Tôt mardi matin, les flammes ont englouti l’hôpital Ghaem, dans la ville iranienne de Rasht, capitale de la province du Gilan. Ce terrible incendie a coûté la vie à neuf personnes, selon un bilan rapporté par les médias d’État. Une tragédie qui soulève de nombreuses questions sur la sécurité des établissements de santé en Iran.
Une enquête ouverte pour déterminer les causes du drame
L’incendie, qui est désormais maîtrisé, s’est déclaré aux alentours d’1h30 du matin. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour en élucider les circonstances exactes et identifier d’éventuelles défaillances. La télévision publique a relayé ces informations, tout en précisant que l’hôpital Ghaem compte 250 lits, dont 142 étaient occupés au moment du sinistre.
Neuf personnes ont perdu la vie dans cet incendie.
– Mohammad Taghi Ashobi, président de l’université des sciences médicales du Gilan
Une série noire pour les hôpitaux iraniens
Malheureusement, ce drame n’est pas un cas isolé en Iran. En novembre 2023, un gigantesque incendie avait déjà ravagé un centre de désintoxication à Langarud, toujours dans la province du Gilan, faisant 32 morts. Et en juin 2020, une puissante explosion causée par des bonbonnes de gaz avait tué au moins 19 personnes dans une clinique du nord de Téhéran.
- Novembre 2023 : incendie dans un centre de désintoxication à Langarud (32 morts)
- Juin 2020 : explosion due au gaz dans une clinique à Téhéran (19 morts)
Des questions sur la sécurité des établissements de santé
Cette série noire soulève des interrogations légitimes quant aux normes de sécurité en vigueur dans les hôpitaux et cliniques du pays. Les autorités iraniennes devront apporter des réponses et prendre des mesures pour renforcer la prévention des incendies et la protection des patients et du personnel soignant.
Toute la lumière devra être faite sur ce nouveau drame qui endeuille l’Iran. En attendant les conclusions de l’enquête, nos pensées vont aux victimes et à leurs proches en ces heures douloureuses.