Tadej Pogacar, le jeune prodige slovène, vient de frapper un grand coup sur le Tour d’Italie en remportant l’étape-reine de Livigno avec une facilité déconcertante. À seulement 24 ans, « Pogi » écrase la concurrence et semble intouchable dans sa quête pour devenir le premier coureur depuis Marco Pantani à signer le doublé Giro-Tour de France la même année. Mais quel est donc son secret pour dominer ainsi le peloton mondial ?
Un entraînement révolutionnaire dévoilé
L’équipe UAE Emirates a récemment levé le voile sur la préparation hors norme de son leader. Pogacar suit en effet un protocole d’entraînement unique, élaboré en collaboration avec des experts en physiologie de l’effort et basé sur les dernières avancées scientifiques :
- Des blocs d’entraînement en altitude pour booster la production naturelle d’EPO et la capacité de transport de l’oxygène.
- Un travail de musculation spécifique pour optimiser la puissance et l’explosivité dans les côtes.
- Des tests physiologiques poussés pour analyser en temps réel l’adaptation de l’organisme à l’effort.
- Une récupération active avec cryothérapie, massage, nutrition sur-mesure pour enchaîner les grosses charges.
La clé, c’est la qualité et la spécificité de chaque session pour tirer le maximum de bénéfices avec un minimum de fatigue.
– Iñigo San Millán, physiologiste de l’équipe UAE
Des records de puissance affolants
Les wattages stratosphériques développés par Pogacar lors de ses attaques font trembler les capteurs de puissance. Sur l’étape du Giro, il a ainsi maintenu pendant 35 minutes des pointes à plus de 6,7 watts par kilo, du jamais vu sur une telle durée selon les spécialistes.
Mieux, la répétabilité de ses efforts est sidérante. Là où ses adversaires saturent vite, le Slovène est capable d’enchaîner les coups de rein dévastateurs. Comme si son moteur ne connaissait pas la surchauffe !
Un modèle physiologique hors norme
Les experts sont formels : la machine Pogacar repousse les limites connues de la physiologie humaine. Avec sa faible masse grasse et son incroyable VO2max (Volume d’Oxygène Maximum consommé), il est taillé pour grimper.
Pogacar possède des capacités de récupération phénoménales lui permettant d’absorber des charges d’entraînement records. C’est un modèle d’efficience physiologique !
– Samuel Vergès, chercheur INSERM
Une marge de progression effrayante
Le plus effrayant est que Pogacar semble encore loin d’avoir atteint son pic de forme. Malgré son jeune âge, on le dit capable de progresser encore pendant plusieurs saisons avant de plafonner.
S’il continue sa progression au même rythme, il pourrait devenir le plus grand coureur de tous les temps et rafler tous les records !
– Giuseppe Martinelli, directeur sportif équipe Astana
Fort de son avance déjà considérable au général et sauf coup de théâtre, Pogacar devrait s’adjuger dimanche à Rome son premier Tour d’Italie. Avant d’attaquer son prochain défi de titan : réussir le doublé en dominant aussi le Tour de France cet été. Avec sa science de la préparation, gageons que le jeune cannibale slovène a déjà un plan tout tracé pour y parvenir !
