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Duterte et sa Guerre Anti-Drogue : Révélations Choc

Un ex-président arrêté par la CPI pour sa guerre sanglante contre la drogue. Ses mots choc : "Je serais heureux de les massacrer." Que cachent ces déclarations ?

Imaginez un homme qui, face à une foule, déclare sans trembler qu’il serait ravi d’éliminer des millions de personnes. Pas un personnage de fiction, mais un ancien chef d’État, arrêté récemment pour des actes jugés inhumains. Cette arrestation, survenue le mardi 11 mars 2025, sous mandat de la Cour pénale internationale (CPI), remet en lumière une période sombre marquée par une campagne brutale contre la drogue. Ses mots, crus et sans filtre, ont résonné comme des coups de tonnerre à travers le monde, laissant derrière eux un mélange de stupeur et d’interrogations.

Une croisade sans merci contre la drogue

Avant même de prendre les rênes du pouvoir, cet homme avait tracé une ligne claire : la drogue, fléau national, devait être éradiquée, coûte que coûte. Lors d’un discours en mars 2016, alors qu’il briguait encore la présidence, il promettait une traque impitoyable des trafiquants. Une fois au pouvoir, cette promesse s’est transformée en une réalité sanglante, où la mort devenait une réponse presque banale à un problème complexe.

Des ordres directs et sans équivoque

Dès son arrivée au sommet, il n’a pas hésité à donner des consignes claires aux forces de l’ordre : trouver et éliminer. « Si vous croisez ces individus, abattez-les », lançait-il sans détour, faisant exploser les compteurs des pertes humaines. Selon des sources proches des organisations de défense des droits, des dizaines de milliers de vies, souvent issues des milieux les plus démunis, auraient été fauchées, parfois sans preuves tangibles de leur implication dans le trafic.

« Je donnerai l’ordre de les trouver et de les tuer. »

– Déclaration d’un futur président en mars 2016

Cette approche radicale n’a pas seulement choqué par sa violence, mais aussi par son impact économique inattendu. Les entreprises funéraires, dépassées par la demande, auraient vu leurs chiffres d’affaires grimper en flèche, un détail qu’il évoquait presque avec fierté.

Une justice entre les mains des citoyens

Quelques heures seulement après avoir prêté serment, il s’est rendu dans un quartier pauvre pour y tenir un discours aussi surprenant qu’effrayant. Là, il a encouragé la population à prendre les choses en main : tuer eux-mêmes ceux qu’ils soupçonnaient d’être toxicomanes. Une telle déclaration, faite dans un bidonville où la misère rend les jugements hâtifs monnaie courante, a semé la peur et la confusion.

Ce n’était pas une simple provocation. En août 2016, alors que le bilan approchait déjà les mille morts, il insistait : cette campagne ne s’arrêterait jamais. Les droits humains ? Un concept qu’il balayait d’un revers de main, affirmant que rien ne le détournerait de son objectif.

Un plaisir assumé dans la répression

Fin septembre 2016, il allait encore plus loin. Face à une estimation de trois millions de toxicomanes dans le pays, il déclarait, sans une once d’hésitation, qu’il serait ravi de tous les « massacrer ». Ce terme, brut et glacial, n’était pas un dérapage isolé : il reflétait une philosophie où la vie humaine semblait perdre toute valeur face à sa croisade.

« Je serais heureux de les massacrer. »

– Une confidence glaçante datée de septembre 2016

Cette violence verbale n’était pas qu’une façade. Quelques mois plus tard, il avouait avoir lui-même ôté des vies lorsqu’il était maire d’une ville du sud, comme pour prouver que ses ordres n’étaient pas de simples mots en l’air. Une anecdote qui, loin de le discréditer auprès de ses soutiens, renforçait son image d’homme d’action.

Un mépris affiché pour la justice internationale

Quand la CPI a commencé à s’intéresser à ses agissements, sa réaction a été cinglante. Fin 2016, il qualifiait les menaces de poursuites de « foutaises », défiant ouvertement l’institution. Un an plus tard, il enfonçait le clou : aller en prison pour son pays ? Un honneur, clamait-il, moquant l’idée même d’être jugé par un tribunal extérieur.

Ce bras de fer avec la justice internationale n’a fait que durcir son discours. Il promettait de protéger ses forces de l’ordre, assumant seul la responsabilité des actes commis sous ses ordres, à condition qu’ils restent dans un cadre légal qu’il définissait lui-même.

Des menaces au-delà de la drogue

Sa lutte ne se limitait pas aux narcotrafiquants. En décembre 2016, face aux survivants d’un typhon, il évoquait une méthode radicale contre la corruption : jeter les coupables d’un hélicoptère. Une pratique qu’il assurait avoir déjà mise en œuvre, ajoutant une couche de mystère à son passé de maire.

  • Corruption : un hélicoptère comme sentence.
  • Drogue : une exécution sommaire comme solution.
  • Opposition : une menace constante pour les critiques.

Ces paroles, distillées au fil des années, dressent le portrait d’un homme prêt à tout pour imposer sa vision, quitte à marcher sur les corps de ceux qu’il jugeait indésirables.

Un héritage controversé

En juillet 2021, dans un discours marquant la fin de son mandat, il lançait un dernier avertissement : ceux qui nuisent au pays ou à sa jeunesse seraient éliminés. Devant un parterre de dignitaires, il soulignait que le chemin restait long, laissant entendre que sa mission était loin d’être achevée.

Aujourd’hui, alors qu’il fait face à la justice internationale, son parcours soulève des questions brûlantes. Comment un tel discours a-t-il pu galvaniser autant de soutiens ? Et surtout, quelles traces cette période laissera-t-elle dans l’histoire d’un pays déjà marqué par les inégalités ?

Un bilan en chiffres et en vies

Les estimations varient, mais une chose est sûre : la guerre contre la drogue a fait des ravages. Des dizaines de milliers de morts, souvent issus des classes populaires, ont été recensés par des ONG. Un tableau sombre, où la justice expéditive a remplacé les procès équitables.

Période Bilan estimé Contexte
Août 2016 Près de 1 000 morts Début de la campagne
2016-2021 Dizaines de milliers Mandat complet

Ce bilan, aussi effrayant soit-il, ne raconte qu’une partie de l’histoire. Derrière les chiffres, ce sont des familles brisées, des communautés dévastées et un pays divisé entre ceux qui le voyaient comme un sauveur et ceux qui le considéraient comme un tyran.

Que retenir de cette épopée sanglante ?

Alors que les portes de la CPI se referment sur lui, le débat reste ouvert. Était-ce une lutte nécessaire contre un mal profond, ou une dérive autoritaire sans précédent ? Une chose est certaine : ses mots, aussi brutaux qu’ils soient, ont marqué les esprits, et son arrestation ne signe pas la fin des controverses.

Un passé qui résonne encore, une justice qui s’éveille enfin.

Le monde regarde, retient son souffle, et se demande : jusqu’où peut aller un homme au nom de ses convictions ? La réponse, peut-être, se trouve dans les pages sombres de cette histoire encore en cours d’écriture.

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