Et si un prince décidait de bouleverser les codes de la monarchie pour réclamer un droit aussi banal que la sécurité sociale ? En Belgique, cette question agite les esprits depuis qu’un membre de la famille royale a saisi la justice pour faire reconnaître son travail au service de la Couronne. L’affaire, qui mêle privilèges royaux et revendications modernes, sera jugée ce lundi par un tribunal bruxellois. Une histoire qui pourrait bien redéfinir les contours d’une institution séculaire.
Un Prince en Quête de Reconnaissance
À 61 ans, ce prince, connu pour son tempérament audacieux, ne manque pas de surprendre. Frère du roi actuel, il multiplie les apparitions publiques – une centaine par an selon ses proches – et s’investit dans des projets variés, notamment une fondation pour le bien-être animal. Mais derrière cette vie bien remplie, il y a une revendication inattendue : obtenir une **couverture sociale**, comme n’importe quel citoyen belge. Une démarche qui, selon lui, ne vise pas l’argent, mais un principe d’équité.
« Ce n’est pas une question d’argent, mais de reconnaissance sociale. Même un migrant qui arrive ici y a droit, pourquoi pas moi ? »
– Déclaration du prince à une chaîne belge
Son argument ? Après des décennies au service de la monarchie, il estime mériter les mêmes droits que les indépendants ou les salariés. Une position qui tranche avec l’image traditionnelle des royaux, souvent perçus comme déconnectés des réalités quotidiennes.
Une Vie Royale Pas Si Dorée ?
Chaque année, ce prince reçoit une dotation de l’État s’élevant à 388 000 euros en 2024. Une somme rondelette, certes, mais qui ne raconte pas toute l’histoire. D’après une source proche, seule une petite partie – environ 5 000 euros nets par mois – constitue un véritable salaire. Le reste ? Des frais professionnels justifiés : déplacements, personnel, événements. Sans **sécurité sociale**, pas de remboursement médical ni d’indemnités en cas d’arrêt de travail pour lui ou sa famille.
Un agenda chargé : Entre deux et trois activités par semaine, allant des visites officielles aux conseils d’administration, en passant par la gestion de sa fondation.
Pour ce sexagénaire marié et père de trois enfants, cette absence de protection sociale devient un symbole d’injustice. Sa démarche auprès du régime des indépendants a été refusée, le poussant à attaquer en justice deux organismes spécialisés. L’audience, qui s’est tenue fin 2024, a mis en lumière un débat plus large : les royaux doivent-ils être traités comme des citoyens ordinaires ?
Un Combat Symbolique ou un Caprice ?
Pour son avocat, cette bataille dépasse le simple caprice princier. Dans une tribune récente, ce dernier a défendu l’idée que la **sécurité sociale** est un droit universel en Belgique, du plus modeste au plus riche. Une manière de souligner que même les privilèges royaux ne dispensent pas d’une reconnaissance légale du travail fourni. Mais tous ne partagent pas cet avis : certains y voient une provocation de plus d’un prince au passé tumultueux.
- 2018 : Sanctionné pour des rencontres non autorisées avec des dignitaires étrangers.
- Réputation : Un caractère excentrique qui divise l’opinion publique.
- 2024 : Une nouvelle croisade judiciaire qui fait jaser.
Ce n’est pas la première fois que le prince fait parler de lui. Il y a quelques années, une réduction de 15 % de sa dotation avait déjà marqué les esprits, une punition rare dans l’histoire belge. Aujourd’hui, son action en justice relance les critiques : s’agit-il d’un combat légitime ou d’une énième lubie ?
La Monarchie Face à la Modernité
Ce procès n’est pas qu’une affaire personnelle : il interroge le rôle de la monarchie dans une société moderne. En Belgique, les royaux bénéficient de dotations publiques, mais leur statut reste flou. Sont-ils des employés de l’État ? Des symboles vivants exemptés des règles communes ? Pour le prince, la réponse est claire : il veut être reconnu comme un travailleur à part entière.
Aspect | Dotation | Sécurité sociale |
Principe | Soutien financier | Droit universel |
Montant | 388 000 €/an | Non applicable |
Ce tableau illustre le fossé entre les avantages royaux et les droits classiques. Alors que la dotation couvre les frais, elle ne garantit pas la stabilité qu’offre une **couverture sociale**. Un paradoxe qui pourrait pousser d’autres membres de la famille royale à réfléchir à leur propre situation.
Un Verdict Très Attendu
Le jugement, prévu ce lundi, ne sera pas rendu public immédiatement. Les parties concernées recevront la décision dans la journée, laissant le pays dans l’expectative. Si le prince obtient gain de cause, cela pourrait ouvrir la voie à une réforme du statut des royaux. Sinon, il risque de renforcer l’image d’un trublion en décalage avec son époque.
Quoi qu’il en soit, cette affaire ne laisse personne indifférent. Entre défense des principes et soupçons de caprice, elle révèle les tensions entre tradition et modernité. Et vous, qu’en pensez-vous ? Un prince doit-il bénéficier des mêmes droits que tout un chacun, ou ses privilèges suffisent-ils à justifier une exception ?
Ce débat, bien plus qu’un simple fait divers, pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la monarchie belge. Une chose est sûre : le verdict de ce lundi ne mettra pas fin aux discussions. Affaire à suivre…