite également des réserves. Mais pour la droite, leur soutien est la clé d’un accord global.
Vote final le 27 novembre ?
Si un compromis se dessine, le vote final sur l’ensemble de la Commission pourrait intervenir le 27 novembre à Strasbourg, en session plénière du Parlement. Les nouveaux commissaires entreraient alors en fonction le 1er décembre. Mais rien n’est encore joué. Chez les Verts, on dénonce déjà des « petits arrangements » qui « brisent le cordon sanitaire » face à l’extrême droite.
Ces négociations sont un moment de vérité. C’est l’occasion de réaffirmer les valeurs fondatrices de l’Europe face aux dérives populistes. Ou au contraire de les brader sur l’autel des intérêts partisans.
– Un eurodéputé sous couvert d’anonymat
Au final, c’est bien la nature du projet européen qui se joue dans ces tractations de dernière minute. Entre compromis nécessaires et lignes rouges à ne pas franchir, les prochaines heures seront déterminantes. L’avenir de l’Europe est plus que jamais suspendu aux équilibres subtils qui se dessinent au Parlement.
Au-delà des alliances, ce sont trois nominations qui cristallisent les tensions. L’Espagnole Teresa Ribera, pressentie comme vice-présidente en charge de la Transition écologique et de la Concurrence, est dans le viseur de la droite. Le PPE l’accuse d’avoir mal géré les inondations meurtrières dans son pays, alors qu’elle est ministre dans le gouvernement de Pedro Sanchez. Son intervention devant le Parlement espagnol ce mercredi matin est très attendue.
De leur côté, la gauche et le centre s’opposent à la vice-présidence promise à l’Italien Raffaele Fitto, membre du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni. Le profil du Hongrois Oliver Varhelyi, proche de Viktor Orban, pressenti pour le poste de commissaire à la Santé, suscite également des réserves. Mais pour la droite, leur soutien est la clé d’un accord global.
Vote final le 27 novembre ?
Si un compromis se dessine, le vote final sur l’ensemble de la Commission pourrait intervenir le 27 novembre à Strasbourg, en session plénière du Parlement. Les nouveaux commissaires entreraient alors en fonction le 1er décembre. Mais rien n’est encore joué. Chez les Verts, on dénonce déjà des « petits arrangements » qui « brisent le cordon sanitaire » face à l’extrême droite.
Ces négociations sont un moment de vérité. C’est l’occasion de réaffirmer les valeurs fondatrices de l’Europe face aux dérives populistes. Ou au contraire de les brader sur l’autel des intérêts partisans.
– Un eurodéputé sous couvert d’anonymat
Au final, c’est bien la nature du projet européen qui se joue dans ces tractations de dernière minute. Entre compromis nécessaires et lignes rouges à ne pas franchir, les prochaines heures seront déterminantes. L’avenir de l’Europe est plus que jamais suspendu aux équilibres subtils qui se dessinent au Parlement.