Imaginez une chaleur écrasante, des décors poussiéreux et une tension palpable qui vous colle à la peau. Ce soir, à 21h10 sur France 2, une nouvelle série promet de vous plonger dans l’un des moments les plus bouleversants de l’histoire récente : la prise de Kaboul par les talibans en août 2021. Mais si l’intrigue se déroule au cœur de l’Afghanistan, les caméras, elles, n’y ont jamais mis les pieds. Alors, où cette fiction a-t-elle pris vie ? Préparez-vous à un voyage inattendu, loin des plateaux classiques, dans un lieu qui a su capturer l’essence d’une ville en chaos.
Une Série Très Attendue en 2025
L’année 2025 s’ouvre avec une production ambitieuse qui fait déjà parler d’elle. Diffusée en deux parties, à raison de trois épisodes par soirée, cette création européenne arrive sur vos écrans avec une promesse : mêler émotion brute et réalisme saisissant. Mais avant de plonger dans les détails du tournage, posons les bases de ce qui rend cette série si spéciale.
Un Scénario Ancré dans l’Histoire
Au cœur de l’intrigue, une famille afghane confrontée à l’effondrement de leur monde. Alors que les talibans s’emparent de la capitale, chaque membre fait face à des choix déchirants. La mère, une procureure déterminée, refuse de plier face à la menace. Sa fille, future chirurgienne, s’accroche à son hôpital malgré le danger. Son fils, en première ligne sur une route stratégique, vit l’angoisse au quotidien. Et le père, lucide, tente désespérément de convaincre les siens de fuir.
Ce récit, bien que fictif, s’inspire des événements réels de l’été 2021, lorsque le retrait des forces internationales a précipité la chute de Kaboul. Une période marquée par le chaos, les évacuations précipitées et des destins brisés, que la série recrée avec une intensité rare.
Un Casting de Haut Vol
Pour porter cette histoire, la production a réuni des talents reconnus. On retrouve un acteur vu dans des séries d’espionnage françaises, aux côtés d’un comédien habitué des drames policiers. Un autre, connu pour ses rôles dans des films audacieux, complète ce trio, tandis qu’une star internationale, célèbre pour ses apparitions dans des séries médicales américaines, apporte une touche de prestige. Ensemble, ils donnent vie à des personnages complexes, pris dans une spirale historique implacable.
“On ressent une responsabilité immense en jouant ces rôles. Ce n’est pas juste une fiction, c’est une fenêtre sur une réalité encore vive.”
– Un des acteurs principaux, dans une interview récente
Pourquoi Pas l’Afghanistan ?
Vous vous demandez peut-être : pourquoi ne pas avoir tourné sur place ? La réponse est simple, mais brutale. En 2024, l’Afghanistan reste un pays instable, où la sécurité des équipes de tournage ne peut être garantie. Entre les restrictions imposées par le régime taliban et les défis logistiques, recréer Kaboul là-bas aurait été une mission impossible. Mais alors, où les réalisateurs ont-ils trouvé un décor capable de refléter cette atmosphère unique ?
La Grèce, un Choix Surprenant
Direction l’Europe, et plus précisément la Grèce. Entre avril et juillet 2024, les équipes ont investi un lieu bien particulier : un ancien aéroport désaffecté près d’Athènes. Loin des clichés touristiques de plages et d’oliviers, cet endroit oublié a offert un cadre brut, presque post-apocalyptique, parfait pour incarner une ville au bord du gouffre.
Selon une source proche de la production, ce choix n’a pas été fait au hasard. Les bâtiments abandonnés, les pistes fissurées et l’aridité du paysage évoquaient étrangement les images d’archives de Kaboul en 2021. Ajoutez à cela un climat estival grec, avec des températures dépassant les 40 degrés, et vous obtenez des conditions proches de celles de l’Afghanistan à cette époque.
Un Tournage Sous Tension
Filmer sous une chaleur écrasante n’a pas été une partie de plaisir. Les acteurs ont dû composer avec des journées harassantes, où la sueur et la fatigue faisaient partie intégrante de l’expérience. “On jouait les héros sous un soleil implacable, et ça nous a ouvert les yeux sur ce que ces gens ont vraiment traversé”, confie un comédien dans une interview accordée à un quotidien régional.
