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Ronaldo Abandonne la Présidence de la Fédération Brésilienne

Ronaldo jette l’éponge pour la présidence de la CBF, faute de soutien. Une crise secoue le foot brésilien : quel avenir pour la Seleçao ? Cliquez pour tout savoir !

Et si une légende du football voyait ses rêves de changement s’effondrer avant même d’avoir commencé ? Cette semaine, une annonce inattendue a secoué le monde du sport : l’ancien attaquant star, double Ballon d’or et héros de la Coupe du Monde 2002, a décidé de renoncer à son ambition de prendre les rênes de la Confédération brésilienne de Football (CBF). Un retrait qui soulève des questions brûlantes : que se passe-t-il vraiment dans les coulisses du football brésilien ? Plongeons dans cette affaire qui mêle espoirs déçus, luttes de pouvoir et un sport en quête de renouveau.

Un Rêve Brisé par le Manque de Soutien

Il y a encore trois mois, l’idée semblait prometteuse. L’ancienne gloire, surnommée « Fenomeno » par ses fans, avait surpris tout le monde en se déclarant prêt à candidater pour diriger la CBF. Son objectif ? Apporter un vent de fraîcheur dans une institution qu’il jugeait en proie à une crise profonde. Mais ce mercredi, tout a basculé. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a officialisé son retrait, pointant du doigt un obstacle majeur : l’absence de soutien des fédérations régionales.

Si la majorité pense que le football est entre de bonnes mains, peu importe ce que je crois.

– Une déclaration empreinte d’ironie de l’ancien joueur

Sur les 27 fédérations représentant les États brésiliens, 23 auraient fermé la porte à ses idées, préférant renouveler leur confiance en l’actuel président, en poste jusqu’en 2026. Un camouflet pour celui qui espérait révolutionner un système qu’il jugeait sclérosé.

Une Candidature Portée par une Vision

Pourquoi une telle ambition ? Pour comprendre, il faut remonter à décembre dernier. À l’époque, l’ancien buteur avait dressé un constat alarmant sur l’état du football brésilien. La Seleçao, autrefois invincible, traverse une période troublée : seulement cinquième des qualifications pour le Mondial 2026, à des années-lumière de son rival argentin. Il promettait alors des réformes audacieuses, sans toutefois dévoiler un programme détaillé.

Son expérience de dirigeant plaidait en sa faveur. Depuis sa retraite en 2011, il n’a pas chômé : actionnaire majoritaire d’un club espagnol depuis 2018, qu’il préside encore aujourd’hui, et ancien patron d’un club brésilien emblématique jusqu’en avril 2024. Une double casquette qui aurait pu séduire. Mais les fédérations en ont décidé autrement.

Les Coulisses d’un Refus

D’après une source proche du dossier, les dirigeants régionaux auraient vu d’un mauvais œil l’arrivée d’une figure aussi médiatique. Trop de charisme, peut-être ? Ou une crainte de perdre leur influence ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont préféré miser sur la continuité, soutenant un président actuel qui, pourtant, ne fait pas l’unanimité.

Ce dernier, en place depuis plusieurs années, a essuyé des critiques sévères. Son pari osé de recruter un célèbre entraîneur italien, connu pour ses succès en Europe, s’est soldé par un fiasco retentissant. Après deux intérimaires, le technicien a finalement prolongé avec son club actuel, laissant le Brésil dans l’incertitude. Un échec qui n’a visiblement pas ébranlé la confiance des fédérations.

La Seleçao en Crise : un Constat Alarmant

Le timing de ce retrait n’est pas anodin. Le football brésilien traverse une passe difficile, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. À mi-parcours des éliminatoires pour 2026, la Seleçao stagne à la cinquième place, loin derrière l’Argentine. Sous la direction de son nouvel entraîneur, arrivé après une période d’instabilité, les résultats peinent à décoller.

ClassementÉquipePoints
1Argentine22
5Brésil15

Pour beaucoup, ce déclin est le symptôme d’une gestion chaotique au sommet. Et c’est précisément ce que l’ancien joueur voulait changer. Son retrait laisse un vide : qui osera désormais défier l’ordre établi ?

Un Parcours de Légende au Service du Foot

À 48 ans, celui qu’on appelle encore « Fenomeno » n’est plus à présenter. Meilleur buteur du Mondial 2002, il a marqué l’histoire avec des clubs mythiques comme le FC Barcelone ou l’Inter Milan. Mais au-delà des terrains, il s’est réinventé en homme d’affaires avisé, prenant des risques dans la gestion de clubs. Son implication dans le football ne date pas d’hier, et son aura aurait pu galvaniser un renouveau.

  • 2018 : entrée au capital d’un club espagnol.
  • 2021 : prise de contrôle d’un club brésilien formateur.
  • 2024 : revente de ses parts après une gestion remarquée.

Ces expériences auraient dû peser dans la balance. Pourtant, elles n’ont pas suffi à convaincre les décideurs.

Et Maintenant ?

Ce renoncement marque-t-il la fin des ambitions de l’ancienne star dans le football brésilien ? Rien n’est moins sûr. S’il se retire aujourd’hui, son message résonne comme un avertissement : le système actuel est verrouillé, mais les fissures sont visibles. La Seleçao, en quête d’un sixième titre mondial, mérite-t-elle vraiment cette inertie ?

Pour l’heure, le président en place conserve son fauteuil, mais les critiques ne faiblissent pas. Entre résultats en berne et choix contestés, son bilan sera scruté de près d’ici 2026. Quant à la légende déchue de cette élection avortée, elle pourrait bien attendre son heure, tapis dans l’ombre.

Un rêve s’éteint, mais l’espoir d’un football brésilien revitalisé persiste.

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