Les réalisateurs, deux cinéastes européennes reconnues, ont poussé le réalisme à son paroxysme. Chaque détail – des costumes poussiéreux aux scènes de foule – a été pensé pour immerger le spectateur. Le résultat ? Une série qui ne triche pas, où l’on ressent presque la chaleur et la peur à travers l’écran.
Un Aéroport Transformé en Kaboul
L’ancien aéroport de Hellenikon, situé à quelques kilomètres d’Athènes, est le cœur battant de ce tournage. Fermé depuis 2001, ce site a une histoire riche : autrefois hub international, il a accueilli les Jeux olympiques de 2004 avant de tomber dans l’oubli. Pour la série, ses hangars délabrés et ses pistes envahies par la végétation ont été métamorphosés en points stratégiques de Kaboul, comme la fameuse route de Jalalabad.
- Hangars rouillés : transformés en bases militaires afghanes.
- Pistes désertes : lieux de scènes d’évacuation chaotiques.
- Bâtiments abandonnés : décors des bureaux et hôpitaux fictifs.
Le Climat, Acteur Invisible
Si la Grèce a été choisie, c’est aussi pour son climat. En été, les températures y grimpent facilement au-dessus des 40°C, offrant une toile de fond crédible pour une histoire se déroulant en août. Cette chaleur n’était pas qu’un décor : elle a façonné les performances des acteurs, ajoutant une couche d’authenticité brute à chaque scène.
“On a tous été marqués par cette expérience. Même en jouant, on comprenait mieux l’enfer vécu par ceux qui étaient là-bas pour de vrai”, ajoute un membre de l’équipe technique. Un tournage qui, au-delà de la fiction, est devenu une leçon d’humilité.
Une Coproduction Européenne Ambitieuse
Ce projet n’est pas l’œuvre d’un seul pays. Réunissant des talents de France, de Pologne et d’ailleurs, il incarne une vision européenne du storytelling. Les deux réalisatrices, connues pour leur approche visuelle audacieuse, ont collaboré avec des équipes techniques internationales pour donner vie à cette fresque historique.
Le budget, bien que non dévoilé, semble conséquent. Entre les décors, les effets spéciaux et le casting, rien n’a été laissé au hasard. Une ambition qui se ressent dès les premières images diffusées dans les bandes-annonces.
Six Épisodes, Deux Soirées
La série se dévoile en deux temps forts. Ce lundi 31 mars, les trois premiers épisodes ouvrent le bal, suivis des trois derniers le 7 avril. Une diffusion resserrée qui promet de tenir les spectateurs en haleine, avec des cliffhangers savamment orchestrés.
Date | Épisodes | Horaire |
31 mars 2025 | 1 à 3 | 21h10 |
7 avril 2025 | 4 à 6 | 21h10 |
Une Immersion Totale
Ce qui frappe dans les extraits déjà dévoilés, c’est l’attention portée aux détails. Les costumes, usés par la poussière, les dialogues, chargés d’émotion, et les décors, d’un réalisme saisissant, transportent le spectateur au cœur de l’action. On y croit, on y est, et c’est là toute la force de cette production.
Les scènes d’évacuation, tournées dans l’ancien aéroport, rappellent les images d’archives de l’époque : foules désespérées, militaires en alerte, chaos généralisé. Un travail d’orfèvre qui rend hommage à ceux qui ont vécu ces moments.
Et Après ?
Avec seulement six épisodes, la série risque de laisser les fans sur leur faim. Mais c’est aussi sa force : raconter une histoire intense, sans s’étirer inutilement. Reste à voir si elle ouvrira la voie à d’autres projets explorant des événements récents sous l’angle de la fiction.
Une chose est sûre : ce soir, à 21h10, les regards seront tournés vers France 2. Et vous, serez-vous au rendez-vous pour découvrir ce Kaboul reconstitué sous le soleil grec ?